jeudi 13 avril 2017

Trail des terrasses du Lodévois (dans l’Hérault, à 45’ de Montpellier), 47km et 2 400D+


Récit de Samuel :


Dans le cadre de notre préparation au GR20, on se fait un 1er week-end bloc dans l’Hérault, avec au menu le samedi le tour de Pic Saint Loup (pour les connaisseurs de vin) et de son ascension (16km et 800D+ en 2h20) et pour le dimanche le trail des terrasses du Lodévois.
Le départ est donné dans un petit village cerné par des montagnes, nous ne sommes pas très nombreux, que des locaux et la majorité sans bâton (surprenant au regard du dénivelé annoncé).
Lors du briefing on nous informe de bien faire attention aux rochers glissants (suite à la pluie de la veille) et que le parcours est plus proche de 50 que de 47km... Bon, tant qu'on ne loupe pas notre train !
Après 1km de plat on part pour 600D+, et tout le monde court... On s'accroche mais le terrain est vraiment raide et la course longue, on décide de lever le pied.
Au bout de 8km, un petit bouchon s’est formé suite à une descente très technique que l’on passe à l’aide de main courante et de piton planté dans la roche. J’avoue que je ne suis pas très serein (et je suis un « peu » sujet au vertige…).


Au 15km on traverse la grotte de Labeil, où coule une rivière au milieu de stalactites et où sont entreposés fromages et vin, magnifique !


L'organisation nous a vraiment gâté car on emprunte sur la majorité de la course des singles, on évolue au milieu de forêts sur des chemins essentiellement tracés par des animaux...
Néanmoins, on ne cesse de prendre des chemins très escarpés que l’on descend ou que l’on monte à l’aide de corde. Je comprends pourquoi personne n’a de bâton (c’est plus gênant qu’utile !). La via ferrata c’est sympa mais ça va un moment !



Milieu de parcours, on surplombe un temple bouddhiste à flanc de montagne et on fait le tour de cette architecture surréaliste érigée au milieu de nulle part. Quelques km plus loin, en pleine forêt, je me laisse séduire par un paon !




Le parcours est vraiment exigeant : une succession de côtes et de descente très rocailleuse. On ne traîne pas trop aux ravitos, le temps se couvre et le chrono défile !

Km 35, on aborde la dernière difficulté : une côte de 400D+ tracé droit dans le pentu ! L’ascension est rendue encore plus difficile suite à une pluie fine qui rend le terrain un peu gras mais surtout on glisse énormément sur les pierres.
J’en ai marre : mes bâtons me servent à rien et me gênent pour agripper les cordes posées tout du long de cette ascension et on commence sérieusement à ressentir dans les cuisses la sortie de la veille.
Plus que 10km de descente, on évolue enfin sur un chemin roulant, si ce n’est qu’il faut faire attention à ne pas glisser sur les pierres mais on envoie.

7h50 après le départ donné et 50km 2 600D+ au compteur, nous franchissons la ligne d’arrivée en 89ème position sur 257 partants et 191 finishers (25% d’abandon!!!). Un « peu » long pour un 50km et je dois avouer qu’il s’agit du trail le plus technique que j’ai fait jusqu’à présent.
Si ce n’est l’excès de corde jalonnant une grosse partie des côtes et descentes, le parcours est magnifique et on voit bien que les organisateurs ont fait le maximum pour nous offrir un terrain de jeu qui sort des sentiers battus, nous faisant découvrir le maximum de particularité de la région.

De plus, on repart non pas avec une médaille ou un t-shirt mais avec une bouteille de vin !

mercredi 5 avril 2017

Course des Arcades de l'Aqueduc (26/03)

Récit de Laurent Caraux :
 
"Ce dimanche 26 mars je partais avec mon copain Fred direction Milly-la-forêt prendre le départ de la course des « Arcades de l’Aqueduc » organisée par la sympathique équipe de la SAD à Milly la Forêt : http://sad-milly-la-foret.pagesperso-orange.fr.
Une heure de sommeil en moins ne nous faisait même pas peur pour un dimanche matin (quel courage), et le soleil allait vite contribuer à une matinée qui s’annonçait sous les meilleurs augures. A peine sorti de la voiture, je tombais sur Pascal, le chef du clan des Dunes d’Espoir avec qui nous avions pas mal bavardé tout en montant les côtes du Mont Griffon il y a deux semaines (« la griffon’Yerres »).
Puis en arrivant dans le stade, je tombais sur des copains de l’AS Nandy (organisateur du « four à chaux » en octobre) et un purple runner … déjà à la buvette : Frédéric (encore un). Après un rapide tour du stade histoire de prendre quelques plans, nous nous avancions tous vers la ligne de départ où je rencontrais un autre natixien, Boualem : j’en profite de suite pour faire un plan avant le nuage de poussière qui va accompagner son départ… (et de toute façon, quand on le filme en courant, il floute..)
Voilà, il fait beau, avec une belle lumière printanière pour accompagner le départ des lutins jaunes des Dunes d’Espoir escortant le héros du jour, Enzo, sous les applaudissements nourris et affectueux des coureurs.
Bon, il est 9 h30 et Boualem est chaud, nous voici partis pour le 23 km (il existe aussi un 11km). En à peine 1 km, on est dans les champs, puis un autre km pour atteindre la forêt. Le parcours compte 3 ravitos (liquides & solides) avec un sol relativement roulant et stable malgré le sable. La première « surprise » (pour ceux qui, comme moi, ne prépare jamais leur course) arrive au 9e km : un escalier de 114 marches. Heureusement, chacune de ces « bosses » sera suivie d’une pente légère pour permettre de relancer sans trop se casser les pattes. Entre temps, je tombe sur Eric l’organisateur du « Lièvre et la tortue » qui nous (vous ?) attend dimanche prochain à Maisse. Un petit chant au côté des Dunes pour accompagner Enzo, et une autre côte au 12e km, qui reste pour moi, LA difficulté du parcours. Enfin, une dernière côte juste avant de descendre sur l’aqueduc. Sur ce dernier tiers de course je resterai avec Frédéric, sympathique purple runner de Bercy, jusqu’à la ligne d’arrivée. C’est au ravito d’après course, que je découvrais que Monsieur Christian était également parmi nous : un Christian plutôt content de sa course lui-aussi.
Bref, une bien belle matinée et une course que je recommande vivement pour le format plutôt roulant ( < 400d+), sans trop de coureurs (+300 coureurs sur le 23 ), pour l’ambiance et pour le décor, avec de beaux singles serpentés au mileu des « gros cailloux »."