mercredi 1 octobre 2025

Paris à thèmes par Karen (21/09/25)

Par Karen :

"Retrouver la balade des maisons d artistes


Sacrée journée prévue que ce 21 septembre
Outre le fait que ce soit les journées du patrimoine auxquelles je n’ai pu m’inscrire pour diverses raisons , il y avait avant tout l’emménagement de ma grande dans son « placard » au 8 -ème étage sans ascenseur… et c’est donc en tenue de randonneuse avec un sac à dos de ville que j’ai retrouvé les « copains d’abord » chez Georges … avec quelques décamètres de dénivelé dans les pattes ( non comptabilisés sous Strava)
Et là je vois ce petit groupe qui m’attend villa Florimont et un détail m’interpelle sauf un (ahhh Jimmy toi aussi 😘)… on dirait qu’ ils courent … mince … euh … comment dire … j’ai bien les baskets de running aux pieds ( celles qui ont 900 km au compteur 🤔)… mais le reste de la tenue a plus de la randonneuse citadine prête à dégainer la Navigo à tous les coins de rue que celle de la runneuse aguerrie avec ces bidons silicone … et c’est donc dans ces conditions que notre breton de Nico m’apprend que la « balade » est un blabla run découverte … ma foi pas grave … trop contente de les retrouver je m’y attelle … je transforme ma marche sur la montre en course puis en entraînement (autant en profiter pour continuer ma prépa pour les 10km (ou semi ???? Suite au prochain récit…)
Et hop c’est parti pour retrouver une impasse conçue par Auguste Perret (architecte qui a su marquer Amiens … je ne dirais pas forcément embellir mais là dans Paris c’est plutôt réussi)



Et on en profite pour admirer une expo en plein air villa Seurat (14e) parmi les plus belles villas art déco et entendre les bénévoles aborder la vie de Chana Orloff ( je pense aussitôt rôti de veau et j’ai faim… )et en plus les poulets rôtis embaument notre « balade »
On croise la table de 1000 convives mais on continue … direction rue Daguerre (encore des poulets rôtis et en même temps il est presque 12h)
Et hop j’aperçois un graff Agnès Varda mais pris dans notre « ascension » de la rue on n’y prête pas plus attention … rue du Maine … les crêperie … et hop quelques rues plus loin on arrive chez l’homme aux oreilles de chou …rue Verneuil … Nina tente l incruste pour y entrer et nous y abandonne…( malheureusement elle n’arrivera pas à y entrer …)


On retraverse la seine en passant devant le magnifique bâtiment de la monnaie de Paris … notre runner en jean nous abandonne à son tour … et on arrive sur l’île de la cité où Nico nous parle des places royales de Paris … méga quiz sur le sujet qui finira sur Wikipedia 🤣

On passe devant une petite église 🤔 et on va rejoindre la demeure de Camille Claudel quai de bourbon



Puis de nouveau on traverse la Seine et direction place des Vosges par St Paul … les journées du patrimoine nous permettent de passer par des endroits incroyables… merci Nicolas d’avoir organiser cela pour nous 😘




Dernière partie de notre escapade … la maison de Nicolas Flamel … qui nous rapproche de Châtelet-les Halles



Certes j’ai manqué la première partie mais ça me donne des idées pour me promener dans Paris ( en plus de la petite ceinture que je dois finir…)(pour Nico ça peut être une belle idée aussi à faire mais je pense que le GR75 passe pas trop loin)
Merci pour cette course impromptue
Vivement la prochaine 😘"




vendredi 26 septembre 2025

Paris à thèmes (21/09/25) parNIco

Dimanche 21 septembre nous étions une petite dizaine à partir sur les traces de 12 maisons d'artistes Parisien (https://www.paris.fr/pages/une-balade-a-velo-a-la-decouverte-des-maisons-d-artistes-ca-vous-dit-26974). 25km, rythme cool, bonne ambiance, certains choisirent une tenue étonnante pour cette activité….


J'ai réussi à avoir les retours de plusieurs artistes sur notre sortie, étonnant non ?

Dalida :

Dans ma robe scintillante, chantant "Bambino" tout en les voyant passer... Avec un petit air de jalousie, je dirais : "Mais, où sont vos paillettes ?!" Mais je les admire, ces sportifs du dimanche, à la recherche d'un souffle, d'un rythme, d'une mélodie qui leur appartient. Ah, si j'avais su qu'en courant, on pouvait toucher le ciel ! Mais je préfère le faire avec des talons hauts, darling.


 Brassens :

"Et si on prenait le temps de s’asseoir sur un banc, avec une guitare et un bon vin ?" La vie n'est pas une course, mais une belle chanson à fredonner. Ça me fait rire de les voir, ah ces coureurs, ils pourraient bien être des personnages de mes propres histoires. Et qui sait, peut-être qu’un jour, l'un d'eux écrira une chanson sur un poète fatigué qui préfère le jardin au bitume.

 Gainsbourg : La course, c’est un peu comme la vie, non ? On s'acharne, on s'épuise, et à la fin, on se retrouve seul avec un p’tit verre de Vodka. Qu'ils sachent que ce n'est pas la vitesse qui compte, mais le style, la nonchalance. J'aurais envie de leur crier, "À quoi bon courir si ce n'est pas avec une cigarette à la bouche et un poème dans le cœur ?" Mais, après tout, chacun son rythme, même si le mien, c’était plus "Je t’aime, moi non plus" que "En avant, marche !"


Nous avons terminé par la plus vieille maison de Paris qui appartenait à Nicolas Flamel


Comme quoi on peut être sportif mais également intellectif 

jeudi 25 septembre 2025

Le TOR100 par Viet (20/09/25)

par Viet

 

Faisant partie du système de course TORX, le TOR100 est considéré comme le petit frère à côté de ses grands frères comme le TOR130, le TOR330 et le TOR450. Cette course a lieu chaque année dans la vallée d'Aoste en Italie, sur le flanc droit du Mont Blanc (Monte Bianco), avec ses cols à plus de 3000 m qui permettent d'admirer la nature majestueuse dans toute sa splendeur.

 

Cette année, la météo favorable a permis aux participants d'apprécier le meilleur de la nature ici, mais pour beaucoup, cela manquait un peu de défi et d'aventure. Pour la part, le départ a eu lieu à 21h le Mercredi soir sous la regarde du Mont Cervin mythique.




Les 33 premiers kilomètres étaient assez bien roulant, en passant par les cols de 2700m, voici Mère Nature nous a offert une aube inoubliable au col Bivacco Clermont km33, 2800mD+





La suite c’était que du challenge. En commençant par une descente interminable de 1500m D-, on enchainait 1 KV positif and 1 KV négatif sur 8km. Voici un œuf chanceux et le plus heureux quand je l'ai porté jusqu'au sommet du col de Brison à 2500 sous un soleil écrasant au km49, 4257mD+




Alors on était si heureux de trouver la base de vie Ollomont, km56, 4377mD+. Le ravito de TORX ne nous a pas déçu bien évidement 😊. J’ai pris 1h30 de sieste avec un grand plaisir.




Avec un estomac bien garni, je repartais sur un nouveau KV positif pour monter au col de Champillon 2730m, km64, 5700mD+. Sur le chemin, quand même une belle supprise, un ravito inattendu, auquel personne ne s'attendait, apparaît au loin contrait à la sensation d'attente épuisante que l'on ressent lorsqu'on attend un point de ravitaillement en trail 😊

 





Apres le col de Champillon, une longue descente roulant qui nous amenait au Saint Rhémy en Bosses km77 et déjà 6000mD+. Bien sûr, une région aussi magnifique ne peut manquer de délicieuses spécialités culinaires : le Jambon de Bosses, le vin de la Vallée d'Aoste, des produits que la nature et l'homme ont créés dans ces hautes montagnes. Le Jambon de Bosses est l'un des jambons les plus délicatement produits en Italie, avec un temps d'affinage d'au moins 2 ans en cave. La saveur du Jambon de Bosses est très délicate, riche en arômes d'herbes des montagnes, sans goût salé mais avec une légère douceur en finale. Les bouteilles de Les Cretes, Anselmet, Chambave Fumin, Muscat, produites à partir de vignobles situés à plus de 900 m, vieillies et stockées dans des caves à plus de 1200 m d'altitude, offrent des arômes floraux caractéristiques des montagnes, un corps équilibré et extrêmement plein. Quelques photos biodiversifiées local 😊






Encore 25km avant la ligne d’arrivé mais avant ca, il y a un montre, une icone de cette course le col Malatra à 2921m, km88, 7400mD+ , connu par le froid, le vent glacial à passer via une ascension de 1500mD+. Je l’ai passé en plein nuit donc pas de photo (1h de sieste avant la montée est bien utile) , cette photo vient d’une amie qui l’a pris 6h plus tard.  

 




Depuis le col Malatra, on pourrait admirer les fameux glaciers des Grandes Jorasses. Une vue fabuleux à l’aube

 




Et voila, on trottinait encore 15km jusqu’à la ligne d’arrivé à Courmayeur, 113km, 7600mD+/8300mD-, pour 37h




Avec une récompense bien méritée, au resto à coté du château de Fenix.

 



 

 



 

 

 

Forum USN 2025

 Les forums USN se sont tenus les 16 et 23 septembre sur les 2 sites des Tours et Liberté 2. Un RDV important pour faire connaitre notre section et recruter de futurs adhérent-e-s !


mardi 23 septembre 2025

Crans Montana - par Sam - 21/09/25

 Crans-Montana / Wildstrubel – 113km / 6 600D+

La montagne c’est comme un marathon : ça se respecte !

Objectif de l’année : un ultra dans les Alpes suisses

Ça sera notre 4ème plus grosse course (après la TDS, l’UTMB et la Diagonale des fous).

Malgré l’expérience, chaque course est une leçon ! Et je vais en prendre une belle…

Le profil de la course est une succession 4 grosses ascensions à plus de 2 200m d’altitude (950, 1 100, 1 250 et 1 800D+) et la même chose en descente :



L’appli « LiveTrail » est vraiment bien fait : en fonction du « ranking » on a une projection / estimation de notre temps de course (soit 26h pour nous) et puis il ajuste en fonction des temps de passage et réestime pour les checkpoints suivants !

Cela nous permet essentiellementde nous projeter sur la durée des ascensions.

Officiellement, notre objectif est de faire sous les 25h, officieusement sous les 24h…

La météo est avec nous : température minimale de 10°C à 2 000m d’altitude et 25°C au plus chaud à 1 500m ! Le top 😊

Le départ est donné à 22h20 (dans le dernier sas, faute de course et donc de points…), sous une belle nuit étoilée et nous partons à 4 avec pour objectif de courir ensemble au moins jusqu’au 23ème.


Tout d’abord j’ai du mal à garder les yeux ouverts, j’ai les paupières lourdes ! Mais bon, ce n’est pas ma 1ère nuit blanche en course, ça va passer…

Puis la 1ère ascension me surprend : elle n’est pas si « facile » que ça mais c’est censé être la moins raide ! Elles sont comment les autres ???

23ème kilo : 705ème, 2h10 de course

Le 1er copain saute au 23ème, vomissements, nausées…

On repart à 3 et je n’arrive toujours pas à me réveiller !

Pour la 1ère fois de ma vie, je m’endors en marchant et par 2 fois. Incroyable sensation ! On marche en file indienne, je fixe le sol et paf je me tape un arbre ! J’ai fait un tout droit, je suis sorti du sentier sans m’en rendre compte… Idem quelques minutes plus tard sauf que c’est mon pote qui m’interpelle et me ramène sur le chemin !

Je flippe un peu car on est sur du faux plat montant, je ne risque pas grand-chose mais va vraiment falloir que je me réveille car en altitude les risques sont bien plus grands !

Cette sensation de paupières lourdes, de lutter contre la fatigue me soûle car ce n’est que la 1ère nuit, le début de la course ! Je ne comprends pas et je m’interroge toujours…

Bon, je profite de la magie des frontales, ce serpentin lumineux qui évolue lentement et pour le moment sûrement.




La 2nde ascension est raide comme prévue, mais la nuit nous occulte un peu les difficultés et je met un peu de rythme, être actif pour ne pas m’endormir, du coup on la gravit, et peut-être un peu trop vite ! 1 100D+ en 1h15…

44ème kilo : 664ème, 7h19 de course

Comme par magie, mon corps se réveille au rythme du levée de soleil ! Ça fait trop du bien… Enfin je me sens en forme !

Le paysage se livre à nous.




La 3ème ascension me met une claque : c’est long, c’est raide, il faut vraiment pousser sur les cuisses mais surtout on ne voit jamais le point de bascule !




60ème kilo : 623ème, 11h19 de course

On a fait la moitié mais pas le plus dur !

On se donne 1h max au ravito pour se changer intégralement, manger et faire le point.  J’ai les cuisses complétement saturées, je suis cramé…

Mes potes ne sont guère mieux que moi. Le 3ème équipier décide de rester un peu plus pour dormir.

On se retrouve à 2, comme d’habitude et on décide de continuer, step by step, à l’expérience, au mental…

On remballe vite fait et on repart sans trop réfléchir, parce que trop cogiter ce n’est pas bon !

Je ne lui avoue pas mais je n’ai aucun doute : je ne me vois pas la finir ! Pffff…

Dans ma tête je sais que je vais exploser mais je me fixe comme objectif de l’accompagner le plus loin possible !

On n’évolue pas trop mal et on avale les 2 bosses en profitant au maximum du paysage. Car il faut bien admettre que l’environnement est magnifique : les montagnes, les plaines mouchetées de chalets en contrebas, le ciel bleu. C’est d’un calme et d’une paisibilité…




80ème kilo : 568ème, 15h36 de course

Nous voilà au pied de la dernière ascension : 10km pour 1 800D+ et je suis encore vivant 😊

Un 1ER tiers dans la forêt avec quelques bons pourcentages mais ça passe d’autant plus qu’il y a de quoi s’en mettre plein les yeux !


Un 2nd tiers à gravir dans la rocaille et perrier, sous les falaises. C’est long, je suis de plus en plus lent, l’altitude ne m’aide pas, je peine à respirer… Je plonge ma tête dans les fesses de la personne devant moi et m’accroche comme un tic ! Oui, je sais quand je suis bien fatigué je peux être « un peu » vulgaire et je m’en fous !




Je suis à la ramasse !

Le dernier tiers est dré dans le pentu et je ne vois jamais le point culminant. C’est usant, déprimant…

J’ai la tête qui tourne, je commence à voir quelques étoiles. Je suis obligé de faire des pauses de quelques secondes pour récupérer mon cœur et soulager les cuisses… C’est encore plus interminable… Le dernier truc auquel je m’accroche c’est l’estimation que nous donne LiveTrail, à savoir 2h50 de grimpette.

Finalement, on atteint le sommet au bout de 2h30 et il fait encore jour… Petite satisfaction…

93ème kilo : 529ème et 20h16 de course

On s’équipe vite fait pour la redescente et la nuit mais je suis vraiment à bout de force.

Purée, 30 bornes de descente !

La 1ère partie de la descente est du même acabit que la montée : raide et caillouteuse ! C’est bien technique mais cela m’oblige à me concentrer, à penser à autre chose que la fatigue. On arrive quand même à bien trottiner car la descente me coûte moins en énergie que la montée.

Plus que 20km… Cela fait bien longtemps qu’on ne se parle plus trop, la nuit est tombée et le halo de la frontale me met d’un état hypnotique : c’est reparti, je suis dans un état second, les yeux tombent…

Je n’ai pas beaucoup de souvenirs des 15 derniers kilomètres à part un sentier en faux plat descendant, plutôt roulant… On alterne marche rapide / trottinement.

Pour la fois de ma vie en course et la 2ème fois sur cette course j’ai des absences, des trous, mon cerveau se met en « off » et se remet en « on » sans savoir combien de temps j’ai été en « off »… Un manque total de lucidité, vraiment flippant !

Heureusement que mon pote est derrière et me surveille…

L’arrivée en 24h19 et 499ème


On était 1 100 au départ, 300 abandons mais le plus surprenant est le fait de gagner régulièrement des places malgré mon explosion…

Je pensais avoir fait le nécessaire avec :

-          Un entraînement régulier : des semaines de 4-5 entraînements

-          Du spécifique (D+ et renfo) et des fractionnés au seuil

-          Du volume : des sorties longues de plus 3h bien vallonnées

-           Une bonne course de prépa dans le Massif Central (70km pour 3 300D+) qui nous a bien mis en confiance

-          Un dernier mois à vivre comme un mormon : pas d’alcool, pas de soirée, pas d’apéro et au lit à 23h max !

Mais force est de constater qu’il nous a manqué :

-          De vraies sorties en montagne, en situation réelle, avec de lonues ascensions sur de forts pourcentages (la sortie de 50D+ en mode hamster c’est bien mais cela a ses limites)

-          On n’a pas assez appréhendé l’exigence de ce type de course en montagne, on ne s’est pas assez projeté mentalement. On est parti « la fleur au fusil », fort de notre expérience et confiant de notre prépa physique…

Mais bon, on l’a fait et je retiens :

-          Que pour une fois j’ai fait preuve de mental

-          Que l’expérience ne suffit pas

-          Qu’il n’y a rien de plus sympa que courir avec des potes !

vendredi 20 juin 2025

Pic Nic de la section AThlé (20/06/25)

Le classico PicNic de la section Athlé s’est déroulé le 20/06 avec présence des sections Triathlon et VTT de l’USN et AS BPCE VTT .. Un chouette moment convivial sous le soleil avec la présence de nos coachs du Footing.com Pierrick et Antoine

 





mardi 17 juin 2025

Trail du Saint Jacques par Sam (14/06/25)

Le Grand Trail du Saint Jacques – 82km / 3 300D+

 

1er objectif de la saison avec cette course de prépa et 1er course depuis 3 ans…

La prépa n'a pas été top à la suite d’une tendinite au tendon d'Achille qui me gêne depuis mars.

Du coup, ça été des footings vallonnés sans trop d'allure, des séances de côtes et un peu de PPG sans trop forcer sur les mollets.

Le point noir de ma prépa c’est aucun petit trail, pas même une sortie aux 25 bosses. Ma sortie la plus longue est un 25km…

Le parcours ne semble pas trop exigeant avec de longues côtes mais pas trop techniques. On va voir comment le tendon se comporte.

On part à 4 (Vavon, Ben et pour la 1ère fois William).

Faute de course et donc de points : notre index UTMB est à 0, du coup on part dans le dernier sas.

L’avantage est que l’on peut dormir 1h de plus pour la dernière navette, l’inconvénient est que l’on sera dans la masse et devoir remonter sans trop être gêner mais cela nous permettra aussi de ne pas partir trop vite…

L'objectif est de rester à 4 jusqu'au 20ème avec Vavon puis de rester et finir à 3.

La journée s’annonce très chaude, +30° : le kit canicule est activé.

8h50 c’est le départ de notre sas. On s’élance à 4 direct sur un long faux plat depuis le village de Monistrol d’Allier (très joli).


On part prudemment, il ne fait pas encore trop chaud, la route est suffisamment large pour ne pas créer de bouchon mais on trottine quand même les uns à côté des autres.

 


Dès le 4ème, Vavon est derrière mais on décide de suivre notre allure…

Je me sens surprend à boire toutes les 5’ quelques gorgées d’eau aussi tôt dans une course et aussi fréquemment.

On arrive au 1er ravito du 11km, on fait le plein des flasques ; un peu de saucisson/fromage et on repart.

Longues descentes pas trop casse pattes et un gros coup du cul à 20% qui nous amène doucement au 20ème. On remonte petit à petit et on voit déjà quelques coureurs mettre le clignotant et s’allonger. Va y’avoir de la casse avec la chaleur…



 

Avec William et Ben ça tourne bien, même rythme et on ne sépare jamais de plus de 50m, à tour de rôle devant ou derrière !

Je prends un éclat au 28ème, le cardio qui monte, la tête qui tourne un peu, et comme par magie je tombe sur Arnaud de la section qui est dans le même état. On lève le pied, on discute sur quelques hectomètres, ça fait du bien.



Gros ravito au 32ème sur la place du village autour du monument au mort. Pas d’ombre, c’est la guerre pour accéder au ravito, pour s’asseoir…

On se pose quelques minutes au cul d’un camion et là Ben avoue être dans le dur, en surchauffe… Il serre les dents et on repart.

On rentre dans la partie que j’appréhende : 20km de côte, de faux plats montants…

Finalement, comme on est en hauteur il y a un peu d’air et on trottine toujours en file indienne. Ce n’est pas si dur et comme on monte à allure modérée on relance assez bien !




On arrive dans un village avec une fontaine, Ben stoppe, me demande de remplir ses flasques et part s’allonger quelques minutes à l’ombre… Pas top !

William va bien pour le moment et ça l’arrange aussi un peu de se poser.

On perd quelques minutes mais la course est encore longue.

On arrive au gros ravito du 48ème avec plat chaud. On se donne 30’.

Ben se rallonge, je mange, m’étire, papotte avec William.




L’ambiance est bizarre : du monde, chacun prend son temps, beaucoup dorment et/ou vomissent ☹

Ben va un peu mieux, a réussi à boire et manger. On repart…

On se remet à grimper pour accéder au point culminant, ça grimpe fort +30%, pas long mais bien raide.

Je suis agréablement surpris : le fait d’être encore et toujours en file indienne nous oblige à ne pas monter trop vite et donc d’être en mesure de relancer direct en haut en courant alors que pas mal de coureurs s’arrêtent et récupèrent…

On prend des nouvelles du Vavon, qui n’est vraiment pas bien, nausée, pas capable de s’alimenter ni boire…

Il sera rattrapé par la barrière horaire au 48ème comme 50% des abandons…

C’est parti pour 15km de descente, faux plat descendant. On enchaîne bien, on court, les km défilent.


Jusqu’au 60ème le parcours est plutôt sympa : des bois, un sentier pas trop technique, de jolis points de vue !

Reste 20km enfin !



On l’attendait ce panneau mais William commence à être dans le dur, souriant mais il tique un peu. On fait le yoyo tout en trottinant, on essaie de ne pas perdre trop de temps sur cette partie roulante, qui n’est pas vraiment top car on longe des champs sans intérêt.

De mon côté, ça va !

Quelques points de côté qui me gênent en courant (trop bu de St Yorre mais il le faut) et le fait d’attendre William en marchant un peu me convient bien. Le tendon me laisse tranquille, ça tire un peu de temps en temps mais largement supportable ! Ouf…

Plus que 10km, avec 3 bosses assez raides, pas longues. On ne s’arrête pas trop au ravito, juste de quoi refaire le plein d’eau, de St Yorre, du saucisson/fromage et tuc (ce combo c’est la vie !).



Toujours des gars en vrac, allongés…

Depuis le 30ème on est dans les 600, on essaie de viser le top 500. William trottine toujours mais de moins en moins vite, il serre les dents et s’accroche !

On n’insiste pas trop ! Le but est de finir tous les 3 et avec du plaisir !

A 5km de l’arrivée un dernier ravito avec 2 camions de pompier et 2 gars sur civière ! C’est moche si près de l’arrivée… On trace directe !

Je suis un peu vexé de devoir sortir la frontale… On pensait mettre 12h… Mais quitte à l’avoir porté 75 bornes autant la mettre et ne pas prendre de risque.



Ces derniers kilos passent bien, succession de petites côtes et descentes qui permettent de garder un rythme sans trop réfléchir (même si comme tout le monde « j’en ai marre ! C’est quand qu’on arrive ? »)

Le Puy en Velay : 2km en ville, on accélère un peu, William nous insulte… Tant qu’il parle c’est bon signe 😊

Plus que 500m de côtes pour accéder à la cathédrale, bonne ambiance, c’est vraiment sympa cette arrivée !





 Et voilà ! 539ème en 13h45…

Pas de gros coup de dur pour ma part alors que je pensais vraiment en baver au vu de la prépa mais le fait d’être sous régime tout du long et surtout de ne pas craindre la chaleur a été bénéfique !

Très sympa, pour une fois de courir à 3 même si dans l’absolu faut gérer les coups de moins bien de chacun qui n’arrivent jamais en même temps, on perd un peu de temps mais c’est cool d’avoir toujours 2 gars sur qui compter !

De toute façon courir seul ne m’intéresse pas, je ne sais pas faire avec mon mental de chip…

… Et comme dirait l’autre « à plusieurs on va plus loin » !