Récit de Marc Ferrand:
La première course du samedi, le 12 km, partie sous une pluie bien soutenue, a permis de prendre la mesure des parcours proposés, sans trop de visibilité sur les paysages malheureusement. Je laisse aux sangliers du 8,5 km le soin de conter leurs aventures du samedi soir car je me trouvais au même moment attablé, concentré sur ma préparation comme jamais, ayant préféré dialoguer avec une tête de veau (et je ne parle pas des personnes qui agrémentaient la tablée !) qu’avec nos amis sangliers.
Après une bonne nuit de récupération du trajet en voiture, c’est le jour J : départ à 9h30 pour 33 km de montées rudes sur un sol meuble de type terre de bruyère, de descentes parfois scabreuses, de passages dans les champs que je n’affectionne pas particulièrement et la chance d’avoir peu de pluie pendant la course.
Les forêts sont belles, le parcours aussi, même si, comme d’habitude, il est primordial de bien regarder où l’on pose les pieds si l’on veut éviter les ennuis. Après quelques 4 h de course, voilà enfin l’approche de l’arrivée, où mes petits camarades, assis au soleil (si, incroyable !!) m’encouragent pour les derniers mètres, juste le temps d’énerver deux concurrents que je double au sprint (vanité quand tu nous tiens !) et hop, je suis arrivé. Petite récupération au ravitaillement puis attente au soleil des natixiens encore en course, dont le valeureux Didier, parti pour les 72 km à 3h du mat’ et qui arrive en très bonne condition. Au final, je pense avoir bien préparé le marathon de Ljubljana d’octobre, même si les deux types d’effort sont très différents.
Marc"
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