mercredi 31 octobre 2018

Sortie Internationale de l'USN : marathon d'Amsterdam (21/10) ... la suite

Récit de Domohina

 
"Sur le port d'Amsterdam… Comme le chantait Brel.

Mais c'est sur les quais de la Gare du Nord, ce samedi matin d'octobre à 6h40 que nous avons rdv. Les yeux sont tous petits, les bâillements sont légions mais quel plaisir de retrouver la section athlé après des semaines d'absence pour ma part.
 
Saison 2 des Sorties internationales pour ma part, je retrouve les copains/ines de l'an dernier, les habitués et des nouvelles têtes. Trois heures de TGV devant nous pour rallier les Pays-Bas : une poignée parvient à trouver les bras de Morphée pendant que tous les autres parcourent gaiement le wagon à papoter. A tel point que les agents viennent nous rappeler à l'ordre pour baisser d'un ton haha : la colo Nxs qui part en week-end se fait déjà remarquer !

L'arrivée à Amsterdam se fait sans encombre. A la quasi-unanimité, ou pas, nous voilà en chemin pour l'hôtel, à 3-4 km de la Gare, pas évident de tirer les valises sur les pavés, de se frayer un chemin entre les passants et de garder le groupe rassemblé. L'hôtel est impeccable, près d'un canal, à proximité de tous les spots sympas de la ville : on est biiiien, le Bureau nous a gâtés !  
 
L'après-midi, nous filons, à pied cela va sans dire, vers l’Olympic Stadium pour récupérer les dossards. Une bonne heure de marche dans le parc Vondelpark et nous y voilà.
On retrouve l'euphorie de la zone de course et on croise des groupes de compatriotes français.

Je récupère mon dossard, inscrite initialement sur le Semi, je prends finalement le départ du 8km, faute de retour de blessure au genou. Certains regagneront l'hôtel à pied (ben c'est un week-end de sportifs ou ….?) pendant que d'autres optent pour le métro. Le soir, le Bureau nous régale d'une Pasta party à l'hôtel et nous voilà repus pour dimanche matin.
 
J'avais oublié ce qu'était le réveil dominical pour prendre le départ d'une course "euh pourquoi je suis là déjà ??" mais un passage par la case buffet petit déjeuner me permet de croiser les runners/runneuses du Marathon et mes copines du 8km : pile ce qu'il faut pour me motiver ! Nous prenons le départ en groupe pour le métro. La rame est aussi remplie que le métro 13 à 8h30 en semaine : on fait un remake de la boîte de sardines entre runners excités et on réussit tant bien que mal à se faufiler dans le wagon, à (gentils) coups de coude et d'épaules, une station plus tard nous y voilà.
 
 



Le groupe des marathoniens/nnes se rend dans l’Olympic Stadium pour le départ tandis qu'avec la Dream team (rien que ça) du 8km nous prenons place dans les gradins pour voir le départ. Quelle ambiance et quelle foule, ils sont tellement de fous à s'élancer sur 42km :) Le speaker hurle dans les enceintes, la musique bat son plein et on agite nos bras comme on peut depuis les gradins pour se faire remarquer par les marathoniens/nnes : ouf ils nous aperçoivent et nous saluent aussi !
 

 Il est temps de se rendre sur le 8km. Notre reporter photo improvisé, Patrice, parvient à capturer l'instant : Estelle, Emmanuelle, Béatrice, Marie-Pierre, Isabelle, moi et Fabienne, alignées et prêtes à en découdre.
 
Le départ est donné et on s'élance chacune de notre côté. Pas évident de trouver un rythme pour moi qui ne cours plus du tout régulièrement, il me faut bien 15 minutes pour m'installer dans la course. Je zigzague et je peine à trouver un rythme qui me convient : heureusement que la traversée du Vondelpark en 1re partie du parcours est un vrai bol d'air. Et à la sortie du parc, c'est le super bonus motivation : les camarades de la section qui m'encouragent à pleins poumons, sourient et me tendent la main pour la taper. Haha c'est tellement mieux qu'un splif pour se requinquer et tenir encore l'autre moitié du parcours ! Je termine la course comme je peux et je retrouve les copines pour se féliciter mutuellement.

 La journée de dimanche défile à toute vitesse, notamment avec les Semi-marathoniens/nes qui courent l'après-midi.
 
Le lundi aprem, week-end de sportifs oblige, on enfourche des vélos hollandais pour parcourir 25km dans la campagne de la capitale ! De jolis paysages et de sacrés fous rires : on retiendra qu'il ne faut pas laisser son vélo à côté de ceux qui n'ont pas compris comment le faire tenir debout (je ne cite personne !).

 

 
Le reste du séjour, je vais bien me garder de le conter : ce qui se passe à Amsterdam…reste sur le Port d'Amsterdam !

Pour celles et ceux qui hésitent encore, soyez au rendez-vous pour la sortie internationale 2019.
 Un grand merci et un énorme cœur pour le Bureau de la section, l'organisation était parfaite, on a pris énormément de plaisir à se retrouver et ces 4 jours ont défilé bien trop vite. Mais c'est aussi le jeu lorsque l'on est en si bonne compagnie ;)"
 
 


lundi 29 octobre 2018

Sortie Internationale de l'USN : marathon d'Amsterdam (21/10)

Récit de Marc F :


"Dans le port d’Amsterdam j’irai noyer mon drame, oublier s’marathon qu’j’ai couru comme un plomb (y avait d’autres rimes mais bon…) Un petit groupe de 45 participants estampillés Natixis pour ce déplacement dans ce plat pays qui n’était pas le sien, avec 17 marathoniens, à peu près autant de semi-marathoniens et nos flèches du 8 km. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par les remerciements : je remercie ma maman pour tout ce qu’elle… euh pardon, je remercie solennellement nos organisateurs de l’US qui, une fois de plus, se sont décarcassés pour nous loger, nous guider, nous choisir un super resto d’après course, nous organiser une découverte des environs d’Amsterdam à vélo après la course et nous faire partager leur enthousiasme de runner (et plus encore !). Place à la course en ce dimanche 21 octobre : plus de 12000 participants sur le marathon, plus de 15000 sur le semi, et près de 5000 sur le 8 km, un vrai gros événement que cette manifestation sportive !!! Parti sur le marathon à 9h30 d’un Stade Olympique dont la piste était pleine à craquer, je m’étais donné comme objectif de courir 20 minutes puis de marcher 1 minutes autant de fois que nécessaire pour rallier la ligne d’arrivée… La ligne je l’ai bien ralliée mais il y a eu un léger contretemps au niveau de la programmation de mes séries de walk and run. Dès le semi, j’ai senti que je n’avais pas entièrement récupéré de mes efforts du mois précédent à Belle-Ile. Je me doutais du truc mais pas que ça arriverait dès le semi et là, comment disait Supertramp « it’s a long road » !! Mais bon, étant du signe du Fox terrier, la caboche a tenu, aidé dès le semi par la compagnie inattendue de Nina avec qui j’ai pu effectuer une véritable course d’escargots (et pas seulement parce qu’on en a bavé !!). Les longues lignes droites de la fin de parcours sont sans doute propices à de très bons temps pour les champions, mais elles semblent interminables quand on est au ralenti. J’ai préféré de loin la 2nde partie de journée en compagnie de tous les coureurs, autour de boissons pétillantes (ou pas) et de très bons mets. Super ambiance pour ce repas du soir, agrémenté des épreuves imaginées par nos GO. Merci, merci, merci et bravo à tous les coureurs et coureuses !!! "








vendredi 12 octobre 2018

Oxfam Trailwalker par Sebastien Espinasse


Salut les membres de la Section Athlé US NATIXIS!

Cette année, nous visons BIG avec deux équipes qui s'aligneront sur la OXFAM TRAILWALKER le 16 novembre 2018!

Il s’agit d’une course de 100 km qui suit le sentier Maclehose à Hong Kong, où les participants s'affrontent par équipes de 4 personnes (les 4 sur 100 km).

 En tant que coureurs et collègues, nous avons décidé de faire partie de cet événement sportif majeur. Nous pensons qu'il s'agit d'une occasion unique de tester nos limites, de vivre une incroyable aventure humaine et de donner l'exemple, au-delà des mots, du travail d'équipe. Et avec des équipes composées de collègues de Hong Kong, Singapour et Tokyo, nous pouvons affirmer à juste titre que nous avons deux équipes véritablement internationales.

C’est également l’un des plus grands événements sportifs de collecte de fonds à Hong Kong, avec 6 000 participants chaque année, et une bonne occasion de soutenir la lutte contre la pauvreté. OXFAM mène avec succès des projets de réduction de la pauvreté et de secours d’urgence en Afrique et en Asie, notamment à Hong Kong et en Chine continentale.

Nous nous sommes fixé l'objectif ambitieux de collecter 72 000 HKD par équipe.

Des millions de personnes ont toujours besoin de notre & votre aide. Nous sollicitons donc votre généreuse aide en cliquant sur le lien ci-dessous.

Support >>> Natixis Beyond Running <<< ou >>> Natixis Beyond Walking <<< pour faire la différence!











Sebastien | Miyuki | Ly Tign | Benjamin



Harrisson | Salle | Walid


Toutes les informations sur la course sont disponibles à l'adresse https://www.oxfamtrailwalker.fr/fr/

vendredi 5 octobre 2018

Charentonnaise Entreprise 04/10/18


La 12 ème édition de la Charentonnaise Entreprise vient de se terminer en ce jeudi midi estival ! près de 1.100 coureurs et marcheurs des entreprises ou administrations Charentonnaise se sont retrouvés au vélodrome de la Cipale et autour du lac Daumesnil pour célébrer le sport en entreprise et pour soutenir la fondation ARSEP qui lutte contre la sclérose en plaque.


Natixis était très bien représenté avec plus de 400 collaborateurs ayant répondu présents sur cet évènement, organisé conjointement avec l’Union Sportive Natixis et le Crédit Foncier. A noter une belle moisson de podium pour Natixis sur les différentes distances du 7,1km en solo et relais, du 3,5 km solo et en duo !
La marche, marche nordique et course handisport complétaient également les épreuves proposées sur cette édition ! une belle réussite cette année encore !

mardi 2 octobre 2018

Course des Terrils (29/30 septembre 2018)

Récit de Fred M.


Tout in haut de ch’Terrils - chronique d’une victoire annoncée - Acte 3

29/09 Le Matin : Charenton – Valenciennes

Le premier objectif du week-end : arriver à l’Estaminet pour un léger repas (welsh, flamiche aux maroilles, fricadelle…) avant le second objectif, la course du soir : « Les allumés ». Comme à l’habitude, un voyage en convoi rondement mené avec nos pilotes favoris, Lionel et Bruno.  Voyage ponctué par la créativité de notre cher burôôôôh (pardon : la Jenlain) produire une chanson en 2h et chanter notre œuvre à l’Estaminet. En résumé, ambiance festive et passionnée avec digestion aléatoire. Direction retrait des dossards et préparation pour la course du jour ou plutôt de la nuit.




29/09 Le soir :  La course « Les allumés » : 9km.

Belle course nocturne avec ambiance locale au départ. Parcours agrémenté d’un Terril pour la mise en jambe des courses du lendemain. Nos 15 « Allumés » font chauffer les frontales. Top départ ! Allure modérée sur un terrain roulant, passage du terril et course terminée par certains « Allumés » à 3’40’’ du km à la frontale. Remarque d’un membre du bureau, dont la première lettre du prénom est « E » et les trois dernières lettres « RIC » : « C’était n’importe quoi ». Laurent, il restait de quoi manger à l’arrivée, ce n’était pas la peine de se presser… Tout le monde se rassemble pour rejoindre l’hôtel, manger et mériter une bonne nuit de sommeil.



30/09 Le matin :  Les courses «L’Authentique » 16km et « La sauvage » 25km.


11 inscrit(es) sur la course du 16km, 3 sur le 25km en solo et le très attendu « Acte 3 » : Le match « Les Jedis des terrils » VS « Les MMA ». Duel pour gagner la gaillette, le précieux de Bruno. Bruno, nous avons tous vus tes yeux révulsés et tes blanches canines acérées à l’idée de ne pas remporter le prix. Quel état pour ramener un caillou fraîchement peint qui sent le mazout…
La course « L’Authentique » : 16km agrémentés de 3 terrils. Les reporters du 25km se positionnent au départ pour photographier les runners en mauve. 10h00, top départ. 5 minutes avant l’horaire prévu. Tant pis pour ceux qui sont à l’heure. On entend des « Allez Armen », « Allez Yoko », « Allez Nathalie », « Allez Luc »… ouppsss, c’était pas le nôtre.
La course « La sauvage » : 25km roulants, ponctués de 5 terrils. Les deux groupes rivaux s’échauffent, se placent en pôle position ou presque. Les autres participants, Fabienne, Didier, Lionel et Virginie sont disséminés parmi les quelques 600 runners. 10h55, les hostilités commencent. Ça part fort, on joue des coudes pour se repositionner auprès de ses coéquipiers. Quelques centaines de mètres parcourus à vive allure sont vite remplacés par l’ascension de la première bosse… en deux mots : on marche. Sitôt passée, Agnès, la remplaçante de Nicolas, prend le lead du duel, Benoît et Fred se calent derrière, se relaient. Bruno, Eric et Laurent suivent.  

Tout le monde se rejoint aux seconds Terril, qu’on gravit à l’aide des mains. La course reprend sur quelques longues portions de lignes droites au travers la forêt du Haineaux ensoleillée pour l’occasion. Agnès reprend le contrôle du duel endiablé, comme on dit d’inch’nord : « Elle envoie du charbon ». Bruno, le possédé, suit quelques centaines de mètres derrières, Il ne lâche rien, il transpire des canines, il considère les runners environnent comme de potentiels ravitaillements, mieux vaut ne pas être à ses côtés, vous l’aurez compris, il est enragé. Eric et Laurent sont aux aguets. Les kilomètres s’enchainent. On avale deux terrines, pardon Terrils, dont un qui surplombe la forêt, le spectacle est magnifique. Les bénévoles annoncent : « 3ième femme », on comprend qu’Agnès est sur le podium. Elle accélère légèrement pour assurer son classement. Les deux groupes adversaires sont proches, le graal, la gaillette, est a porté de foulées. On gravit le dernier Terril, non sans difficulté, la corde peut aider. Derniers segments de lignes droites. A 2km de l’arrivée, Agnès ralentie, une douleur à la hanche oblige à ralentir, nous l’encourageons. Elle se fera reprendre la 3ième place à 300m de l’arrivée. 500m, C’est avec bon esprit que les deux équipes se rejoignent et passent la ligne d’arrivée en 2h05min58s. Bruno est soulagé, il sait qu’il pourra garnir l’allée du jardin avec son cailloux tant convoité, tant mérité et si moche.







L’après course est festive, tant sur le podium que dans les douches, tout le monde se rejoint pour le repas local : la carbonade (du bœuf avec une sauce à base de goudron et des frites). La bière coule à flot. On profite du repas au soleil, gros kiffe avant de repartir pour la capitale.
Remerciement à notre cher burôôôh (sic, pardon). Une organisation sans faille et de la bonne humeur.

A bientôt pour un acte 4.