Un endroit fantastique, un parcours sauvage et technique, un
décors magistral et une fidèle culture du trail . On s’élance de Millau, pour
grimper rapidement sur les Causses, terrible sélection mais cela permet
également de fluidifier le peloton. Au-dessus de ces grandes falaises, on
découvre la vallée avec en toile de fond le viaduc de Millau, et les ravins qui
entaillent ce plateau. On progresse ensuite dans les grandes forêts de
résineux, à travers de beaux sentiers techniques. Le terrain est changeant,
sablonneux, caillouteux, escarpé. Les vues plongeantes sur les corniches sont
spectaculaires, les couleurs des arbres et des feuilles sont saisissantes en cette
période d’automne. Mais, les longues et fortes montées m’ont épuisées (pas
l’habitude de fréquenter ce type de terrain en région parisienne). Pas facile
de relancer la machine tout de suite, arrivé au sommet. 3 ravitos sur le
parcours, le 1er au km14 mais juste un point d’eau (je ne me suis
donc pas arrêter car j’avais des réserves en eau), mais malheureuse tactile car
j’ai dû attendre le km24 pour avoir un vrai repos et ravitaillement. Mais, les
approvisionnements sont symboliques : eau et biscuit. Il m’a fallu
attendre le 3ème ravito au km30 pour accéder aux festins :
boissons énergisants, gazeux, une soupe chaude, de multiples pâtés et
saucissons, des fruits… Le réservoir bien rempli et les batteries rechargées
pour la dizaine de km restante. Enfin, une mémorable finale très aérienne,
toute en descente dans une corniche, dans le noir (nuit tombante) car j’avais
oublié ma lampe frontale, l’impression de flotter sur les caillasses, tout en
fixant dans la mire le point lumineux du stand d’arrière.
Nhan N'Guyen
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