"Que l’on ne s’y trompe pas, nous ne parlons pas de foot mais bien de course à pieds. Dimanche matin 4 d’entre nous Didier S, Patrice V, Jérome V et moi même avions décidé de participer à Paris Saint germain « la course », jeune cousine « germaine » de Paris Versailles. Certes elle n’a pas encore la popularité de sa doyenne, mais elle en partage beaucoup de points communs. D’abord le type de relief. Paris Versailles a sa côte des gardes, PSG a sa montée sur le mont valérien, et ensuite la montée vers saint Germain. Paris Versailles arrive au pied d’un château, PSG également, certes moins prestigieux mais tout autant digne d’intérêts. Nous avons deux courses en ligne où le retour par RER est quasi obligatoire pour celui qui n’a pas d’accompagnateur ou n’a pas fait le choix de laisser sa voiture à l’arrivée avant de rejoindre le départ. Pour ce qui est du parcours, partir du bois de Boulogne et longer la seine sur ses deux rives est très agréable, pour une course parisienne. Hier nous avons eu ce que je considère comme les conditions idéales : température d’environ 10 degrés au départ à 8h, et surtout pas de pluie, ce qui en ce moment, tient du miracle. Nos 4 mousquetaires du running ont donc parcouru les 20 km, chacun avec ses objectifs et ses satisfactions. Donc pour ceux qui hésitent l’année prochaine, partez découvrir cette course de printemps. "
Bienvenue sur le blog de la section athlétisme de Natixis mis à jour par les membres du bureau de la section. Vous y trouverez les informations sur les courses rendez-vous, des reportages sur les courses passées pendant l' année. Faîtes vivre ce blog avec nous !
lundi 27 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
Ultra trail - Aventuriers du Bout de la Drôme 105 km - 12/05
Récit d'Eric Crosnier
"Je me suis engagé sur un Trail peu connu : les "Aventuriers du bout de la Drôme" sur le format phare de 105 km pour quelques 6.600 m D+.
Le départ est donné de la ville de Crest, à quelques km de Die (mondialement connu pour sa clairette ....), à 3h45 du matin, une courte nuit ayant précédé ce départ dans le gymnase municipal sur tapis de sol et sac de couchage ... Le départ est donné en même temps que le format 67 km (parcours intégral en commun jusqu'à Saillans, "village étape" du 105 km).
150 coureurs s'élancent donc du pied de la fameuse tour de Crest. On nous avait prévenu lors du briefing, le terrain est gras sur les 20 premiers kilo ... on confirme, l'eau et la boue sont bien au rdv; pour le moment, peu de dénivelé... Les 20 km suivants, beaucoup plus sec, sont tout simplement somptueux : succession de monotraces serpentant le long de falaises impressionnantes, souvent à quelques mètres du précipice. Pas le temps de trainer, les barrières horaires sont très très courtes. Les premières vraies difficultés arrivent avec des pourcentages hallucinant, par endroit supérieurs à 20 %. L'arrivée à Saillans après quasi 12h de courses m’octroie de facto le titre de finisher du 67 km, si toutefois je n’allais pas au bout du 105 km.
150 coureurs s'élancent donc du pied de la fameuse tour de Crest. On nous avait prévenu lors du briefing, le terrain est gras sur les 20 premiers kilo ... on confirme, l'eau et la boue sont bien au rdv; pour le moment, peu de dénivelé... Les 20 km suivants, beaucoup plus sec, sont tout simplement somptueux : succession de monotraces serpentant le long de falaises impressionnantes, souvent à quelques mètres du précipice. Pas le temps de trainer, les barrières horaires sont très très courtes. Les premières vraies difficultés arrivent avec des pourcentages hallucinant, par endroit supérieurs à 20 %. L'arrivée à Saillans après quasi 12h de courses m’octroie de facto le titre de finisher du 67 km, si toutefois je n’allais pas au bout du 105 km.
Pas question d'en rester là et après un contrôle médical obligatoire et les soins de masseuses je repars sur les plus grosses difficultés du parcours. La montée au sommet du synclinal (voir sur le net à quoi ça ressemble) est terriblement longue, avec des portions ascendantes mais également descendantes entre 15 et 20 %. Au sommet du synclinal, une vision à 360 º, somptueux, sauvage, venteux ...
mais pas le temps de faire du tourisme, il faut redescendre dans la combe du synclinal alors que la nuit pointe le bout de son nez; et là, c'est un paysage hors du temps qui s'offre à moi : une monotrace serpentant au milieu de gorges pendant près de 5 km. Les derniers km sont long, très long et c'est après 22h35 de courses que nous arrivons à Crest, à 2h20 du matin; quelques bénévoles (4 en fait, on les a compté) nous accueillent dans une ambiance toutefois très chaleureuse.
Au final, trail magnifique, très confidentiel, très bien organisé avec des bénévoles toujours disponibles, loin des grosses manifestations qui pour certaines tendent à s'éloigner de l'esprit de la discipline ..."
Au final, trail magnifique, très confidentiel, très bien organisé avec des bénévoles toujours disponibles, loin des grosses manifestations qui pour certaines tendent à s'éloigner de l'esprit de la discipline ..."
mardi 14 mai 2013
lundi 29 avril 2013
L'ardéchois (Trail) - 27/04/2013
Retour sur cette édition de l'ardéchois (Trail de 20, 34, 57 et 98 km)
Récit de Laurent Caraux :
"Week-end magique et météo magnifique !
La logistique parfaite du vendredi (TGV+ voiture+gîte) nous permettait d’arriver samedi matin à Désaignes sous les meilleurs cieux...
Façon de parler, car, après s’être strappés pour les uns, ou avoir posé avec Dawa pour les autres, c’est sous une pluie battante que nous entamions l’aventure du 34/57 à 08h00.

Les 10 km suivants nous font redescendre à 700m, pour entamer une remontée à 1200 au 27eme km. Le parcours magifique enchaine les sous bois-sombres, les zones ventées à découvert, et les vues panoramiques sur les éoliennes, vallées, châteaux et monts qu’on ne compte plus. L’arrivée au-dessus du château de Rochebonne et le passage qui suit au pied de la cascade sont inoubliables et nous imposent de ralentir l’allure pour profiter de la vue, et éviter la casse, car le parcours de plus en plus escarpé et glissant fait déjà quelques victimes (sans gravité).
Arrive le dilemme de la fameuse bifurcation du 29ème km : à gauche 57km, à droite : 34. Bizarrement, les GPS affichent déjà plus de 32 km et on découvre alors que le parcours a été allongé de 3km (mais quand on aime on ne compte pas).
Les courageux du 57 repartent donc pour une 3ème remontée bien raide de 500 à 1000m. Ceux du 34 entame une descente très glissante vers la cité médiévale de Désaignes. L’arrivée en toboggan dans une prairie en décomposition, où les fessiers auront bien amorti des corps fatigués mais électrisés par la perspective d’une arrivée proche (et par les clôtures électriques dont certains ont pu vérifier l’efficacité optimale par temps de pluie). N’oublions pas le 20 km qui avait lieu l’après midi, où la météo avait décidé de se calmer (un petit peu...).
Après un boeuf grillé l’après-midi, nous assistions le soir en mangeant à un spectacle de magie à faire pâlir M. Houdini : un week-end “magique”."
Récit de Marc Ferrand :
« Partis de Paris le 26 avril au matin, les treize coureurs engagés sur le trail de « l’Ardéchois » ont découvert le gîte du bout du monde, perché dans la montagne, une demeure et un endroit magnifiques !! Puis ce fut notre première visite à Désaignes, mondialement connue pour… euh… mondialement connue ! Récupération des dossards puis pasta party très bien organisée. Retour au bercail et dodo. Réveil vers 6h pour le petit déj avant de regagner Désaignes sous une pluie battante et un départ à 8h d’environ 1500 coureurs pour les 34 (+3 = 37 cette année !) et 57 km. Les côtes sont dès le départ assez raides mais sur un chemin praticable puis un véritable bourbier s’étale sous nos pieds, quand ce ne sont pas les coureurs qui s’étalent !! Et cerise sur le gâteau, le froid et l’altitude (1200 m) transforment la pluie en neige, qui tient au sol, nous cingle les yeux dans certaines portions mais ne recouvre tout de même pas la boue qui jalonne le chemin que nous empruntons. Après le premier ravitaillement salvateur, soit après 22 km de course jalonnés de superbes paysages et notamment le château de Rochebonne suivi du passage de la cascade, le froid et l’humidité nous transpercent et les mains se réchauffent difficilement, même en plein effort. Étant données les conditions de course, 37 km suffiront au bonheur de la plupart des Natixiens, deux de nos représentants ayant le courage d’effectuer 57 km dans ces conditions. Une course âpre et dangereuse mais belle, à refaire dans des conditions plus favorables avec toujours une ambiance aussi sympa dans l’équipe, agrémentée de nouvelles personnes. Un grand merci à nos organisateurs et trice !! »
mardi 23 avril 2013
Trail des Lavoirs (21/04)
Retour sur le Trail des lavoirs, en Vallée de Chevreuse, par Nhan Nguyen
Un trail effectué en trio et en 3 boucles de 21km, 15km et 29km, le tout en 7h05. Rencontre avec Christian et Stéphane au départ du 29km. Les chemins ont bien séchés, comparativement à la course VTT de la Jean Racine effectuée le WE dernier sur pratiquement les mêmes tracés. Sur le 29km, j'ai encaissé 800m de dénivelé positif, et consommé 1,5l d'eau emporté (limite car pas de ravitaillement sur les parcours). A noter la traversée obligatoire d'une buse sous la route (à déconseiller aux claustrophobes).
"Temps idéal, ensoleillé et tempéré, pour courir dans la superbe vallée de Chevreuse, serpentant les collines, traversant les prestigieuses abbayes et châteaux (Madeleine, Breteuil, Méridon et Vaux de Cernay) et suivant l'Yvette et ses multiples lavoirs.

Une course de trail à référencer, très bien sur l'organisation et fléchage des parcours, bonne animation et ambiance dans les stands (on a eu droit à une dégustation de la bière locale, très rafraichissante en fin de parcours), et de superbes spots, paysages et reliefs de la région traversée."
Nhan Nguyen
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