récit de Marc F., notre infatigable reporter chic de choc
Trail d’Alésia – 22 sept. 2019 :
"Et nous
voilà partis ce samedi 21 sept. pour une nouvelle aventure, prêts à livrer
bataille quelques 2071 ans après le siège d’Alésia. Un peu d’autoroute, un
restau-auberge avec de très bons produits et où tu te fais rappeler à l’ordre
si tu parles trop fort, un retrait des dossards au rythme local (c’est là que
tu vois que nous « parisiens » vivons à un rythme de crétins décérébrés…)
puis une visite du MuséoParc Alésia généreusement offerte par Nico pile la
journée du Patrimoine et enfin un rafraichissement bien mérité et direction le
restaurant du soir pour un bon repas d’avant course.
Après une bonne
nuit dans notre « hôtel de charme » (parce que construit avec des
arbres du même nom ?!), et nous voici réunis au petit déj à 7h tapantes
pour un départ d’Alise-Sainte-Reine à 8H30 pour nous, les 6 natixiens du 52 km
« La Vercingétorix », aux pieds duquel le départ est donné (les pieds
de la statue, ceux de Vercin ayant fini en prison romaine…). 8 de nos collègues
partiront un peu plus tard sur le 35 km et 5 autres sur le 17 km.
Là se termine la partie ludique du récit, la suite c’est d’abord une descente assez raide qui vous massacre les cuisses dès le départ, puis un passage au milieu du MuséoParc, sympa, un petit tour sur d’anciens rails de chemin de fer où aucune traverse en bois n’est à la même distance, moins sympa, puis des montées assez raides (1700m de D+ annoncés), de bonnes petites descentes en forêt, des traversées de champs grillés et avec une chaleur lourde quoique sans soleil la plupart de temps. Résultat : des crampes aux mollets et sur le dessus des cuisses dès le 18 ième km (?!?) que j’arrive à juguler en buvant encore plus et en ralentissant ma cadence de folie (moyenne de 9,2 km/h à ce moment-là…).
J’avance
tant bien que mal, pensant que ça allait être juste pour la barrière horaire du
30 ième, je fouille dans mon sac au mauvais moment et ne vois pas une
bifurcation alors que je suis seul… Un coureur qui était devant revient et me
dit qu’il y a 2 chemins et aucune indication, une coureuse qui est plus haut
sur le chemin fait demi-tour… mais un Ferrand ça ne fait pas demi-tour, surtout
quand c’est pour remonter sur 2 ou 300 m, alors avec l’autre coureur, nous
empruntons un chemin transverse qui se termine par une barrière au bout de
100m, nous traversons un champ après avoir passé les barbelés, nous les
repassons pour nous retrouver en pleine forêt, au milieu des ronces dont mon
pouce se souvient, à quatre pattes pour éviter les obstacles… Au bout de 20
minutes, nous finissons par miracle par retrouver un panneau indiquant le
chemin du 52 km et tombons sur le ravitaillement… Du 40 ième km !!!
Alors que nos montres en indiquent 30 !!! Nous avons sans le vouloir coupé de
10 km et sommes dans les 15 premiers !!!! Autant dire que la course est
finie pour moi, je fais un petit tour dans les bois de quelques km histoire de
me rajouter de la distance (fada !!!) et je reviens au ravito du 40 pour
terminer les 12 km restants.
Dans le
fond, ça a été une chance car je n’aurais pas fini, victime de crampes et/ou
éliminé sur barrière horaire… Bref, je recours jusqu’à l’arrivée, dernière
traversée de pré grillé, dernière montée vers Vercingé et arrivée sur la
distance que moi seul ait réalisée (et donc vainqueur sur MA COURSE
PERSONNALISEE, comment ça on fait pas ce que l’on veut ?!!). C’était un
peu frustrant au début de ne pas voir fait toute la course mais vu mon état, je
pense que ça m’a évité des soucis donc je prends. Mis à part Julien
(14 ième !!) que j’ai laissé passer après mon raccourci
involontaire, mes petits camarades arriveront après moi et mes 6h51 de course,
on en a bien bavé. Bravo à tous car c’était une course exigeante !!
Merci à nos
organisateurs pour ce we de course et de bonne humeur partagés !!!"
Bravo mon neveu, pour ce récit plein d’embûches.
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