mercredi 5 juin 2013

Transbaie - 2 juin 2013

CR de Frédéric Gibault, sur la Transbaie

"Pas de repos en baie de Somme.

Cette année ayant décidé de ne pas multiplier les courses et de ne pas augmenter les distances, je m’oriente vers des courses n’excédant pas le semi (les 26 KM de Verone seront l’exception qui confirme la règle).
Donc j’ai feuilleté mon catalogue la Redoute des courses à pieds et je suis tombé sur la Transbaie de Somme. Critères de choix : la distance (17 km), le lieu (je ne connaissais pas la baie de Somme), et la période (début juin). Je me suis donc inscrit en février/mars pour profiter de passer un week end au vert avec ma petite famille.
He bien je n’ai pas été déçu. Je rentre de cette course ravi. Elle est atypique de par son terrain. A 14h, dimanche 2 juin nous sommes partis de Saint Valery/Somme pour un aller et retour vers le Crotoy, le tout en traversant la baie. Les 3 premiers kilomètres sont courus dans la ville. Le public est nombreux et chaleureux, comme pour le départ du tour de France. Puis vient la descente dans la baie, et là les choses commencent à se gâter… Pour ceux qui l’ignoreraient, une baie c’est VASEUX (beurk…). La vase ça glisse,  on s’y enfonce parfois jusqu’à la cheville et ça pue. J’en voie déjà qui se disent qu’il faut être maso et ce n’est pas totalement faux. Le parcours dans la baie est tracé au dernier moment et varie chaque année. Il est balisé par des petits drapeaux (sponsor les pulls marin ST JAMES) posés par les commissaires de courses en même temps que la marée descend. Pendant toute sa partie aller, le parcours zigzague au gré des fossés, canaux, rivières.  Donc on patine, on s’enfonce, on se mouille jusqu’au genou, on tombe dans l’eau, on se met à genoux parfois pour s’extirper d’un fossé, ou sur le cul pour y descendre… Bref, un vrai parcours du combattant ! Arrivé au Crotoy, ravitaillement et petite boucle d’un kilomètre dans les rues pour faire demi tour et revenir dans la baie. Le retour est plus « roulant », en tout cas moins glissant qu’à l’aller et moins semé d’embuches. En plus, cette année le vent était de face à l’aller et donc…  de dos au retour (c’est bien vous suivez).
Le bouquet final de la course se passe en 2 étapes. La première c’est la sortie de la baie. Cela se traduit par un petit raidillon où la plupart finissent à genou pour grimper. D’autres, des copains potaches, marquent une posent pour tester les vertus de la vase Picarde sur le visage, les cheveux (pour moi c’est trop tard) et plus généralement sur tout le corps. L’apothéose, c’est enfin le gros kilomètre qui sépare la sortie de la baie de la ligne d’arrivée. C’est à nouveau l’arrivée du tour de France avec un public enthousiaste comme finalement assez rarement sur les courses.

Au final, après 1h32 minutes, je suis arrivé au bout des 17km (une semaine avant j’avais fait 3 km de plus, avec le même chrono à PSG…). Les organisateurs mettant un matériel d’épandage agricole (n’ayant jamais servi), tout le monde va à la douche pour se dévaser de la tête au pieds.
Vous l’aurez compris, j’ai aimé cette course, vous la conseille si vous souhaitez découvrir quelque chose entre le cross et le trail. Ah j’oubliais, il y avait quand même 6500 coureurs, et les trois premiers sont des kenyans à qui on avait du dire que la somme ressemblait à la vallée du rift.

Pour en savoir un peu plus allez ici : http://www.transbaie.com"

lundi 3 juin 2013

10km de Soissons (02) - 01/06/2013

Petit CR d'Emmanuel François du 10km de Soissons (02) ce samedi 1er juin 2013 :

"Il était écrit qu’à la Saint Justin, « bah, cours pas au mâtin ! » (avec l’accent picard…). Nous avons donc pris le départ du 10km soissonnais à 18h30 ce premier samedi de juin, entre amis, en famille (Me, Mr et le fiston). Nous avions perdu l’habitude d’avoir du soleil dans les yeux, et ben « paf ! » il a bien fallu s’y faire… Du goudron, du soleil et de la sueur pour ce tracé roulant de 5 km pour 2 boucles.
Après un départ en trombe dans les rues étroites aux abords de l’Hotel de Ville, mon souffle court s’est rappelé à mon bon souvenir entre le 3e et le 4e, freinant ainsi mes ardeurs de tenir un rythme optimiste de 14,5km/h… Limitation de vitesse obligée (je suivais un escadron de coureurs de la Police entouré d’une escorte de coureurs de la Gendarmerie…) sous peine de péter une durite prématurément. Revenu à un rythme plus conforme à mon niveau, j’ai bouclé la 1ere boucle en 23min. Mais la fatigue et la chaleur ne m’ont pas permis de reproduire ce temps sur la seconde partie. Au final, 48min35s pour ce 1er galop en mode ensoleillé de la saison. Ce ne sera pas le dernier ! Allez, c’est pas mal."

lundi 27 mai 2013

US Natixis supporter du PSG

Récit de Frédéric Gibault :

"Que l’on ne s’y trompe pas, nous ne parlons pas de foot mais bien de course à pieds. Dimanche matin 4 d’entre nous Didier S, Patrice V, Jérome V et moi même avions décidé de participer à Paris Saint germain « la course », jeune cousine « germaine » de Paris Versailles. Certes elle n’a pas encore la popularité de sa doyenne, mais elle en partage beaucoup de points communs. D’abord le type de relief. Paris Versailles a sa côte des gardes, PSG a sa montée sur le mont valérien, et ensuite la montée vers saint Germain. Paris Versailles arrive au pied d’un château, PSG également, certes moins prestigieux mais tout autant digne d’intérêts. Nous avons deux courses en ligne où le retour par RER est quasi obligatoire pour celui qui n’a pas d’accompagnateur ou n’a pas fait le choix de laisser sa voiture à l’arrivée avant de rejoindre le départ. Pour ce qui est du parcours, partir du bois de Boulogne et longer la seine sur ses deux rives est très agréable, pour une course parisienne.  Hier nous avons eu ce que je considère comme les conditions idéales : température d’environ 10 degrés au départ à 8h, et surtout pas de pluie, ce qui en ce moment, tient du miracle. Nos 4 mousquetaires du running ont donc parcouru les 20 km, chacun avec ses objectifs et ses satisfactions. Donc pour ceux qui hésitent l’année prochaine, partez découvrir cette course de printemps. "


mercredi 15 mai 2013

Ultra trail - Aventuriers du Bout de la Drôme 105 km - 12/05

Récit d'Eric Crosnier
"Je me suis engagé sur un Trail peu connu : les "Aventuriers du bout de la Drôme" sur le format phare de 105 km pour quelques 6.600 m D+.    
Le départ est donné de la ville de Crest, à quelques km de Die (mondialement connu pour sa clairette ....), à 3h45 du matin, une courte nuit ayant précédé ce départ dans le gymnase municipal sur tapis de sol et sac de couchage ... Le départ est donné en même temps que le format 67 km (parcours intégral en commun jusqu'à Saillans, "village étape" du 105 km).
150 coureurs s'élancent donc du pied de la fameuse tour de Crest. On nous avait prévenu lors du briefing, le terrain est gras sur les 20 premiers kilo ... on confirme, l'eau et la boue sont bien au rdv; pour le moment, peu de dénivelé... Les 20 km suivants, beaucoup plus sec, sont tout simplement somptueux : succession de monotraces serpentant le long de falaises impressionnantes, souvent à quelques mètres du précipice. Pas le temps de trainer, les barrières horaires sont très très courtes. Les premières vraies difficultés arrivent avec des pourcentages hallucinant, par endroit supérieurs à 20 %. L'arrivée à Saillans après quasi 12h de courses m’octroie de facto le titre de finisher du 67 km, si toutefois je n’allais pas au bout du 105 km.

Pas question d'en rester là et après un contrôle médical obligatoire et les soins de masseuses je repars sur les plus grosses difficultés du parcours. La montée au sommet du synclinal (voir sur le net à quoi ça ressemble) est terriblement longue, avec des portions ascendantes mais également descendantes entre 15 et 20 %. Au sommet du synclinal, une vision à 360 º, somptueux, sauvage, venteux ...  
mais pas le temps de faire du tourisme, il faut redescendre dans la combe du synclinal alors que la nuit pointe le bout de son nez; et là, c'est un paysage hors du temps qui s'offre à moi : une monotrace serpentant au milieu de gorges pendant près de 5 km. Les derniers km sont long, très long et c'est après 22h35 de courses que nous arrivons à Crest, à 2h20 du matin; quelques bénévoles (4 en fait, on les a compté) nous accueillent dans une ambiance toutefois très chaleureuse.
Au final, trail magnifique, très confidentiel, très bien organisé avec des bénévoles toujours disponibles, loin des grosses manifestations qui pour certaines tendent à s'éloigner de l'esprit de la discipline ..."



mardi 14 mai 2013