Par Karen :
"Retrouver la balade des maisons d artistes
Bienvenue sur le blog de la section athlétisme de Natixis mis à jour par les membres du bureau de la section. Vous y trouverez les informations sur les courses rendez-vous, des reportages sur les courses passées pendant l' année. Faîtes vivre ce blog avec nous !
Par Karen :
"Retrouver la balade des maisons d artistes
Dimanche 21 septembre nous étions une petite dizaine à partir sur les traces de 12 maisons d'artistes Parisien (https://www.paris.fr/pages/une-balade-a-velo-a-la-decouverte-des-maisons-d-artistes-ca-vous-dit-26974). 25km, rythme cool, bonne ambiance, certains choisirent une tenue étonnante pour cette activité….
J'ai réussi à avoir les retours de plusieurs
artistes sur notre sortie, étonnant non ?
Dalida :
Dans ma robe scintillante, chantant
"Bambino" tout en les voyant passer... Avec un petit air de jalousie,
je dirais : "Mais, où sont vos paillettes ?!" Mais je les admire, ces
sportifs du dimanche, à la recherche d'un souffle, d'un rythme, d'une mélodie
qui leur appartient. Ah, si j'avais su qu'en courant, on pouvait toucher le
ciel ! Mais je préfère le faire avec des talons hauts, darling.
"Et si on prenait le temps de s’asseoir sur un
banc, avec une guitare et un bon vin ?" La vie n'est pas une course, mais
une belle chanson à fredonner. Ça me fait rire de les voir, ah ces coureurs,
ils pourraient bien être des personnages de mes propres histoires. Et qui sait,
peut-être qu’un jour, l'un d'eux écrira une chanson sur un poète fatigué qui
préfère le jardin au bitume.
par Viet
Faisant partie du système de
course TORX, le TOR100 est considéré comme le petit frère à côté de ses grands
frères comme le TOR130, le TOR330 et le TOR450. Cette course a lieu chaque
année dans la vallée d'Aoste en Italie, sur le flanc droit du Mont Blanc (Monte
Bianco), avec ses cols à plus de 3000 m qui permettent d'admirer la nature
majestueuse dans toute sa splendeur.
Apres le col de Champillon, une
longue descente roulant qui nous amenait au Saint Rhémy en Bosses km77 et déjà
6000mD+. Bien sûr, une région aussi magnifique ne peut manquer de délicieuses
spécialités culinaires : le Jambon de Bosses, le vin de la Vallée d'Aoste, des
produits que la nature et l'homme ont créés dans ces hautes montagnes. Le
Jambon de Bosses est l'un des jambons les plus délicatement produits en Italie,
avec un temps d'affinage d'au moins 2 ans en cave. La saveur du Jambon de
Bosses est très délicate, riche en arômes d'herbes des montagnes, sans goût
salé mais avec une légère douceur en finale. Les bouteilles de Les Cretes,
Anselmet, Chambave Fumin, Muscat, produites à partir de vignobles situés à plus
de 900 m, vieillies et stockées dans des caves à plus de 1200 m d'altitude,
offrent des arômes floraux caractéristiques des montagnes, un corps équilibré
et extrêmement plein. Quelques photos biodiversifiées local 😊
Encore 25km avant la ligne
d’arrivé mais avant ca, il y a un montre, une icone de cette course le col
Malatra à 2921m, km88, 7400mD+ , connu par le froid, le vent glacial à passer
via une ascension de 1500mD+. Je l’ai passé en plein nuit donc pas de photo (1h
de sieste avant la montée est bien utile) , cette photo vient d’une amie qui
l’a pris 6h plus tard.
Avec une récompense bien méritée,
au resto à coté du château de Fenix.
Les forums USN se sont tenus les 16 et 23 septembre sur les 2 sites des Tours et Liberté 2. Un RDV important pour faire connaitre notre section et recruter de futurs adhérent-e-s !
Crans-Montana / Wildstrubel – 113km / 6 600D+
La montagne c’est
comme un marathon : ça se respecte !
Objectif de l’année : un ultra dans les Alpes suisses
Ça sera notre 4ème plus grosse course (après la
TDS, l’UTMB et la Diagonale des fous).
Malgré l’expérience, chaque course est une leçon ! Et
je vais en prendre une belle…
Le profil de la course est une succession 4 grosses ascensions
à plus de 2 200m d’altitude (950, 1 100, 1 250 et 1 800D+) et la même chose en
descente :
L’appli « LiveTrail » est vraiment bien
fait : en fonction du « ranking » on a une projection /
estimation de notre temps de course (soit 26h pour nous) et puis il ajuste en
fonction des temps de passage et réestime pour les checkpoints suivants !
Cela nous permet essentiellementde nous projeter sur la
durée des ascensions.
Officiellement, notre objectif est de faire sous les 25h,
officieusement sous les 24h…
La météo est avec nous : température minimale de 10°C à
2 000m d’altitude et 25°C au plus chaud à 1 500m ! Le top 😊
Le départ est donné à 22h20 (dans le dernier sas, faute de
course et donc de points…), sous une belle nuit étoilée et nous partons à 4
avec pour objectif de courir ensemble au moins jusqu’au 23ème.
Puis la 1ère ascension me surprend : elle
n’est pas si « facile » que ça mais c’est censé être la moins
raide ! Elles sont comment les autres ???
23ème kilo : 705ème, 2h10 de
course
Le 1er copain saute au 23ème,
vomissements, nausées…
On repart à 3 et je n’arrive toujours pas à me réveiller !
Pour la 1ère fois de ma vie, je m’endors en
marchant et par 2 fois. Incroyable sensation ! On marche en file indienne,
je fixe le sol et paf je me tape un arbre ! J’ai fait un tout droit, je
suis sorti du sentier sans m’en rendre compte… Idem quelques minutes plus tard
sauf que c’est mon pote qui m’interpelle et me ramène sur le chemin !
Je flippe un peu car on est sur du faux plat montant, je ne
risque pas grand-chose mais va vraiment falloir que je me réveille car en
altitude les risques sont bien plus grands !
Cette sensation de paupières lourdes, de lutter contre la
fatigue me soûle car ce n’est que la 1ère nuit, le début de la
course ! Je ne comprends pas et je m’interroge toujours…
Bon, je profite de la magie des frontales, ce serpentin lumineux
qui évolue lentement et pour le moment sûrement.
44ème kilo : 664ème, 7h19 de
course
Comme par magie, mon corps se réveille au rythme du levée de
soleil ! Ça fait trop du bien… Enfin je me sens en forme !
Le paysage se livre à nous.
On a fait la moitié mais pas le plus dur !
On se donne 1h max au ravito pour se changer intégralement,
manger et faire le point. J’ai les
cuisses complétement saturées, je suis cramé…
Mes potes ne sont guère mieux que moi. Le 3ème équipier
décide de rester un peu plus pour dormir.
On se retrouve à 2, comme d’habitude et on décide de continuer,
step by step, à l’expérience, au mental…
On remballe vite fait et on repart sans trop réfléchir,
parce que trop cogiter ce n’est pas bon !
Je ne lui avoue pas mais je n’ai aucun doute : je ne me
vois pas la finir ! Pffff…
Dans ma tête je sais que je vais exploser mais je me fixe
comme objectif de l’accompagner le plus loin possible !
On n’évolue pas trop mal et on avale les 2 bosses en
profitant au maximum du paysage. Car il faut bien admettre que l’environnement
est magnifique : les montagnes, les plaines mouchetées de chalets en
contrebas, le ciel bleu. C’est d’un calme et d’une paisibilité…
Nous voilà au pied de la dernière ascension : 10km pour
1 800D+ et je suis encore vivant 😊
Un 1ER tiers dans la forêt avec quelques bons
pourcentages mais ça passe d’autant plus qu’il y a de quoi s’en mettre plein
les yeux !
Le dernier tiers est dré dans le pentu et je ne vois jamais
le point culminant. C’est usant, déprimant…
J’ai la tête qui tourne, je commence à voir quelques
étoiles. Je suis obligé de faire des pauses de quelques secondes pour récupérer
mon cœur et soulager les cuisses… C’est encore plus interminable… Le dernier
truc auquel je m’accroche c’est l’estimation que nous donne LiveTrail, à savoir
2h50 de grimpette.
Finalement, on atteint le sommet au bout de 2h30 et il fait
encore jour… Petite satisfaction…
93ème kilo : 529ème et 20h16
de course
On s’équipe vite fait pour la redescente et la nuit mais je
suis vraiment à bout de force.
Purée, 30 bornes de descente !
La 1ère partie de la descente est du même acabit
que la montée : raide et caillouteuse ! C’est bien technique mais
cela m’oblige à me concentrer, à penser à autre chose que la fatigue. On arrive
quand même à bien trottiner car la descente me coûte moins en énergie que la
montée.
Plus que 20km… Cela fait bien longtemps qu’on ne se parle
plus trop, la nuit est tombée et le halo de la frontale me met d’un état hypnotique :
c’est reparti, je suis dans un état second, les yeux tombent…
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs des 15 derniers kilomètres
à part un sentier en faux plat descendant, plutôt roulant… On alterne marche
rapide / trottinement.
Pour la fois de ma vie en course et la 2ème fois sur
cette course j’ai des absences, des trous, mon cerveau se met en « off »
et se remet en « on » sans savoir combien de temps j’ai été en « off »…
Un manque total de lucidité, vraiment flippant !
Heureusement que mon pote est derrière et me surveille…
L’arrivée en 24h19 et 499ème
Je pensais avoir fait le nécessaire avec :
-
Un entraînement régulier : des semaines de
4-5 entraînements
-
Du spécifique (D+ et renfo) et des fractionnés
au seuil
-
Du volume : des sorties longues de plus 3h
bien vallonnées
-
Une bonne
course de prépa dans le Massif Central (70km pour 3 300D+) qui nous a bien mis
en confiance
-
Un dernier mois à vivre comme un mormon :
pas d’alcool, pas de soirée, pas d’apéro et au lit à 23h max !
Mais force est de constater qu’il nous a manqué :
-
De vraies sorties en montagne, en situation
réelle, avec de lonues ascensions sur de forts pourcentages (la sortie de 50D+
en mode hamster c’est bien mais cela a ses limites)
-
On n’a pas assez appréhendé l’exigence de ce
type de course en montagne, on ne s’est pas assez projeté mentalement. On est
parti « la fleur au fusil », fort de notre expérience et confiant de
notre prépa physique…
Mais bon, on l’a fait et je retiens :
-
Que pour une fois j’ai fait preuve de mental
-
Que l’expérience ne suffit pas
-
Qu’il n’y a rien de plus sympa que courir avec
des potes !
Le classico PicNic de la section Athlé s’est déroulé le
20/06 avec présence des sections Triathlon et VTT de l’USN et AS BPCE VTT .. Un
chouette moment convivial sous le soleil avec la présence de nos coachs du
Footing.com Pierrick et Antoine
Le Grand Trail du
Saint Jacques – 82km / 3 300D+
1er objectif de la saison avec cette course de prépa et 1er
course depuis 3 ans…
La prépa n'a pas été top à la suite d’une tendinite au
tendon d'Achille qui me gêne depuis mars.
Du coup, ça été des footings vallonnés sans trop d'allure,
des séances de côtes et un peu de PPG sans trop forcer sur les mollets.
Le point noir de ma prépa c’est aucun petit trail, pas même
une sortie aux 25 bosses. Ma sortie la plus longue est un 25km…
Le parcours ne semble pas trop exigeant avec de longues
côtes mais pas trop techniques. On va voir comment le tendon se comporte.
On part à 4 (Vavon, Ben et pour la 1ère fois William).
Faute de course et donc de points : notre index UTMB
est à 0, du coup on part dans le dernier sas.
L’avantage est que l’on peut dormir 1h de plus pour la dernière
navette, l’inconvénient est que l’on sera dans la masse et devoir remonter sans
trop être gêner mais cela nous permettra aussi de ne pas partir trop vite…
L'objectif est de rester à 4 jusqu'au 20ème avec Vavon puis
de rester et finir à 3.
La journée s’annonce très chaude, +30° : le kit
canicule est activé.
8h50 c’est le départ de notre sas. On s’élance à 4 direct
sur un long faux plat depuis le village de Monistrol d’Allier (très joli).
On part prudemment, il ne fait pas encore trop chaud, la
route est suffisamment large pour ne pas créer de bouchon mais on trottine
quand même les uns à côté des autres.
Dès le 4ème, Vavon est derrière mais on décide de
suivre notre allure…
Je me sens surprend à boire toutes les 5’ quelques gorgées d’eau
aussi tôt dans une course et aussi fréquemment.
On arrive au 1er ravito du 11km, on fait le plein
des flasques ; un peu de saucisson/fromage et on repart.
Longues descentes pas trop casse pattes et un gros coup du
cul à 20% qui nous amène doucement au 20ème. On remonte petit à
petit et on voit déjà quelques coureurs mettre le clignotant et s’allonger. Va
y’avoir de la casse avec la chaleur…
Avec William et Ben ça tourne bien, même rythme et on ne
sépare jamais de plus de 50m, à tour de rôle devant ou derrière !
Je prends un éclat au 28ème, le cardio qui monte,
la tête qui tourne un peu, et comme par magie je tombe sur Arnaud de la section
qui est dans le même état. On lève le pied, on discute sur quelques
hectomètres, ça fait du bien.
Gros ravito au 32ème sur la place du village
autour du monument au mort. Pas d’ombre, c’est la guerre pour accéder au
ravito, pour s’asseoir…
On se pose quelques minutes au cul d’un camion et là Ben
avoue être dans le dur, en surchauffe… Il serre les dents et on repart.
On rentre dans la partie que j’appréhende : 20km de
côte, de faux plats montants…
Finalement, comme on est en hauteur il y a un peu d’air et
on trottine toujours en file indienne. Ce n’est pas si dur et comme on monte à
allure modérée on relance assez bien !
On arrive dans un village avec une fontaine, Ben stoppe, me
demande de remplir ses flasques et part s’allonger quelques minutes à l’ombre…
Pas top !
William va bien pour le moment et ça l’arrange aussi un peu
de se poser.
On perd quelques minutes mais la course est encore longue.
On arrive au gros ravito du 48ème avec plat
chaud. On se donne 30’.
Ben se rallonge, je mange, m’étire, papotte avec William.
L’ambiance est bizarre : du monde, chacun prend son temps, beaucoup dorment et/ou vomissent ☹
Ben va un peu mieux, a réussi à boire et manger. On repart…
On se remet à grimper pour accéder au point culminant, ça
grimpe fort +30%, pas long mais bien raide.
Je suis agréablement surpris : le fait d’être encore et
toujours en file indienne nous oblige à ne pas monter trop vite et donc d’être
en mesure de relancer direct en haut en courant alors que pas mal de coureurs s’arrêtent
et récupèrent…
On prend des nouvelles du Vavon, qui n’est vraiment pas
bien, nausée, pas capable de s’alimenter ni boire…
Il sera rattrapé par la barrière horaire au 48ème
comme 50% des abandons…
C’est parti pour 15km de descente, faux plat descendant. On
enchaîne bien, on court, les km défilent.
Jusqu’au 60ème le parcours est plutôt
sympa : des bois, un sentier pas trop technique, de jolis points de
vue !
Reste 20km enfin !
On l’attendait ce panneau mais William commence à être dans le dur, souriant mais il tique un peu. On fait le yoyo tout en trottinant, on essaie de ne pas perdre trop de temps sur cette partie roulante, qui n’est pas vraiment top car on longe des champs sans intérêt.
De mon côté, ça va !
Quelques points de côté qui me gênent en courant (trop bu de
St Yorre mais il le faut) et le fait d’attendre William en marchant un peu me
convient bien. Le tendon me laisse tranquille, ça tire un peu de temps en temps
mais largement supportable ! Ouf…
Plus que 10km, avec 3 bosses assez raides, pas longues. On
ne s’arrête pas trop au ravito, juste de quoi refaire le plein d’eau, de St
Yorre, du saucisson/fromage et tuc (ce combo c’est la vie !).
Toujours des gars en vrac, allongés…
Depuis le 30ème on est dans les 600, on essaie de
viser le top 500. William trottine toujours mais de moins en moins vite, il
serre les dents et s’accroche !
On n’insiste pas trop ! Le but est de finir tous les 3
et avec du plaisir !
A 5km de l’arrivée un dernier ravito avec 2 camions de
pompier et 2 gars sur civière ! C’est moche si près de l’arrivée… On trace
directe !
Je suis un peu vexé de devoir sortir la frontale… On pensait
mettre 12h… Mais quitte à l’avoir porté 75 bornes autant la mettre et ne pas
prendre de risque.
Ces derniers kilos passent bien, succession de petites côtes et descentes qui permettent de garder un rythme sans trop réfléchir (même si comme tout le monde « j’en ai marre ! C’est quand qu’on arrive ? »)
Le Puy en Velay : 2km en ville, on accélère un peu,
William nous insulte… Tant qu’il parle c’est bon signe 😊
Plus que 500m de côtes pour accéder à la cathédrale, bonne
ambiance, c’est vraiment sympa cette arrivée !
Pas de gros coup de dur pour ma part alors que je pensais
vraiment en baver au vu de la prépa mais le fait d’être sous régime tout du
long et surtout de ne pas craindre la chaleur a été bénéfique !
Très sympa, pour une fois de courir à 3 même si dans
l’absolu faut gérer les coups de moins bien de chacun qui n’arrivent jamais en
même temps, on perd un peu de temps mais c’est cool d’avoir toujours 2 gars sur
qui compter !
De toute façon courir seul ne m’intéresse pas, je ne sais
pas faire avec mon mental de chip…
… Et comme dirait l’autre « à plusieurs on va plus
loin » !