Le classico PicNic de la section Athlé s’est déroulé le
20/06 avec présence des sections Triathlon et VTT de l’USN et AS BPCE VTT .. Un
chouette moment convivial sous le soleil avec la présence de nos coachs du
Footing.com Pierrick et Antoine
Bienvenue sur le blog de la section athlétisme de Natixis mis à jour par les membres du bureau de la section. Vous y trouverez les informations sur les courses rendez-vous, des reportages sur les courses passées pendant l' année. Faîtes vivre ce blog avec nous !
Le classico PicNic de la section Athlé s’est déroulé le
20/06 avec présence des sections Triathlon et VTT de l’USN et AS BPCE VTT .. Un
chouette moment convivial sous le soleil avec la présence de nos coachs du
Footing.com Pierrick et Antoine
Le Grand Trail du
Saint Jacques – 82km / 3 300D+
1er objectif de la saison avec cette course de prépa et 1er
course depuis 3 ans…
La prépa n'a pas été top à la suite d’une tendinite au
tendon d'Achille qui me gêne depuis mars.
Du coup, ça été des footings vallonnés sans trop d'allure,
des séances de côtes et un peu de PPG sans trop forcer sur les mollets.
Le point noir de ma prépa c’est aucun petit trail, pas même
une sortie aux 25 bosses. Ma sortie la plus longue est un 25km…
Le parcours ne semble pas trop exigeant avec de longues
côtes mais pas trop techniques. On va voir comment le tendon se comporte.
On part à 4 (Vavon, Ben et pour la 1ère fois William).
Faute de course et donc de points : notre index UTMB
est à 0, du coup on part dans le dernier sas.
L’avantage est que l’on peut dormir 1h de plus pour la dernière
navette, l’inconvénient est que l’on sera dans la masse et devoir remonter sans
trop être gêner mais cela nous permettra aussi de ne pas partir trop vite…
L'objectif est de rester à 4 jusqu'au 20ème avec Vavon puis
de rester et finir à 3.
La journée s’annonce très chaude, +30° : le kit
canicule est activé.
8h50 c’est le départ de notre sas. On s’élance à 4 direct
sur un long faux plat depuis le village de Monistrol d’Allier (très joli).
On part prudemment, il ne fait pas encore trop chaud, la
route est suffisamment large pour ne pas créer de bouchon mais on trottine
quand même les uns à côté des autres.
Dès le 4ème, Vavon est derrière mais on décide de
suivre notre allure…
Je me sens surprend à boire toutes les 5’ quelques gorgées d’eau
aussi tôt dans une course et aussi fréquemment.
On arrive au 1er ravito du 11km, on fait le plein
des flasques ; un peu de saucisson/fromage et on repart.
Longues descentes pas trop casse pattes et un gros coup du
cul à 20% qui nous amène doucement au 20ème. On remonte petit à
petit et on voit déjà quelques coureurs mettre le clignotant et s’allonger. Va
y’avoir de la casse avec la chaleur…
Avec William et Ben ça tourne bien, même rythme et on ne
sépare jamais de plus de 50m, à tour de rôle devant ou derrière !
Je prends un éclat au 28ème, le cardio qui monte,
la tête qui tourne un peu, et comme par magie je tombe sur Arnaud de la section
qui est dans le même état. On lève le pied, on discute sur quelques
hectomètres, ça fait du bien.
Gros ravito au 32ème sur la place du village
autour du monument au mort. Pas d’ombre, c’est la guerre pour accéder au
ravito, pour s’asseoir…
On se pose quelques minutes au cul d’un camion et là Ben
avoue être dans le dur, en surchauffe… Il serre les dents et on repart.
On rentre dans la partie que j’appréhende : 20km de
côte, de faux plats montants…
Finalement, comme on est en hauteur il y a un peu d’air et
on trottine toujours en file indienne. Ce n’est pas si dur et comme on monte à
allure modérée on relance assez bien !
On arrive dans un village avec une fontaine, Ben stoppe, me
demande de remplir ses flasques et part s’allonger quelques minutes à l’ombre…
Pas top !
William va bien pour le moment et ça l’arrange aussi un peu
de se poser.
On perd quelques minutes mais la course est encore longue.
On arrive au gros ravito du 48ème avec plat
chaud. On se donne 30’.
Ben se rallonge, je mange, m’étire, papotte avec William.
L’ambiance est bizarre : du monde, chacun prend son temps, beaucoup dorment et/ou vomissent ☹
Ben va un peu mieux, a réussi à boire et manger. On repart…
On se remet à grimper pour accéder au point culminant, ça
grimpe fort +30%, pas long mais bien raide.
Je suis agréablement surpris : le fait d’être encore et
toujours en file indienne nous oblige à ne pas monter trop vite et donc d’être
en mesure de relancer direct en haut en courant alors que pas mal de coureurs s’arrêtent
et récupèrent…
On prend des nouvelles du Vavon, qui n’est vraiment pas
bien, nausée, pas capable de s’alimenter ni boire…
Il sera rattrapé par la barrière horaire au 48ème
comme 50% des abandons…
C’est parti pour 15km de descente, faux plat descendant. On
enchaîne bien, on court, les km défilent.
Jusqu’au 60ème le parcours est plutôt
sympa : des bois, un sentier pas trop technique, de jolis points de
vue !
Reste 20km enfin !
On l’attendait ce panneau mais William commence à être dans le dur, souriant mais il tique un peu. On fait le yoyo tout en trottinant, on essaie de ne pas perdre trop de temps sur cette partie roulante, qui n’est pas vraiment top car on longe des champs sans intérêt.
De mon côté, ça va !
Quelques points de côté qui me gênent en courant (trop bu de
St Yorre mais il le faut) et le fait d’attendre William en marchant un peu me
convient bien. Le tendon me laisse tranquille, ça tire un peu de temps en temps
mais largement supportable ! Ouf…
Plus que 10km, avec 3 bosses assez raides, pas longues. On
ne s’arrête pas trop au ravito, juste de quoi refaire le plein d’eau, de St
Yorre, du saucisson/fromage et tuc (ce combo c’est la vie !).
Toujours des gars en vrac, allongés…
Depuis le 30ème on est dans les 600, on essaie de
viser le top 500. William trottine toujours mais de moins en moins vite, il
serre les dents et s’accroche !
On n’insiste pas trop ! Le but est de finir tous les 3
et avec du plaisir !
A 5km de l’arrivée un dernier ravito avec 2 camions de
pompier et 2 gars sur civière ! C’est moche si près de l’arrivée… On trace
directe !
Je suis un peu vexé de devoir sortir la frontale… On pensait
mettre 12h… Mais quitte à l’avoir porté 75 bornes autant la mettre et ne pas
prendre de risque.
Ces derniers kilos passent bien, succession de petites côtes et descentes qui permettent de garder un rythme sans trop réfléchir (même si comme tout le monde « j’en ai marre ! C’est quand qu’on arrive ? »)
Le Puy en Velay : 2km en ville, on accélère un peu,
William nous insulte… Tant qu’il parle c’est bon signe 😊
Plus que 500m de côtes pour accéder à la cathédrale, bonne
ambiance, c’est vraiment sympa cette arrivée !
Pas de gros coup de dur pour ma part alors que je pensais
vraiment en baver au vu de la prépa mais le fait d’être sous régime tout du
long et surtout de ne pas craindre la chaleur a été bénéfique !
Très sympa, pour une fois de courir à 3 même si dans
l’absolu faut gérer les coups de moins bien de chacun qui n’arrivent jamais en
même temps, on perd un peu de temps mais c’est cool d’avoir toujours 2 gars sur
qui compter !
De toute façon courir seul ne m’intéresse pas, je ne sais
pas faire avec mon mental de chip…
… Et comme dirait l’autre « à plusieurs on va plus
loin » !
RDV en Trail inconnu vraiment inconnu
par Patoche
"Vendredi 6 juin midi. Aucun des
participants ne sait où on va courir. Etrange car j’étais persuadé que seuls
les adhérents n’étaient pas courant à part les coureurs du Trail inconnu comme
pour l’édition de l’année précédente.
Nous étions pourtant tous dans le
même groupe Whatsapp avec les GO qui nous envoyaient les infos sur le matériel
nécessaire allant de la frontale aux pneus neiges en passant par la classique
serviette jaune et le sèche-cheveux. La seule vraie consigne la dedans était
« faite du dénivelé ».
On s’est tous mis d’accord pour
se dire qu’on y allait au talent.
Les spéculations vont de bon
train avec un gros consensus pour l’Ouest : la Bretagne ou le Lot. Point
commun : le Nico. Ben en fait, non, pas de Nico en invité surprise. Je
suis décu.
12h45, première direction :
une sombre aire d’autoroute en banlieu d’Orléans. Le mystère reste complet.
Seconde étape : l’aire des
mille étangs. Les spéculations reprennent : le plateau des mille vaches,
les gendarmes et les voleurs de temps. Là, le Crocro joue son
joker « non mais c’est impossible de s’y inscrire, les dossards
partent en quelques minutes de nos jours ».
Avant de repartir de cette
dernière aire d’autoroute, le Crocro nous lance une devinette pour trouver la
destination finale dont il a seul le secret et la réponse.
Et c’est bien les Gendarmes et
les voleur de temps. Génial, ce trail est mythique pour moi. Je révais de la
faire dans son format 56k. Mais ce format ne se fait plus. Cette année, les
organisateurs ont cru bon de créer un challenge 20+32. 20K le samedi et 32k le
dimanche.
J’échappe à ce challenge pour
cause de retour d’une blessure qui a mis pas mal de temps à guerir.
Mais j’ai droit à 20K le samedi
et 11K le dimanche.
L’ambiance est au top, la bière
coule à flot et les soirs, c’est pasta party. Le midi, c’est sandwich chipo sur
place.
Une des particularités de ce
trail et qui en fait sa signature, c’est le départ sous la musique de Carmina
Burana o Fortuna et accompagné par des cavaliers de la gendarmerie. Et ceci,
quelque soit les formats. Exceptionnel !
Le 20K a un peu mois de 600 de
D+, assez roulant, je me lance ne sachant pas comment mon aponevrose allait
tenir. A mi-course, j’ai déjà couru 50 minutes. Je me dis le sub 1h40 est à ma
portée. J’avais étudié le profil et la partie roulante commencait. J’accèlere
le pas au fur et à mesure que je vois que je peux faire mieux que sub 1h40.
Le Crocro nous avait dit que la
fin est géniale avec une ambiance de type « Alpe-D’Huez ». En effet,
une clameur de fou, des drapeaux tout ça pour te porter sur le dernier casse-cul sur parcours.
Une fois passée, une belle ligne
verte annonce la fin. Je lance toute mes forces dans la bataille pour finir le
20K en 1h35 et 51 secondes, 3ème M3 à 8 secondes du 2nd
M3. Je ne le saurais qu’après.
Mais entendre son nom pour monter
sur le podium, ca fait toujours son effet.
Le lendemain, les coureurs du 11K
viennent à l’arrivée des courageux du combiné 20+32.
Le 11K, départ identique. Mon
aponévrose me laissant en paix, je décide de partir plus vite mais de gérer la
première partie de course.
Ah oui, j’oubliai de préciser que
la plupart des coureurs partent comme des malades et commencent à marcher dès
la première montée un peu corriace. Ca crée un petit effet emboutaillage même
si je ne l’ai pas trop subit. Je ne comprends toujours pas ce besoin de
certains de partir à 3’40’’ au kil à part pour la photo de départ et
impressionner les amis… Bref…
Je gère la première partie du 11k
pour passer la seule difficulté entre le kil 7 et 8. Après le 8ème, descente toute.
J’y vais à fond ou presque. Pas encore très à l’aise avec les descentes un peu
abrutes. Mais je continue à rattraper des concurrents qui n’ont plus rien dans
les jambes à 3 kils de l’arrivée. Je termine également 3ème M3 en 51
minutes. J’ai cru au sub50 mais la montée « Alpe d’Huez » est assez
raide. On y laisse des plumes.
Niveau paysage, ce n’est pas le
trail où vous verrait de beaux paysages dégagés. Le parcours est
essentiellement en sous-bois mais parfait pour apporter la fraicheur nécessaire
par ces temps chauds.
Niveau ambiance, rien à dire
entre les différentes distances, les cavaliers, la musique et j’oublie !
« Chauchau » ! Et oui, Dominique Chauvelier était là pour animer
la course sur le week-end. Comme un rêve de gosse de le croiser.
Bref c’était super. Très content de mes chronos. Mon aponévrose a tenu. Je me suis même fait la remarque que le trail était intéressant pour ce type de blessure en reprise. Ca permet de travailler différents appuis. Je me suis fait la réflexion qu’une coupure même longue à peu d’effet sur la performance à condition de faire d’autres sports comme la muscu, le vélo ou la nat (inscrivez-vous à la section Triathlon !).
Le problème après un tel
week-end, c’est quoi faire pour retrouver cette ambiance, cette adrénaline, ces
moments de partage… Le lundi de Pentecôte semble vide. :D
Un gros big up et merci aux GO
pour ce week-end magique. Je reviendrai 😊"
Par Rico
"La 4ème saison du "Rdv en trail inconnu" s'est déroulé cette année dans le cadre de l'évènement "les Gendarmes & Voleurs" à Ambazac près de Limoges .. le principe toujours le même, les adhérent-e-s participants à l'évènement découvrent la veille (ou le jour même en fonction des éditions) le lieu de la course et les distances (trails) qu'il devra parcourir .. les distances car chaque adhérent avait au programme le samedi soit un 5km soit un 20km, et le dimanche soit un 11km soit un 32km .. les distances étant choisies par le burô en fonction du niveau et aspiration de chacun ! une superbe édition encore pour nos 17 participants avec à la clé 4 podiums dans les catégories d'âge (Richard, Patoche x2 et Cassandre) !
vivement la saison 5 !"
par Yoann dit le Barbu
On pourrait résumer cette course par ce titre mais au-delà du CR, je vais vous parler de la genèse de cette inscription.
Retour quelques semaines en arrière où finalement, je change mes plans et passe un week-end à Paris. Je me dis que ce serait bien d’en profiter pour s’inscrire à une course pour voir si malgré l’absence aux séances de VMA/Fractionné et de PPG, j’arrive encore à aligner quelques kms sans être trop dans le rouge (indice chez vous = non !).
Mi-Mai, c’est un week-end sportif, je regarde parmi les inscrits sur le Kivaou, plus de place …
Je commence à regarder les solutions alternatives, tout est plein ou pas pratique, un copain me propose en alternative le trail des lavoirs mais complet aussi.
Puis, je vois ce Paris Eglises Tour, je me dis que c’est pas mal le départ de Notre-Dame et arrivée à la Madeleine avec passage devant pas mal d’églises sur le parcours, ça me semble sympa, et je ne réfléchis pas trop, je m’inscris.
Arrivée à une dizaine de jours avant le départ, on commence à recevoir de la communication pour le dossard et si on veut déposer des intentions de prières tout le long du parcours. Je commence à regarder plus en détails le site web, et je me rends compte que c’est sponsorisé par pas mal d’associations catholiques. Intérieurement, ça me fait rigoler, je n’y accorde pas plus de détails, mais on a quand même eu droit à :
· Prière du sportif / supporter
· Bénédiction par des prêtres au départ
· Nouveau testament du sportif
· Médaille miraculeuse à l’arrivée
· Messe à l’arrivée
Samedi, récupération du dossard (je me suis posé la question toute la journée s’il y avait un dossard 666) et dimanche rdv sur le parvis de Notre-Dame.
C’est plutôt bon enfant, ambiance plutôt « Manif pour Tous » que « Mariage pour Tous » mais rien d’ostentatoire. Pour chauffer le départ, une reprise d’Alléluia plutôt dansante (je ne connais pas l’artiste), j’allume ma playlist et la première chanson qui vient, c’est "Highway to Hell", ça doit être un signe 😊.
On déambule dans Paris : Notre-Dame↗️Panthéon➡️Odéon➡️Saint-Sulpice➡️Le Bon Marché ➡️Louvre ➡️Palais Royal ↗️Montmartre➡️Pigalle ➡️La Madeleine.
A l’arrivée, le speaker annonce 3500 participants (marche + course), je récupère ma médaille, je grignote 2/3 trucs au ravito, je me change et je m’esquive avant la messe !"