« Le
voyage vers le Jura fut un peu long (route coupée en fin de voyage), le
logement quelque peu spartiate mais quelle course.
J’ai
apprécié chaque seconde de ce trail humide, boueux et montagneux de 36 km, pleinement
conscient de la chance de pouvoir participer à ce genre d’événements !!
Bien
sûr c’est dur parfois et l’idée d’un abandon m’a traversé l’esprit (enfin ce
qu’il en reste) aux alentours du 5ème km, la cuisse gauche me
lançant à chaque pas sur une (rare) portion de bitume offrant la possibilité
d’augmenter ma moyenne famélique.
Mais
quelques bains de boue plus tard, avec deux belles gamelles à mon actif, et des
ascensions puis descentes scabreuses qui ont (sur)chauffé les muscles, les
douleurs initiales disparaissaient au milieu de la classique fatigue de course.
Une
montée vers la Dôle de toute beauté dans un long serpentin de coureurs et un point
de vue à 360° au sommet, des traversées de pistes de ski ou plutôt des
remontées puis des descentes de ces pistes. Le temps (réparateur) de quelques
photos et je file (sic !) vers l’arrivée.
Ces 36
km ont passé vite, des courses comme ça j’en redemande !! Bravo à tous les
Natixiens (8 sur le 36 km, 3 sur le 23 km et 1 sur le 10 km) et un éternel
merci à nos organisateurs(trices) !!! »
Le 36 km et 2 000 m de D+ par Fabienne
Et bah non ! les orages qui sont
tombés les jours précédents le trail ont planté quelques petites graines
d’angoisse parmi les participants. Nous sommes arrivés samedi midi à Morez, le
soleil a quand même pointé le bout de son nez.
Après un bon déjeuner diététique (escalope
au comté accompagné de frites et de haricots verts…on n’est pas venus pour
gagner, hein !) nous avons rejoint notre lieu de villégiature, l’Ecole des
neiges de Lamoura et sa piscine.
Mettez 5 personnes dans une piscine avec
quelques balles et la régression est assurée, nous voilà comme des gamins à se
lancer la balle pendant 30 minutes. Echauffement des épaules en vue d’une
utilisation intensive des bâtons le lendemain.
A l’école des neiges, l’heure c’est
l’heure : à 19h à table pour savourer un autre repas diététique : la
fameuse Morbiflette (tartiflette avec du Morbier). C’est bon mais c’est
gras ! c’est sûrement pour ça que nous n’avons pas fait de podium J
La pluie est tombée toute la nuit non-stop,
au réveil les mines ne sont pas à la fête mais au moins nous ne subirons pas la
chaleur !
Direction Les Rousses pour déposer la
voiture à l’arrivée. Un petit coup d’œil à l’arche d’arrivée: « rdv dans
quelques heures !».
Nous montons dans le bus pour rejoindre la
ligne de départ située à seulement quelques kilomètres, nous ne prendrons
pas exactement le même chemin en retour avec un détour par la Suisse.
Après une longue attente le départ est
donné à 9h15, le soleil n’est pas au RDV mais au moins il ne tombe pas des
trombes d’eau. C’est parti pour 36 km, la route est longue et elle est surtout
très pentue : 2000m de D+ ! les bâtons sont de la partie et c’est
tant mieux car ils aident à franchir les longues montées en épargnant les quadriceps.
Je pars cool et je marche dès que ça monte en mode fast hiking, l’idée c’est
d’arriver fraîche (je ne suis pas venue pour souffrir, OK ?).
La première partie en sous-bois nous
protège de la pluie qui semble tomber, nos pieds ne sont pas épargnés :
boue, passage de ruisseaux, gazon détrempé, etc. Ce n’est pas sans
rappeler un certain Trail Ardéchois d’il y a quelques années ! Ca grimpe
mais ça ne descend pas beaucoup, tant mieux je préfère monter ! 1er
ravitaillement à 14km, tout va bien. Le prochain est au 22ème et je
sais qu’après il y a un gros morceau avec le passage en Suisse par la Dôle. La
vue se dégage et le soleil commence à pointer le bout de son nez, à l’approche
du 22ème j’aperçois la Dôle à plus de 1600m d’altitude.
Je reprends des forces au ravitaillement et
zou direction la Dôle ! Pioooouuu, c’est pas le profil de l’ile de France
mais j’adore, petits pas en rythme avec les bâtons : doucement mais
sûrement !
Arrivée en haut il faut prendre le temps
d’admirer le paysage, c’est aussi pour ça qu’on aime les trails ! La
première partie de la descente réveille quelques douleurs au genou, je descends
comme une empotée, comme d’habitude. Une nouvelle grimpette pour terminer la
balade en Suisse avant d’attaquer une interminable descente, une grand-mère en
déambulateur l’aurait descendue plus vite.
L’arrivée approche, j’aperçois Benoit qui
va m’accompagner sur les 300 derniers mètres. Un petit clin d’œil à l’arche
d’arrivée sous laquelle je suis passée en 7h02.
Week end réussi, tous finisher ! »
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