mercredi 30 janvier 2019

Raid 28 (19-20 janvier 2019)

Récit d'une équipe ayant participé au Raid 28 dont 2 participants, membres de l'USN, Sandrine V et Julien N




Il y a un an, nous découvrions le Raid 28 en participant au Bures 28 avec Julien et Sophie, deux connaissances de Kikouroù. Après une première tentative d'inscription en 2017 avec Julien où nous n'avions pas pu participer à cause de l'annulation de l'épreuve, nous avons pris bien du plaisir sur la trentaine de kilomètres parcourus début 2018 sur cette épreuve de Course d'orientation en équipe.
Du coup, malgré une inscription assez tardive, il était évident que nous allions revenir prendre part au week-end du Raid 28 ! Mais sur quelle épreuve et avec qui ? Julien et moi avons des envies d'un peu plus qu'en 2018 donc nous nous orientons vers le Semi Raid 28 long de 45 kilomètres au minimum. Julien trouve une équipière en la personne de Sandrine, une collègue. Habituée des épreuves sur route, c'est une athlète qui a les capacités pour tenir la distance, bien classée sur les 80 kilomètres de l'Eco Trail de Paris par exemple.
Julien, depuis que nous avons couru ensemble le Castor Fou et le Trail du Viaduc des Fauvettes en 2017, il a pris de la caisse et s'est également habitué aux efforts plus longs. Sur le papier, nous avons une équipe très peu expérimentée en Course d'orientation mais qui devrait plutôt bien avancer et tenir la distance.
De mon côté, je n'ai pas fait beaucoup de long ces derniers temps mais, ayant davantage pris goût à la marche depuis mes randonnées en montagne et une épreuve de marche athlétique en novembre dernier, je fais plus de sorties mais un peu moins de vitesse.
La veille de la course, je finis de préparer mes affaires pour ne pas oublier de matériel obligatoire. Mes coéquipiers et moi-même nous couchons avant 20h00 ce samedi soir car nous devons nous réveiller en milieu de nuit pour être au départ de l'épreuve à l'heure : 4h30 !

Dimanche 20 janvier 2019

Après une nuit très correcte en terme de sommeil, c'est à 1h45 que mon réveil sonne. Cela pique mais je me lève sans problème, plutôt en forme. C'est bon signe. Je me prépare pour partir à 2h30 en direction de Bures-sur-Yvette où je dois retrouver Sandrine et Julien afin que nous laissions une voiture à Bures (lieu d'arrivée) et rejoignions ensemble le lieu de départ (Dourdan).
Cependant, la discussion Whatsapp du groupe ne voit que Julien et moi échanger des messages. Aucune nouvelle de Sandrine, cela ne sent pas bon... Je pars quand même, en espérant que ce ne soit pas un problème tandis que Julien finit par avoir Sandrine au téléphone vers 2h45 : elle ne s'est pas levée ! Changement de plan donc, je passe chercher Julien et Sandrine nous rejoint directement à Dourdan. Nous devrons trouver une solution pour récupérer nos voitures plus tard !
La route n'est pas évidente car le brouillard est épais cette nuit. Cela promet pour la partie nocturne de la course où nous n'aurons que nos frontales pour éclairer autour de nous. Nous arrivons juste à temps, vers 4h00 à Dourdan. Nous filons directement récupérer nos dossards en attendant l'arrivée de Sandrine qui doit en plus fournir sa licence. Heureusement, elle n'arrive que 5 minutes plus tard. Nous sommes les derniers à récupérer nos dossards, la seule équipe restante n'étant pas là.
Je récupère le doigt électronique permettant de pointer les balises. Julien prend lui les cartons de pointage manuels. Nous accrochons nos dossards numéro 123 (pour l'anecdote, c'est le même numéro de dossard que celui que j'ai eu à l'Odyssea, en octobre 2015) et finissons de nous préparer afin de laisser nos sacs à la consigne. Le timing est serré. Une fois tout cela fait, nous filons à la photo d'équipe où Harry Bignon fait la présentation de tout le monde. Cette fois, nous ne sommes pas les derniers mais simplement les avant-derniers.
Il vient ensuite nous voir pour nous charrier vis-à-vis de notre dress-code car il n'y a que Sandrine qui soit vraiment habillée en violet mais Julien porte également un bonnet de cette couleur. En effet, notre nom d'équipe est Purple Kikouroù en référence au violet du logo de Natixis chez qui mes coéquipiers travaillent et bien sûr au site communautaire grâce auquel Julien et moi nous sommes rencontré : Kikouroù. Je précise donc que je suis le complément du nom de l'équipe avec mon sweat Kikouroù comme vêtement du dessus !
Pour ce qui est de mon équipement justement, je pars avec un sac bien plein. J'ai évidemment pris mon sac de Trail Salomon qui peut contenir tout le matériel nécessaire, de la trousse à pharmacie à la couverture de survie en passant par la frontale de secours et ses piles, les vêtements obligatoires que je ne porte pas au départ, une boussole ainsi que tous les aliments et l'eau que j'embarque pour cette aventure de près de 10 heures.
Au niveau alimentaire, j'ai pris des choses assez variées mais en priorité des choses que je suis certain d'avoir envie de manger pendant la journée. J'ai du sucré (3 compotes et des pâtes de fruit) ainsi que du salé (sandwiches, curlys et du saucisson) pour combler tous les besoins. Le petit-déjeuner pris à 2h00 risque de faire juste pour tenir jusqu'à 15h00, heure de fin d'épreuve. Je pars également avec 2 litres d'eau (1 litre dans la poche et 2 flasks de 500mL remplies).
Enfin, sur moi, je porte mes chaussures de Trail Kalenji Kiprun XT6 et mon pantalon de course à pied, pas un collant cette fois. En haut, j'ai mes gants chauds, mon bonnet, ma lampe frontale et 3 épaisseurs sous le sac de Trail : un tee-shirt manches courtes, un manches longues pour l'hiver et mon sweat Kikouroù.

lundi 28 janvier 2019

Run and Bike du roi du 20/01

Run and Bike du roi du 20/01 - récit de Nhan Nguyen



"1ere sortie sportive de l’année 2019 : le Run and Bike du Roi, dans le parc du Château de Versailles et autour du bassin des Suisses et du potager du roi. Jean-Jacques et moi, nous n’étions pas venus pour la galette des rois, mais pour se rallier à la course des triathlètes qui ont mis de côté, la baignade en eau vive par ces températures hivernales. Mais, par rapport au triathlon, le R&B a une autre particularité : c’est une épreuve en binôme mais avec un seul VTT pour 2 coéquipiers. Il faut alors définir une bonne stratégie de course à 2 : à quelle distance, il faut s’arrêter de courir, relayer avec son partenaire et monter sur le VTT pour reprendre son souffle. Avec JJ, notre tactique est de permuter tous les 300m (puis tous les 200m sur les 3 derniers KM). Cette stratégie nous a permis de rattraper nos compères de l’USN Stéphanie et Christian, et les dépasser dans le 2ème tour. Sur les 3 derniers KM, nous étions 4 binômes à lutter ensemble, les mêmes depuis le départ de la course… nous doublons 1 binôme sans grande résistance (à cet instant de course), puis JJ sur les 400 derniers mètres, pique un sprint pour doubler le 2ème binôme, je le rattrape en VTT pour passer la ligne d’arrivée ensemble (passage à 2 obligatoirement). 1h03 pour 13km, soit 12.7 km/h, 133ème place sur 149. C’est bien loin derrière les triathlètes dont les premiers tournent à 19 km/h. Mais l’essentiel est le plaisir qu’on a eu sur le parcours et la satisfaction d’une stratégie qui marche bien. Mais, nous n’avions pas battu notre temps de l’an dernier : 1h02 soit 12.8 km/h… A refaire l’année prochaine avec le challenge de passer en dessous de la barre des 60min…"
 
 

 
 
 


 

lundi 21 janvier 2019

Trail blanc de Mouthe – 12/01/2019

Récit de Marc F.

"1ère course 2019 organisée par nos excccccellents GO du bureau sur ce trail de nuit qui nous a permis de découvrir notamment le bourg fameux de Foncine le haut et son hôtel au charme indéniable.

  
 
 
 
14 participants NXS ce samedi (1 sur le 10 km et 13 sur le 17 km) tremblants d’impatience (ou de froid peut-être ?) à l’approche des départs respectifs à 17H30 et 18h. Un temps couvert, sans précipitations (et moi quand on me dit « sans précipitations », je vais doucement !), environ -4 °C et un petit tapis de neige de 25-30 cm.

 Après une attente de quelques minutes au chaud dans la salle des fêtes de Mouthe, nous comprimes que la fête se déroulait dehors, alors nous sortîmes plein d’entrain, armés de nos frontales, bien couverts (à Mouthe l’expression « sortez couverts » est une réalité vitale de tous les jours !!).
 

Le parcours s’est avéré roulant, car pour ma part la neige avait été damée par les concurrents qui me précédaient. En fin tacticien, je les ai laissés faire la trace pour mieux attaquer dans les derniers kilomètres. Las, de derniers kilomètres il n’y eu point car le parcours a été réduit d’environ 3 km, et mon attaque programmée n’eut donc pas lieu, quelle déception !!

 

Pour les quelques instants où j’ai délaissé la vision idyllique de mes pieds afin de ne pas choir (je chois, tu chois, il chut, vous chûtes, aïe, si j’avais chu !), j’ai apprécié la vision des sapins enneigés de nuit, l’atmosphère de Noël arctique lié au froid ambiant et à l’éclairage des centaines de frontales. Finalement, le plus dur fut la choucroute du soir à l’hôtel dont la profusion nécessitait un réel entraînement gastrique dont quelques estomacs discutaient encore lors de notre balade en raquettes de 22 km du dimanche…
 
 
 
 
 
Seul point noir, le retour, contrarié par une glissade qui nécessita le dépannage et l’acheminement par train de quatre des nôtres, bad luck !
 
 





 Bravo à tous pour la course, merci aux GO pour l’organisation, à mon chauffeur d’avoir évité de glisser et de m’avoir mené à bon port. Une excellente ambiance, comme d’hab et de bons moments de convivialité !!
 
PS : Trail blanc de Mouthe c’est une contrepèterie !!"