mercredi 13 novembre 2019

Sortie Internationale de l'USN - Marathon de Bilbao (19/10/19)

Récit d'Elisabeth, nouvelle Marathonienne !


"C’est toujours difficile de résumer 4 jours très intenses en quelques lignes. 

Je retiendrai évidemment, et dans le désordre : l’ambiance, le Guggenheim, les pinxtos, le pont de Bilbao, le fleuve de Bilbao, le plongeon de Bruno….  et bien sûr, mon 1er marathon 😊 !

Raconter ma course kilomètre par kilomètre serait long, fastidieux et risquerait de te perdre « ô toi l’adhérent », comme dirait une célébrité du burô. 



Mon objectif va donc être d’encourager tous ceux et celles qui pensent ne pas être capables de se lancer dans une telle aventure. Et pour cela, je vais devoir démythifier un peu l’épreuve :

-  Oui, on peut faire le marathon après avoir mangé une moussaka


-   Oui, on peut courir 4h36 sans interruption la nuit sous une pluie battante et trouver ça génial
-  Non, le mur des 35 km n’est pas une fatalité (je le cherche encore)
-  Oui, on peut finir les 5 derniers kilomètres en papotant et en déposant tous ceux qui sont partis trop vite (ah les hommes…) les uns après les autres
- Oui, on peut aller danser toute la nuit dès le lendemain en ne consommant que des substances autorisées (enfin je crois…)


Mais ça, on ne le fait pas tout seul. Il faut s’entraîner « un peu » et surtout être bien entouré, ce qui fut mon cas.

Alors même si j’ai passé seule la ligne d’arrivée, en réalité cette réussite je la dois :
- Aux Beyonders qui m’ont poussée à m’inscrire sur cette distance après la Course du cœur sans douter un seul instant que je ne puisse pas y arriver
- A Laëtitia C. pour tous les précieux conseils qu’elle m’a délivrés et que j’ai appliqués à la lettre (la règle des 5 notamment 😉)
- A Marc M pour les 5 derniers kilomètres en sa compagnie et ses encouragements qui m’ont donné l’impression d’être une championne des hauts plateaux d’Afrique
- A tous les coureurs du semi et du 10 qui ont bravé les intempéries pour nous soutenir jusqu’au bout de la nuit alors que c’était si facile d’aller boire une bière bien au chaud 😉


Enfin, j’ai adoré trouver à mon retour dans la chambre, le sourire de Nina qui m’a accueillie en sautant à pieds joints sur le lit et en levant les bras comme si je venais de traverser l’atlantique à la nage (ce qui, vu mon état, aurait tout à fait pu être le cas).

C’était un moment fort, un moment intense, un moment de partage, un moment inoubliable … et oui, à la fin, j’ai pleuré 😊.

Pour tout ça : MERCI MERCI MERCI

Elisabeth"