Dimanche 10 avril 2011, cela évoque évidemment pour vous – sur le plan sportif – le marathon de Paris. Je suppose qu’il a été couru par un certain nombres d’adhérents de la section…
… Mais ils n’étaient pas les seuls à vivre une belle aventure et à souffrir ce jour-là puisque je me lançais dans mon premier trail guadeloupéen ! Je précise que si j’ai autant tardé à me lancer, c’est que tous les sportifs à qui j’en parlais me décourageaient chaque fois en arguant de la difficulté toute particulière d’un trail en milieu tropical humide (… des « bourbiers infâmes qui multiplient l'effort à fournir pour avancer, lequel est déjà souvent conséquent à cause des racines, branches, rochers, pentes glissantes "morne-savon" ») et donc par conséquent des risques de blessure importants… jusqu’à ce qu’une de mes voisines sportives soit d’accord pour essayer avec moi un petit trail (env. 10 km 400m D+). Comme débutantes, on nous avais prédit (assez justement) au moins 3 h…
Effectivement, je confirme, le trail ici, c’est tout SAUF de la course à pied, mais du canyoning (avec cascades, escalade de rochers, avec rappel si nécessaire, de l’eau jusqu’à la taille voire jusqu’au cou, etc.), de l’escalade, des descentes de terrains tellement raides qu’il faut le faire sur les fesses… Bref, ce sont effectivement des conditions difficiles (en plus, on s’est perdues, on a dû rebrousser chemin, il a plu, il y a eu des grosses bêtes avec de grandes cornes … dont une qu’on avait prise de loin pour un taureau et on avait la trouille de s’avancer !) MAIS non seulement on a survécu (avec quelques peurs mais pas de bobos autres que bleus et égratignures), on a mis finalement un peu moins de 3 h … et on n’était (même) pas les dernières ! Et puis bien sûr, on s’est régalées dans de superbes paysages… et on est prêtes à recommencer en juin pour le « Ti raid » (14 km et 800 m D+) de la 10e édition du Volcano Trail.
