mercredi 5 avril 2023

Trail de Cheverny par Marc F (01/04/23)

Petit récit de notre (Tintin) reporter Marc F .. Marc, c'est le 2eme en partant de la droite


"Courir un premier avril, cette bonne blague, avec le handicap d’un mollet douloureux en ce qui me concerne et sans entraînement qui plus est, là la blague confine à l’inconscience voire au suicide sportif… masochisme quand tu nous tiens…

Nous voilà donc en partance autoroutée de Charenton, à 12 coureurs (+2 comme sur les photos du midi), vers Cheverny et le retrait des dossards. Puis soirée d’avant course karaoké pas toujours OK (oreilles sensibles s’abstenir !) dans la pizzeria située à 50 m de l’hôtel et direction une bonne nuit avant d’aborder les différentes courses du samedi (34,7 km de trail pour la plupart d’entre nous, et 63 au programme pour notre courageux du jour, Julien). Prise de navette à 8h pour un départ de course à 10h en amont de Blois, sur les bords de Loire, pour ensuite courir jusqu’à Cheverny. Je passe sous silence les pérégrinations des voitures A et B nous conduisant sur la ligne d’arrivée tandis que la bétaillère du gars Marraud nous conduit de cette même ligne d’arrivée, empruntée au départ donc, jusqu’à la navette ô combien matinale qui nous permettra d’attendre plus d’une heure et demie dans une tente exiguë proche de la ligne de départ, le tout après avoir pris une bonne saucée à l’arrivée de la navette proche du départ (pas clair, moi !?!). 

10h enfin, ma montre ne démarre pas, moi si, très lentement. La longue colonne s’ébranle (non ce n’est pas grossier) et je me retrouve très vite en fin de peloton, ah bah non, y a plus de peloton… Je pose le pied droit avec le maximum de délicatesse à chaque foulée pour ne pas brusquer mon mollet récalcitrant, ça se passe bien, la douleur est supportable et l’avantage c’est que je ne sens plus mon tendon d’Achille habituellement douloureux sur l’autre jambe. Oui, je sais, c’est moche de vieillir. Le plus dur est fait après les montées et descentes enchaînées (mais libres) et proches du départ, en dévers qui plus est et dans des chemins glissants de boue, et parfois allongés pour certains concurrents. Quelques passages dans les bois, superbes, un peu de marche pour juguler les crampes liées à ma préparation fantomatique, un concours d’escargot avec quelques autres concurrents à la peine eux aussi, c’est long un km quand on avance plus…


 L’allée magistrale du château de Cheverny (ti(e)ns-ti(e)ns !) bordée de cèdres gigantesques puis le parc du château avec ses milliers de tulipes, ses œufs de Pâques géants (divaguais-je, allucinais-je ?), un dernier virage et l’arrivée, enfin, les nerfs à vifs de m’être forcé à courir sur les 8 derniers km. Je ne pourrai vous conter les exploits de mes petits camarades le lendemain car un volet trop occultant ne m’a pas permis de m’éveiller à temps pour les voir s’ébattre de nouveau sur les routes du semi post-trail (semi que j’ai décliné, le masochisme a ses limites même si avril est la saison du semis). Bravo à toutes et à tous pour vos performances respectives et respectables pour la plupart, et merci pour cet excellent week-end partagé entre coureurs de bonne compagnie. Je termine par une mention spéciale à nos organisatrices et teurs !!"


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