lundi 30 avril 2018

Le Maxi Beaujolais Trail - 42km 2 200D+ 28/04/2018


Récit de course selon Sam G.

Pour vous j’ai testé un week-end organisé avec la section US Athlé. Jusqu’à présent je n’avais entendu que du bien : une organisation irréprochable où les adhérents sont aux petits oignons, une ambiance top…
Pour mon 1er dossard trail de la saison c’est avec la section que je décide de l’endosser.
Une petite partie du groupe fait le 17km et ses 900D+ et le gros de la troupe s’engage sur le 42km.
On arrive le vendredi après-midi après un trajet tranquille on prend possession des chambres d’hôtel, on découvre son partenaire de chambrée de manière autoritaire et j’hérite de Laurent qui stresse un peu pour la course.
Ce n’est pas tout mais c’est l’heure de l’apéro ! 2 bières direct la veille d’une course qui m’a l’air assez exigeante ! Ce n’est pas comme si je n’avais pas assez picolé toute la semaine… Mais bon, faut que je m’intègre à ce qu’il paraît… Le Bureau pousse à la consommation !
Il faut avouer qu’il y a du niveau, de bons costauds sur route (affichant des chronos que je n’aurais jamais), des expérimentés des sorties US (qui savent allier alcool et course), de bons traileurs et des nouveaux challengers.
Je sens qu’on va se tirer la bourre même si tout le monde affiche une course en mode « tourisme » entre ceux qui se prétendent malades, ceux qui n’ont jamais fait de trail, ceux qui ne sont pas préparés… Bref, une bonne section de mytho !

Après une bonne nuit de sommeil je me réveille à la bourre, merci Laurent de m’avoir réveillé : bel esprit ;-). Quand je pense que je t’ai briefé toute la nuit, qu’on a étudié le parcours par cœur, je t’ai appris à faire ton CamelBack, conseillé sur la gestion de course…
12h : on se change, on prend les photos, on fait des allers retours aux toilettes et on se charrient un peu quand même. Je partage mon sandwich avec Fred, ma pompotte avec BigBen, quitte à avoir une hypo j’ai l’esprit trail !
Même si le parcours semble « roulant » au dire de ceux qui l’ont déjà fait, je prends les bâtons.
On retrouve Agnieska dans le gymnase, ça fait plaisir ;-)

13h30 le départ est donné sur la place du village et personne ne se bouscule pour être aux avant-postes ! Je pars en tête pour une ascension de 7km et 700D+. Très vite Stéphane me double, les autres suivent légèrement derrière.
Au ravito du 7ème kilo, je m’arrête 1’ pour remplir mes flasques (le prochain et dernier ravito est au 24ème kilo). Je constate qu’Antoine et Fred ne s’arrêtent pas et filent.
Au 11ème kilo, je me dis que ça va être long et difficile. Je ne me sens pas si bien que ça. Les montées et les descentes s’enchaînent, pas de plat. Je suis bien content d’avoir les bâtons.
Au 16ème je rattrape Antoine et Fred qui souffrent de crampes mais la bonne humeur et le mental sont là !
 
Ça me fait du bien de courir un peu avec eux ! Sur une ascension je prends les devants, j’ai une cathédrale à remettre sur la place du village :-)
Le parcours est très sympa, c’est varié : de longues côtes avec de bons raidillons, des singles, du bois, de la route forestière, des vignes … J’avoue que je n’ai pas la tête aux paysages, je souffre un peu et constate que je manque de préparation.


Enfin le ravito du 24ème. Stéphane est là et prends quelques minutes de plus pour m’attendre (le temps de refaire le plein et de prendre un peu de jambon et 2 morceaux de patates). Et puis voilà BigBen et Bruno. On décide de repartir tous les 4. C’est cool car j’ai un super souvenir du trail de Bonnelle qu’on avait fait avec Eric, BigBen et Stéphane (malheureusement Stéphane avait lâché un peu pour finir juste 4’ derrière nous ; du coup je m’en voulais un peu de ne pas l’avoir attendu).
Toujours est-il qu’il est dans le dur, les crampes ne sont pas loin. BigBen et Bruno mènent et au fil des ascensions on les rejoint (on grimpe mieux) mais dans les relances ils font le trou (ils courent mieux).
Au 30ème, je suis nauséeux, j’ai envie de vomir, je n’ai qu’une seule envie c’est m’allonger pour dormir. Je paie ma semaine de débauche !
  
Avec Stéphane on alterne la course et la marche. C’est rageant car on pourrait faire tellement mieux mais on s’accroche en ayant les 2 autres maillots purple en ligne de mire.
Au 35ème c’est Bruno qui a un coup de moins bien (enfin, pas trop tôt…) et quelques minutes plus tard BigBen se tord la cheville ! Tant que c’est chaud il n’a pas trop mal et c’est pas pour autant qu’il ralentit…
Allez plus qu’une grosse descente, un coup de cul et c’est l’arrivée ! Je me sens mieux, Stéphane aussi, on prend le lead. Les 4 derniers kilos sont longs mais à 4 ça passent tellement mieux…
Nous franchissons la ligne tous les 4 en 5h25 (bien loin de mon objectif de moins 5h) et en 73ème position.

5’ plus tard c’est Julien qui déboule (belle surprise, faudra surveiller ce garçon…), et dans les 10’ ce sont Fred et Antoine (ça devait être des petites crampes pour arriver si vite) !
Les ambassadeurs Purple se succèdent : Didier, Lionel, Laurent, Hervé, Vincent, Aude. Standing ovation pour l’arrivée de Marc (blessé mais finisher méritant) puis Nina qui ferme la procession avec un maquillage nickel et un sourire étincelant (respect à vous 2 !).
On dîne ensemble au gymnase où le vin et les bières de récupération s’enchaînent.
BigBen forme un groupe pour accompagner Nathalie aux urgences victime d’une chute. Le Bureau semble investi dans la santé de ses adhérents mais ça sent le traquenard !
Après avoir déposé Nathalie, on file en ville boire des coups ! A 1h30 on retourne chercher Nathalie et faute de Dr Mamour, elle se passera de son avis : on rentre.
On est 11 dans un 9 places mais Le Bureau a toujours une solution : on en sacrifie 2 dans le coffre et quand c’est Bruno qui conduit on n’a pas besoin d’osthéo…

Personnellement je suis déçu de ma prestation, j’ai subi, physiquement je suis en dessous de tout.
Cette course a le mérite de me rappeler qu’il faut vraiment que je m’y remette sérieusement et assidument ! C’est davantage une petite église que j’ai remis sur la place du village qu’une cathédrale…
Sinon un très bon week-end ou les piliers de la section sont mis en avant :
-        La bienveillance : on s’occupe et on prend soin des adhérents (on ne se moque pas, on ne prend pas de pari stupide, on pousse pas l’adhérent à prendre des risques inutiles pour finir devant son camarade), on prodigue de bons conseils (le parcours est roulant…)
-        La solidarité : si un membre du Bureau boit tout le monde doit boire (ils sont beaucoup au Bureau à boire), et jusqu’à l’hôpital en pleine nuit tu iras même s’il faut sacrifier une bonne nuit de récupération : un pour tous et tous Purple…
-        Le partage : ta compote on te prélèvera et ton sandwich tu partageras (même s’il dira qu’il était empoisonné)
-        Le corporatisme : on t’habille des pieds à la tête et même d’un polo de « gala » (3x trop grand mais c’est de ma faute je ne suis pas assez musclé)
-        La sécurité : pas d’alcool avant de conduire, les 2 mains sur le volant, les phares allumés la nuit, on ralenti sur les dos d’âne, pour ne pas trop user les freins on utilise le frein à main dans les virages, et même dans le coffre tu mets ta ceinture de sécurité…). Je me suis laissé conduire les yeux fermés et en toute sérénité…
-        L’organisation « aux petits oignons » : le Bureau s’occupe de tout et même de ton inscription dans la catégorie Féminine (au moins j’aurais fait podium…)
Au final, la section jouit d’un sens de l’organisation démesuré, sans faille. Aussi, je mettrai :

jeudi 12 avril 2018

J'ai testé pour vous ... la Speedgoat 2


J’ai testé pour vous la Speedgoat 2 lors du Trail des 2 Buttes (par Patrice V.)


 
Pour mon premier trail, j’avais besoin d’investir dans une chaussure de trail. Le terrain était annoncé gras (et c’était bien le cas). Donc hors de question de faire cette course avec mes routières.

Le Trail des 2 Buttes n’est pas un trail hyper technique ni long. Du coup, j’avais en visu les Challenger de chez Hoka Oné Oné. Ce modèle me semblait pas mal pour courir aussi sur chemin ou route. Eric et Richard m’avaient conseillé tous les deux la Speedgoat (toujours chez Hoka).
Je suis donc allé chez notre boutique préférée, Team Outdoor, pour essayer des chaussures de trail.
J’ai donc essayé la Challenger et la Speedgoat 2ème du nom.

Mon choix s’est arrêté sur la Speedgoat. Une des principales raisons est la sensation d’une excellente tenue du pied et surtout de la cheville. Elément qui me semble indispensable en trail. Le terrain étant plus irrégulier que sur route. ;)
 
En effet, le chaussant de la Speed Goat monte assez haut et tient bien le haut du pied. Et je confirme que sur terrain gras, la chaussure reste bien au pied !

Les Speedgoat ont une semelle en Vibram, fournisseur de semelles dont la technologie est réputée pour fournir aux chaussures une très bonne adhérence. Et elles accrochent bien. Je les ai testés sur la neige tombée en cette fin d’hiver légèrement fondue. La semelle en Vibram est top et comme les pneus de F1 (sans faire de comparaison), elles sont efficaces une fois « chaude ». Les premiers kilomètres feront le job pour faire monter en température vos semelles ou lors de votre phase d’échauffement. J’ai pu courir à 4’10’’ au kil sur de la neige fondue sur bitume sans avoir l’impression de glisser ou de perdre en adhérence. La chaussure accroche bien !

 

Autre particularité, et qui est une signature chez Hoka, est ce fameux effet de balancier favorisé par un drop faible (5mm ici) et une semelle oversize (hauteur talon de 32 mm, hauteur avant-pied / métatarses de 27 mm). Par contre, cela demande une bonne gestuelle pour profiter pleinement du potentiel de cette chaussure. Cet effet de balancier est bien présent et accompagne votre foulée pour de meilleures sensations comme si on était propulsé vers l’avant.

Pour cela, la gestuelle doit être parfaite. Hors de question d’attaquer par le talon où d’ailleurs cette chaussure est rigide et dure. Le dynamisme se trouve sous les métatarses. Il faut donc bien dérouler le pied jusqu’aux orteils de sorte de bien avoir l’impression que ce sont vos orteils qui terminent la foulée et propulsent la nouvelle. Pour vous aider à avoir cette foulée médiopied, le buste doit être légèrement sur l’avant et les bras doivent faire un mouvement de balancier (d’où l’importance du jeudi des burbees ;))).

Elle n’est pas faite pour le bitume mais elle fera le job pour traverser quelques portions de bitume.
 

En condition de course (Trail des 2 Buttes), j’ai couru sur terrain gras, sur des portions détériorés par des coupes de bois, chemin, route, petit cours d’eau, cailloux, … Bonne traction en montée et une très belle accroche en descente y compris sur pente forte où j’ai pu courir sans soucis et me laisser porter par la descente sans inquiétude. Merci aux crampons de 5mm. :)


Ce que je n’ai moins apprécié :

-       Un peu lourde : pas sûr que ce soit la meilleure chaussure pour un Trail court mais son poids se fait vite oublier. Ceci dit quand on se prend le pied dans une souche morte, je vous assure que j’ai apprécié les renforts de la chaussure dont la contre-partie est un ajout de poids. Mais pas de bobo aux doigts de pied et ça, ça n’a pas de prix ;

-       J’aurai aimé un mesh plus respirant. Une sensation de chaud mais sans que ca me provoque d’ampoule. Donc tout va bien. :)
 

Les points positifs :

-       Belle tenue du pied où on se sent sécurisé du début des métatarses jusqu’à la cheville ;

-       De l’amorti avec un beau dynamisme pour peu d’avoir une foulée médiopied (par contre, faut musculer les mollets, ca tire quand on n’est pas habitué au drop faible ;) ;) ;

-       Elle vous protégera et accompagnera parfaitement sur trail long, trail technique voire un urban trail (même sur du court si vous voulez investir que dans une seule chaussure).
 

Bref, une belle découverte et je ne regrette pas cet achat. :)

mercredi 4 avril 2018

Course du Coeur 2018

Une superbe 32 ème édition de la Course du Coeur 2018, la 9 ème pour nos fortiches ... ils se sont illustrés pour soutenir le don d'organe durant ces 4 jours et 4 nuits, en remportant le 2 ème prix de l'équipe "top sympa", une belle fierté pour l'équipe !