lundi 29 avril 2013

L'ardéchois (Trail) - 27/04/2013

Retour sur cette édition de l'ardéchois (Trail de 20, 34, 57 et 98 km)

Récit de Laurent Caraux :

"Week-end magique et météo magnifique !

La logistique parfaite du vendredi (TGV+ voiture+gîte) nous permettait d’arriver samedi matin à Désaignes sous les meilleurs cieux...
Façon de parler, car, après s’être strappés pour les uns, ou avoir posé avec Dawa pour les autres, c’est sous une pluie battante que nous entamions l’aventure du 34/57 à 08h00.
Les 10 premiers km mettent rapidement dans le bain (de boue) pour nous amener de 500 à 1200m, la pluie ayant entre-temps disparu ... pour laisser place à la neige. La température chute, les sous bois s’assombrissent, le brouillard s’épaissit en même temps que la couche de neige. Les yeux ne savent plus où regarder entre les pointes des bâtons devant & derrière, les racines, flaques et cailloux au sol, et les branches de pins alourdies par la neige qui nous claquent au visage (vivifiant).
Les 10 km suivants nous font redescendre à 700m, pour entamer une remontée à 1200 au 27eme km. Le parcours magifique enchaine les sous bois-sombres, les zones ventées à découvert, et les vues panoramiques sur les éoliennes, vallées, châteaux et monts qu’on ne compte plus. L’arrivée au-dessus du château de Rochebonne et le passage qui suit au pied de la cascade sont inoubliables et nous imposent de ralentir l’allure pour profiter de la vue, et éviter la casse, car le parcours de plus en plus escarpé et glissant fait déjà quelques victimes (sans gravité).
Arrive le dilemme de la fameuse bifurcation du 29ème km : à gauche 57km, à droite : 34. Bizarrement, les GPS affichent déjà plus de 32 km et on découvre alors que le parcours a été allongé de 3km (mais quand on aime on ne compte pas).
Les courageux du 57 repartent donc pour une 3ème remontée bien raide de 500 à 1000m. Ceux du 34 entame une descente très glissante vers la cité médiévale de Désaignes. L’arrivée en toboggan dans une prairie en décomposition, où les fessiers auront bien amorti des corps fatigués mais électrisés par la perspective d’une arrivée proche (et par les clôtures électriques dont certains ont pu vérifier l’efficacité optimale par temps de pluie). N’oublions pas le 20 km qui avait lieu l’après midi, où la météo avait décidé de se calmer (un petit peu...).
Après un boeuf grillé l’après-midi, nous assistions le soir en mangeant à un spectacle de magie à faire pâlir M. Houdini : un week-end “magique”."


Récit de Marc Ferrand :

« Partis de Paris le 26 avril au matin, les treize coureurs engagés sur le trail de « l’Ardéchois » ont découvert le gîte du bout du monde, perché dans la montagne, une demeure et un endroit magnifiques !! Puis ce fut notre première visite à Désaignes, mondialement connue pour… euh… mondialement connue ! Récupération des dossards puis pasta party très bien organisée. Retour au bercail et dodo. Réveil vers 6h pour le petit déj avant de regagner Désaignes sous une pluie battante et un départ à 8h d’environ 1500 coureurs pour les 34 (+3 = 37 cette année !) et 57 km. Les côtes sont dès le départ assez raides mais sur un chemin praticable puis un véritable bourbier s’étale sous nos pieds, quand ce ne sont pas les coureurs qui s’étalent !! Et cerise sur le gâteau, le froid et l’altitude (1200 m) transforment la pluie en neige, qui tient au sol, nous cingle les yeux dans certaines portions mais ne recouvre tout de même pas la boue qui jalonne le chemin que nous empruntons. Après le premier ravitaillement salvateur, soit après 22 km de course jalonnés de superbes paysages et notamment le château de Rochebonne suivi du passage de la cascade, le froid et l’humidité nous transpercent et les mains se réchauffent difficilement, même en plein effort. Étant données les conditions de course, 37 km suffiront au bonheur de la plupart des Natixiens, deux de nos représentants ayant le courage d’effectuer 57 km dans ces conditions. Une course âpre et dangereuse mais belle, à refaire dans des conditions plus favorables avec toujours une ambiance aussi sympa dans l’équipe, agrémentée de nouvelles personnes. Un grand merci à nos organisateurs et trice !! »

mardi 23 avril 2013

Trail des Lavoirs (21/04)

Retour sur le Trail des lavoirs, en Vallée de Chevreuse, par Nhan Nguyen

"Temps idéal, ensoleillé et tempéré, pour courir dans la superbe vallée de Chevreuse, serpentant les collines, traversant les prestigieuses abbayes et châteaux (Madeleine, Breteuil, Méridon et Vaux de Cernay) et suivant l'Yvette et ses multiples lavoirs.

Un trail effectué en trio et en 3 boucles de 21km, 15km et 29km, le tout en 7h05. Rencontre avec Christian et Stéphane au départ du 29km. Les chemins ont bien séchés, comparativement à la course VTT de la Jean Racine effectuée le WE dernier sur pratiquement les mêmes tracés. Sur le 29km, j'ai encaissé 800m de dénivelé positif, et consommé 1,5l d'eau emporté (limite car pas de ravitaillement sur les parcours). A noter la traversée obligatoire d'une buse sous la route (à déconseiller aux claustrophobes).



Une course de trail à référencer, très bien sur l'organisation et fléchage des parcours, bonne animation et ambiance dans les stands (on a eu droit à une dégustation de la bière locale, très rafraichissante en fin de parcours), et de superbes spots, paysages et reliefs de la région traversée."

Nhan Nguyen

lundi 15 avril 2013

Trail de l'Orangerie de Bonnelles

Trail de l’Orangerie de Bonnelles (36 km)



Dernier né des trails au cœur du Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuses ; un parcours vraiment magnifique, un troupeau de biches croisées au détours d’un chemin, une organisation sans faille pour une première et une bière « locale » à l’arrivée, le tout sous une chaleur inhabituelle ces derniers temps. Le parcours fut néanmoins très humide au sol …
Bref, je signe pour l’année prochaine !

Eric Crosnier


vendredi 12 avril 2013

Marathon de Paris 2013

Magnifique récit d'Emmanuel François, sur le marathon de Paris 2013 :


-          « Le marathon de Paris, il faut au moins le faire une fois ! C’est magique ! » ; combien de fois j’ai entendu cette phrase de la part de copains runners…provinciaux.
 Je me suis alors décidé à sauter le pas et à m’acquitter, en cela aidé par ma gentille section athlé de l’ US, des droits d’inscriptions phénoménaux à cette course phénoménale.
-          « Bah, c’est pas terrible…y a trop de monde…tu peux pas courir, tu te marches dessus », me suis-je entendu dire dans les vestiaires de notre US par mes copains runners parisiens !
Bon, ben faut y aller maintenant. La prévision météo de la grenouille avait fière allure malgré la fraicheur de ce dimanche matin. Et l’heure passée dans le SAS des 4h a eu raison de la température accumulée dans le lit de l’hôtel parisien réservé pour la circonstance. « Tonic », il s’appelait l’hôtel ! C’etait pas du tout le cas de mon état de forme ce matin là… Et ca allait s’avérer juste, dès le départ et jusqu’à la tant convoitée ligne d’arrivée.

Le tracé ,plutôt sympa, partant des « Champs » vers le bois de Vincennes (mon terrain de jeu, les mardi et jeudi, avec les joyeux drilles de la section) avec retour à l’opposé vers celui de Boulogne et l’arrivée à « Foch », aura eu raison de sa beauté de part ma souffrance à partir du 26e km.
« Beau parcours, oui, mais quand on connaît un peu Paris, on n’en sort pas plus émerveillé que cela ». On voit tout de même les étoiles dans les yeux des étrangers qui courent à vos côtés. Certes, moi les étoiles je les avais aussi mais pas les mêmes…Les chandelles également ; mais pas celles du dîner de la veille en tête à tête avec ma chérie… Mais bon…
Côté ravito, ils ont été un peu pris de cours ; avec 40.000 au départ, faudrait un peu plus assurer ! Moi, la banane de Martinique n’est pas bien passée ; l’orange espagnole non plus d’ailleurs (un peu comme pour les joueurs du PSG cette semaine).
Que de monde sur les bas côtés ; parfois même très indiscipliné à la manière des spectateurs du Tour de France qui s’agglutinent pour ne laisser qu’un filet de coureurs passer, et envoyer de l’eau froide en pleine figure ;  comme si je n’etais pas assez naufragé. Et que dire de ces tunnels qui vous filent un coup de froid, suivi du coup de chaleur à la sortie. M’enfin…
Je noircis un peu vite le tableau. Mais je l’ai quand même terminé, ce marathon. 4h19 d’effort pour le réconfort apporté par les félicitations des uns et des autres. C’est quand même le principal.
Allez vite, le suivant…

mercredi 3 avril 2013

Course du Coeur 2013 ... ils sont arrivés ...


Cette édition se termine sur un beau succès : une magnifique 4ème place (en excluant l'équipe des transplantés toujours premier)

L'équipe était très homogène et équilibrée, le choix des capitaines a été judicieux , l'ambiance a toujours été au beau fixe dans les 4 voitures malgré des conditions métérologiques difficiles : les courses de nuit ont eu lieu sous la pluie , la neige et le froid (-5°). Les Fortiches se sont tous donnés à fond, parfois jusqu'à l'épuisement, entrainés par l'ensemble de l'équipe et la solidarité avec les autres équipes. Le parcours est très montagneux et difficile et enchainer les courses le matin très tôt ou toute le nuit est une vraie leçon de courage et de ténacité.