vendredi 14 avril 2023

"Mon marathon de Paris" (par Patoche)

 Récit de Patrice alias Patoche sur son Marathon de Paris 2023 et son RP !

« Il est 5H45, Paris s’éveille ». Levé un peu plus tôt qu’à l’habitude afin de prendre une douche pour être coiffé sur les photos (cf le semi de Paris :D).

Ce dimanche 2 avril au réveil je n’en menais pas large. Le stress de la veille de course avait fait bien le job. Le trouillomètre était au niveau de l’objectif fixé. Mon dernier marathon remonte à 7 ans. J’avais comme l’impression de recourir mon premier marathon.

J’avale mes deux petits gâteaux sports maison, remplis mes gourdes et hop direction Etoile-Charles de Gaulle.

Une bruine rafraichit l’air ajoutant un doute sur la tenue à porter…

Arrivé sur place, la bruine s’est arrêtée. L’entrée pour les consignes est un peu longue mais je laisse ce stress aux impatients (peut-être le seul petit point noir de l’organisation).

Je dépose mes affaires où je retrouve Alexandrino qui s’est proposé comme meneur d’allure pour la PA team.



Nous nous dirigeons vers le point de départ. Ne pas être seul m’aide à me mettre dans mon objectif et de ne plus penser à mes doutes.

Alexandrino nous guide et a assuré comme pacer en calmant l’allure dès le départ (à nouveau un grand merci pour ton pacing Alex).

Les 10 premiers kilomètres sont dans Paris avec de supers sensations l’allure du groupe s’établit à 4’12’’ au kil. Au 14ème, mes partenaires de course m’abandonnent pour une pause technique. Je continue seul avec un peu de mal à trouver le bon rythme. J’oscille entre 4’13’’ et 4’12’’. Je ne sais pas dire si c’est un problème de montre ou de densité de coureurs plus lent que mon rythme. La première grosse difficulté est là avec la montée de l’hippodrome de Vincennes et le vent de face. Une fois passée, le parcours devient très roulant. Le groupe mené par Alexandrino me rattrape vers le 23ème.

Nous repartons ensemble toujours sur un rythme de 4’12’’ au kil. Au 29ème, je me sens poussé des ailes et c’est à ce moment qu’Alexandrino me dit que si je veux y aller, je peux partir. L’objectif premier était de finir tous ensemble sous les 3 heures. Avec Alexandrino, nous avions convenu que si j’avais le jus, je pouvais lâcher le groupe vers le 30ème.

J’arrive au 30ème avec toujours de supers sensations et pas de mur pour moi. Je suis passé d’une allure moyenne de 4’12’’ à 4’11’’.

A partir du 32ème, je trouve que les kilomètres s’allongent. Je me souviens alors de certaines séances de Guigui où les dernières fractions sont bizarrement plus longues que les premières pour une même distance d’effort. Les muscles commencent à fatiguer mais ça répond toujours.

Le mental prend le relais. Je suis les conseils d’un ami, préparateur mental. Je me fixe des petits objectifs : aller au kilomètre suivant. Chaque kilomètre passé est un kilomètre qui me rapproche de mon objectif. Je me visualise passer la ligne d’arrivée. Ces petites astuces mentales me permettent de plus penser aux douleurs musculaires.

Je sais à ce moment là que c’est joué et que je peux gérer la fin de course. L’ascenseur émotionnel s’installe entre des larmes de joie qui montent et la lucidité qui me dit de rester focus. Cet ascenseur me portera jusqu’à la fin.

J’appréhende le 35ème kilomètre synonyme de 5 kilomètres annoncés difficiles (la côte d’Auteuil, le faux plat montant de l’hippodrome et une belle montée du 38ème au 40ème). Mais ça passe (merci aux séances hamsters dans Les Buttes Chaumont, n’est-ce pas Sam ;)).


Le dernier ravito au 38ème est salutaire et me regonfle. Toutefois, je sens que si je m’arrête mes muscles vont se tétaniser. Je me remets dans l’allure. Nous rerentrons dans Paris (changement de parcours par rapport à l’année dernière). Le public est là pour nous encourager avec la Team Orange au 40ème que j’attendais pour terminer cette dernière montée. Ça fait du bien.

Puis là, deux kilomètres de descente, du pur bonheur. Il ne reste plus que deux kilomètres. L’allure moyenne est toujours 4’11’’ au kil. Je ne connais pas mon temps de course (c’est voulu). Je vois au loin le panneau « 500 mètres ». Je regarde le chrono. Là, je vois que je peux finir en 2h57. J’accélère, je donne tout ce que j’ai pour finir en 2h58’01’’ concluant une préparation de trois mois au millimètre où rien n’a été laissé au hasard.

Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui m’ont accompagné, supporté et cru en moi. Ce sport procure des émotions incroyables que je voulais partager avec ce groupe de ouf. Merci l’US, merci Guigui.




mercredi 5 avril 2023

10 km du Château d'Ormesson (26/03/2023)

 récit de Karen B .. nouvelle adhérente 2023 !

"20 septembre 2022 : et tiens si je m'inscrivais à l'US Athlé Natixis …je vais être à la ramasse mais je vais tenter un premier cours …quel plaisir de cette première course autour du lac Daumesnil…heureusement j'ai un compagnon de course …mais suis complètement à la ramasse et aussi rouge qu’ une tomate bien mure.

Pas grave…je m’inscrirai si je parviens à faire 3 courses à pied par semaine….

Tiens donc fin décembre, j'ai tenu le rythme …et le pire c'est que ca me manque si je ne les fais pas …

Et hop inscription en janvier …à moi la PPG les jeudis midi ..(le mardi pas facile…faut bien partager des moments avec mon équipe quand je suis sur site).


Oh…un trail à 3,5km de ma maison…royal …parc du Château d'Ormesson , parc privé et beau dénivelé ….allez hop on va tenter la course nature, esprit trail …tant pis pour la boue


Malgré une chute 15 jours avant, l'expérience trail me plait bien …et résultat prometteur….et ce sans être complétement HS …108/128 et 1h20 pour faire les 10 km …Challenge pour le trail du 24 mars 2024 : gagner 15 min….et approcher les 1h05…



Seul Bémol à l'issu de ce trail : j'ai encore plus envie de faire des courses et des trails …charge à moi de me préparer des entrainements pour m'améliorer sur la vitesse et l'endurance …

Prochaines courses de 10 km : La Parisienne le 10 septembre et Bruxelles le 1er octobre"






Trail de Cheverny par Marc F (01/04/23)

Petit récit de notre (Tintin) reporter Marc F .. Marc, c'est le 2eme en partant de la droite


"Courir un premier avril, cette bonne blague, avec le handicap d’un mollet douloureux en ce qui me concerne et sans entraînement qui plus est, là la blague confine à l’inconscience voire au suicide sportif… masochisme quand tu nous tiens…

Nous voilà donc en partance autoroutée de Charenton, à 12 coureurs (+2 comme sur les photos du midi), vers Cheverny et le retrait des dossards. Puis soirée d’avant course karaoké pas toujours OK (oreilles sensibles s’abstenir !) dans la pizzeria située à 50 m de l’hôtel et direction une bonne nuit avant d’aborder les différentes courses du samedi (34,7 km de trail pour la plupart d’entre nous, et 63 au programme pour notre courageux du jour, Julien). Prise de navette à 8h pour un départ de course à 10h en amont de Blois, sur les bords de Loire, pour ensuite courir jusqu’à Cheverny. Je passe sous silence les pérégrinations des voitures A et B nous conduisant sur la ligne d’arrivée tandis que la bétaillère du gars Marraud nous conduit de cette même ligne d’arrivée, empruntée au départ donc, jusqu’à la navette ô combien matinale qui nous permettra d’attendre plus d’une heure et demie dans une tente exiguë proche de la ligne de départ, le tout après avoir pris une bonne saucée à l’arrivée de la navette proche du départ (pas clair, moi !?!). 

10h enfin, ma montre ne démarre pas, moi si, très lentement. La longue colonne s’ébranle (non ce n’est pas grossier) et je me retrouve très vite en fin de peloton, ah bah non, y a plus de peloton… Je pose le pied droit avec le maximum de délicatesse à chaque foulée pour ne pas brusquer mon mollet récalcitrant, ça se passe bien, la douleur est supportable et l’avantage c’est que je ne sens plus mon tendon d’Achille habituellement douloureux sur l’autre jambe. Oui, je sais, c’est moche de vieillir. Le plus dur est fait après les montées et descentes enchaînées (mais libres) et proches du départ, en dévers qui plus est et dans des chemins glissants de boue, et parfois allongés pour certains concurrents. Quelques passages dans les bois, superbes, un peu de marche pour juguler les crampes liées à ma préparation fantomatique, un concours d’escargot avec quelques autres concurrents à la peine eux aussi, c’est long un km quand on avance plus…


 L’allée magistrale du château de Cheverny (ti(e)ns-ti(e)ns !) bordée de cèdres gigantesques puis le parc du château avec ses milliers de tulipes, ses œufs de Pâques géants (divaguais-je, allucinais-je ?), un dernier virage et l’arrivée, enfin, les nerfs à vifs de m’être forcé à courir sur les 8 derniers km. Je ne pourrai vous conter les exploits de mes petits camarades le lendemain car un volet trop occultant ne m’a pas permis de m’éveiller à temps pour les voir s’ébattre de nouveau sur les routes du semi post-trail (semi que j’ai décliné, le masochisme a ses limites même si avril est la saison du semis). Bravo à toutes et à tous pour vos performances respectives et respectables pour la plupart, et merci pour cet excellent week-end partagé entre coureurs de bonne compagnie. Je termine par une mention spéciale à nos organisatrices et teurs !!"


lundi 3 avril 2023

Trail et Marathon de Cheverny (01 et 02/04/2023)

13 adhérents de l'USN Athlé se sont retrouvés en ce week-end du 01 avril à Cheverny dans le cadre d'un week-end courses .. au programme du trail le samedi (10km pour 1 adhérente, 35km pour 9 adhérents et 1 participant sur le 63 km) et de la route le dimanche (6 sur le semi marathon). 3 adhérents ont même cumulé 35km le samedi et 21km le dimanche !

Encore un super week-end de sport et de convivialité !