Récit de Fred M.
Tout in haut de ch’Terrils -
chronique d’une victoire annoncée - Acte 3
29/09 Le Matin : Charenton – Valenciennes
Le premier objectif du
week-end : arriver à l’Estaminet pour un léger repas (welsh, flamiche aux
maroilles, fricadelle…) avant le second objectif, la course du soir :
« Les allumés ». Comme à l’habitude, un voyage en convoi rondement
mené avec nos pilotes favoris, Lionel et Bruno. Voyage ponctué par la créativité de notre cher
burôôôôh (pardon : la Jenlain) produire une chanson en 2h et chanter notre
œuvre à l’Estaminet. En résumé, ambiance festive et passionnée avec digestion
aléatoire. Direction retrait des dossards et préparation pour la course du jour
ou plutôt de la nuit.
29/09 Le soir : La course
« Les allumés » : 9km.
Belle course nocturne avec
ambiance locale au départ. Parcours agrémenté d’un Terril pour la mise en jambe
des courses du lendemain. Nos 15 « Allumés » font chauffer les
frontales. Top départ ! Allure modérée sur un terrain roulant, passage du
terril et course terminée par certains « Allumés » à 3’40’’ du km à
la frontale. Remarque d’un membre du bureau, dont la première lettre du prénom
est « E » et les trois dernières lettres « RIC » :
« C’était n’importe quoi ». Laurent, il restait de quoi manger à
l’arrivée, ce n’était pas la peine de se presser… Tout le monde se rassemble
pour rejoindre l’hôtel, manger et mériter une bonne nuit de sommeil.
30/09 Le matin : Les
courses «L’Authentique » 16km et « La sauvage » 25km.
11 inscrit(es) sur la course du
16km, 3 sur le 25km en solo et le très attendu « Acte 3 » : Le
match « Les Jedis des terrils » VS « Les MMA ». Duel pour gagner
la gaillette, le précieux de Bruno. Bruno, nous avons tous vus tes yeux
révulsés et tes blanches canines acérées à l’idée de ne pas remporter le prix.
Quel état pour ramener un caillou fraîchement peint qui sent le mazout…
La course
« L’Authentique » : 16km agrémentés de 3 terrils. Les reporters
du 25km se positionnent au départ pour photographier les runners en mauve.
10h00, top départ. 5 minutes avant l’horaire prévu. Tant pis pour ceux qui sont
à l’heure. On entend des « Allez Armen », « Allez Yoko »,
« Allez Nathalie », « Allez Luc »… ouppsss, c’était
pas le nôtre.
La course « La
sauvage » : 25km roulants, ponctués de 5 terrils. Les deux groupes
rivaux s’échauffent, se placent en pôle position ou presque. Les autres
participants, Fabienne, Didier, Lionel et Virginie sont disséminés parmi les
quelques 600 runners. 10h55, les hostilités commencent. Ça part fort, on joue
des coudes pour se repositionner auprès de ses coéquipiers. Quelques centaines
de mètres parcourus à vive allure sont vite remplacés par l’ascension de la
première bosse… en deux mots : on marche. Sitôt passée, Agnès, la
remplaçante de Nicolas, prend le lead du duel, Benoît et Fred se calent
derrière, se relaient. Bruno, Eric et Laurent suivent.
Tout le monde se rejoint aux seconds Terril,
qu’on gravit à l’aide des mains. La course reprend sur quelques longues
portions de lignes droites au travers la forêt du Haineaux ensoleillée pour
l’occasion. Agnès reprend le contrôle du duel endiablé, comme on dit
d’inch’nord : « Elle envoie du charbon ». Bruno, le possédé,
suit quelques centaines de mètres derrières, Il ne lâche rien, il transpire des
canines, il considère les runners environnent comme de potentiels
ravitaillements, mieux vaut ne pas être à ses côtés, vous l’aurez compris, il
est enragé. Eric et Laurent sont aux aguets. Les kilomètres s’enchainent. On avale
deux terrines, pardon Terrils, dont un qui surplombe la forêt, le spectacle est
magnifique. Les bénévoles annoncent : « 3ième femme »,
on comprend qu’Agnès est sur le podium. Elle accélère légèrement pour assurer
son classement. Les deux groupes adversaires sont proches, le graal, la
gaillette, est a porté de foulées. On gravit le dernier Terril, non sans
difficulté, la corde peut aider. Derniers segments de lignes droites. A 2km de
l’arrivée, Agnès ralentie, une douleur à la hanche oblige à ralentir, nous
l’encourageons. Elle se fera reprendre la 3ième place à 300m de
l’arrivée. 500m, C’est avec bon esprit que les deux équipes se rejoignent et
passent la ligne d’arrivée en 2h05min58s. Bruno est soulagé, il sait qu’il
pourra garnir l’allée du jardin avec son cailloux tant convoité, tant mérité et
si moche.
L’après course est festive, tant sur le podium que dans les douches, tout le monde se rejoint pour le repas local : la carbonade (du bœuf avec une sauce à base de goudron et des frites). La bière coule à flot. On profite du repas au soleil, gros kiffe avant de repartir pour la capitale.
Remerciement à notre cher burôôôh (sic, pardon). Une organisation sans faille et de la bonne humeur.
A bientôt pour un acte 4.
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