lundi 9 décembre 2019

Ménestrail à Moncontour (09/12/19)


"Ils étaient une petite dizaine de l'USN Athlétisme à s'être alignés sur des épreuves de la 20 ème édition du Ménestrail à Moncontour (22) ; 22 c'était également en centimètre la hauteur minimum de boue ou d'eau rencontrée sur les parcours du 54 km ou sur celui du défi (24 km + 14 km). Parcours très technique, de la boue en veux tu en voilà, des barrières horaires très serrés (notamment sur le 54 km); au final une très belle épreuve et une après course fêtée comme il se doit avec les produits culinaire du coin !"















mercredi 4 décembre 2019

Run and Bike de Palaiseau du 24/11

Récit de Nhan Nguyen

"Complicité et participation des 2 sections de l’USN VTT et Athlétisme au Run and Bike de Palaiseau dans l’enceinte du parc de l’école Polytechnique. 4 binomes étaient alignés sur le 15km et 1 binome sur le 10km.


Course joyeuse en binome et taquine entre collègues, nécessitant de la stratégie d’équipe. Ca faisait rire tout le monde durant la course quand Jean-Jacques en courant rejoint son binome qui court aussi, et s’aperçoit qu’il n’a pas repéré le VTT mis au sol pour le passage de relais… JJ a du faire demi-tour pour aller rechercher le VTT. En effet, il faut définir au préalable, avec son binome, une stratégie de permutation entre la course à pied et le VTT (2 coureurs et 1 VTT). Et dans la pratique et dans la course, il faut identifier le moment et l’endroit où doit s’effectuer le passage de relais avec son binome. Le VTT sera toujours en avance, sur le coureur. Le binome sur le VTT dépose son VTT et se met à courir. Ensuite, le binome à pied arrive pour récupérer le VTT, puis dépasse en VTT son binome courant à pied... La seule contrainte est d’être ensemble à la fin de chaque boucle (x3) de la course. Ce n’est donc pas une course totalement avec les muscles, mais il faut aussi concilier et partager l’effort avec son binome, et respecter la stratégie de course définie.


La saison, marquée par la pluie et le terrain gras, n’aide pas le binome sur le VTT qui en principe doit récupérer avant de recourir  => c’est une séance de fractionné en course à pied, mais un repos relatif tout en pédalant sur le VTT. Avec ce terrain très gras, le binome sur le VTT n’est pas de tout repos, surtout dans les côtes en tout-terrain où il doit descendre pour pousser le VTT… même en courant, ça patine !! Heureusement que les organisateurs au dernier moment, nous ont autorisé à aller sur une portion de route goudronnée, pour enlever un peu de boue des chaussures et des pneus du VTT.


En binome avec Bruno, nous avions réalisé 1h08 sur 15km, soit une moyenne de 14km/h sur du gras et du glissant. "










mercredi 13 novembre 2019

Sortie Internationale de l'USN - Marathon de Bilbao (19/10/19)

Récit d'Elisabeth, nouvelle Marathonienne !


"C’est toujours difficile de résumer 4 jours très intenses en quelques lignes. 

Je retiendrai évidemment, et dans le désordre : l’ambiance, le Guggenheim, les pinxtos, le pont de Bilbao, le fleuve de Bilbao, le plongeon de Bruno….  et bien sûr, mon 1er marathon 😊 !

Raconter ma course kilomètre par kilomètre serait long, fastidieux et risquerait de te perdre « ô toi l’adhérent », comme dirait une célébrité du burô. 



Mon objectif va donc être d’encourager tous ceux et celles qui pensent ne pas être capables de se lancer dans une telle aventure. Et pour cela, je vais devoir démythifier un peu l’épreuve :

-  Oui, on peut faire le marathon après avoir mangé une moussaka


-   Oui, on peut courir 4h36 sans interruption la nuit sous une pluie battante et trouver ça génial
-  Non, le mur des 35 km n’est pas une fatalité (je le cherche encore)
-  Oui, on peut finir les 5 derniers kilomètres en papotant et en déposant tous ceux qui sont partis trop vite (ah les hommes…) les uns après les autres
- Oui, on peut aller danser toute la nuit dès le lendemain en ne consommant que des substances autorisées (enfin je crois…)


Mais ça, on ne le fait pas tout seul. Il faut s’entraîner « un peu » et surtout être bien entouré, ce qui fut mon cas.

Alors même si j’ai passé seule la ligne d’arrivée, en réalité cette réussite je la dois :
- Aux Beyonders qui m’ont poussée à m’inscrire sur cette distance après la Course du cœur sans douter un seul instant que je ne puisse pas y arriver
- A Laëtitia C. pour tous les précieux conseils qu’elle m’a délivrés et que j’ai appliqués à la lettre (la règle des 5 notamment 😉)
- A Marc M pour les 5 derniers kilomètres en sa compagnie et ses encouragements qui m’ont donné l’impression d’être une championne des hauts plateaux d’Afrique
- A tous les coureurs du semi et du 10 qui ont bravé les intempéries pour nous soutenir jusqu’au bout de la nuit alors que c’était si facile d’aller boire une bière bien au chaud 😉


Enfin, j’ai adoré trouver à mon retour dans la chambre, le sourire de Nina qui m’a accueillie en sautant à pieds joints sur le lit et en levant les bras comme si je venais de traverser l’atlantique à la nage (ce qui, vu mon état, aurait tout à fait pu être le cas).

C’était un moment fort, un moment intense, un moment de partage, un moment inoubliable … et oui, à la fin, j’ai pleuré 😊.

Pour tout ça : MERCI MERCI MERCI

Elisabeth"







vendredi 27 septembre 2019

Trail d'Alésia (21/09) ... la suite

récit de "Dodo" !

"En toute curiosité, je me demandais ce que cela pouvait faire de se rendre sur le site de Liberté 2, à Charenton, un samedi matin vers 8h15. J’ai enfin eu ma réponse ce samedi de septembre : le périphérique est à peu près fluide, les yeux piquent et le site est entièrement fermé à toute personne qui ne s’est pas signalée au préalable, sécurité oblige. C’est avant tout un plaisir de retrouver une fine équipe de copains runners/ses (pas encore) réveillé/es mais tout sourire.

Nous sommes un groupe de 19 à prendre la route pour la Bourgogne, direction Alise-Sainte-Reine et son Trail d’Alésia. C’est dans le désormais célébrissime Viano de Nicolas que se passe mon trajet : on est toutes/tous bien bavardes/s. En fond sonore, la playlist nous régale, 80s quand tu nous tiens, ou comment passer de ‘Fruit de la passion’ à ‘I will survive’ en passant par ‘Mamma Mia’ sans crier gare.
Les festivités commencent avec un copieux déjeuner dans le village de Flavigny. Tout est bon et fait maison, et on va tâcher d’oublier l’attente interminable qui a laissé nos estomacs se languir.
S’ensuit une petite balade digestive dans ce joli village ainsi qu’un passage obligé par la boutique des fameux Anis de Flavigny.

 

L’après-midi file à toute vitesse et nous devons aller récupérer nos dossards. Je suis inscrite sur le 35,6km, avec 1090m de dénivelé. Et je me demande pourquoi.
Tout a commencé en mai dernier, lors du Challenge de la Drôme, requinquée et confiante d’avoir su courir 2 trails 2 jours d’affilée (de distance raisonnable), j’ai imaginé l’impensable. Courir bien au-delà des 21,1 km, ma distance maximale sur route et course nature, me semblait atteignable. Mais mon cerveau avait dû omettre mon aversion prononcée pour les montées et les relances ; mes jambes s’en sont souvenues, elles. Le trail est une belle succession de montées et descentes, comme je ne les aime pas. L’idée de passer sur le 26km m’a effleurée l’esprit mais je savais que je serai accompagnée de Fabienne, et que je ne devais pas me dérober.
La suite du programme, c’est opération culturelle au MuséoParc d’Alésia, plutôt instructif. Le soleil nous offre une superbe après-midi et nous donne bien soif. Il est temps de rejoindre l’hôtel, localisé à Semur-en-Auxois. L’apéro en terrasse est parfait et on en oublierait presque la réservation au resto. On enchaîne donc avec un dîner copieux et bon, non n’essayez pas de compter les calories, surtout ceux du fondant au chocolat gentiment offerts par les restaurateurs pour notre gourmandise…
Avant de dormir, je prépare soigneusement mon sac, le plus important étant bien sur mes chers bonbons Haribo, que j’ai prévu de manger tous les 7 km.

Le réveil qui sonne à 6h est rude et la prise de conscience de l’effort à venir me fait paniquer intérieurement. Je décide que cette course sera une sorte d’expérimentation personnelle sur ma résistance à l’effort très longue durée.

 

L’ambiance très conviviale et l’enthousiasme de mes copains/ines de course me font patienter jusqu’au coup de feu. Départ donné à 9h15, nous entamons une descente assez abrupte, sur plusieurs mètres, les jambes et les genoux apprécient moyennement, on commence fort. Je me concentre sur les paysages, mon souffle et le sol !
Nous traversons avec plaisir les abords du MuséoParc, visité la veille, puis on embraye sur plusieurs mètres sur des rails. J’ai les yeux rivés au sol pour ne pas perdre pied et je suis sagement Fabienne. Mon niveau de concentration est tel que je manque de m’embrocher sur un barrage de barbelés à peine visibles, même de près. Passée cette frayeur, je réalise qu’il fait bien chaud et que les passages dans les champs, sans ombre, sont déjà ardus. Nous attaquons la 1re montée en marchant, elle est longue, très longue et je réalise l’ampleur de ce qui m’attend. Cependant, ce sont des passages ombragés qui permettent de rester relativement « au frais », ce qui est un moindre mal.

Nous atteignons le 1er ravitaillement à Flavigny au bout d’1h15 environ : un vrai rafraichissement compte tenu du niveau de sécheresse ambiant. Nous voilà ensuite dans le village, version montée, puis une descente difficile en devers m’oblige à nouveau de redoubler de concentration. Mes chevilles ne savourent pas du tout les pierres qui parsèment irrégulièrement le chemin, mon pied finit par glisser et je chute, d’une belle chute sans bruit et sans blessure. Je me relève sans dégât avec un « Tout va bien !! » à Fabienne qui avait ralenti devant moi.

Passées les 2h30 de course, j’ai le sentiment décourageant de subir : j’ai du mal à tenir un bon rythme de marche dans les montées et les relances sont franchement pénibles, je trottine plus que je ne cours et je marche même beaucoup. J’envisage en fait d’abandonner au prochain ravito, me sentant franchement incapable de surmonter toute la course. La cerise sur le gâteau, ce sont mes réserves d’eau vidées et l’horrible impression durant 20 bonnes minutes que le 2nd ravito ne veut pas venir à moi (ou l’inverse). Celui-ci arrive enfin et je remplis consciencieusement mes réserves. J’en profite pour grignoter quelques Tucs, boire du Coca dilué. Je repars un peu requinquée, avec un ventre qui ballonne de Coca, je sens que je vais peiner à digérer. Je suis sincèrement admirative de Fabienne, qui est en forme, tient tranquillement le rythme et prend même des photos !
 
 

Malheureusement, les kilomètres ne défilent pas sur ma montre et au bout de 3h30 d’effort, c’est le passage à vide pendant d’interminables minutes : « j’en ai marre/je vais vraiment abandonner/mes jambes tirent/la course est longue/je n’y arriverai jamais/il reste encore 15 km, ça représente combien de temps/j’aurais dû choisir le 26/pourquoi je suis venue/pourquoi je fais ça/je suis nulle/je ne suis pas entraînée pour ça etc… ». Je n’arrive pas à chasser toutes ces pensées. Je finis par demander mentalement du répit à mon corps, c’est-à-dire tenir bon pendant encore 2-3h. Et aussi fou que cela puisse paraître, au bout de 20 minutes, je dépasse cet épisode nébuleux et je me remets à trottiner calmement, le passage en forêt s’y prête très bien, je reprends beaucoup de plaisir !
Au meilleur de mon moral, je me retrouve au-dessus d’une descente avec corde. J’ai un peu le vertige et je ne suis pas très lucide, un combo pas franchement gagnant mais je m’en sors sans heurt. Je suis agréablement surprise de voir le 3eme ravitaillement, qui me remet d’aplomb.
Cependant, la suite est pointue : on se retrouve au pied d’une belle montée avec corde. Après 4h30 d’effort, je me hisse comme je peux, à la hauteur de ce que mon corps veut bien fournir, c’est-à-dire pas grand-chose. Un traileur aguerri (il est sur le 53 km) me conseille gentiment « il faut monter avec les bras seulement, sinon tes pieds glissent systématiquement ». Bonne élève, je tente de suivre son conseil et je comprends que mes bras sont aux abonnés absents, je lui lance donc « ah ben j’ai pas de bras en fait !! » ;p

Après cet obstacle franchi, je marche pour retrouver un cardio correct puis je reprends un tout petit peu de plaisir à courir en forêt. J’ai perdu Fabienne de vue mais je sais qu’elle n’est jamais trop loin. Et surtout, je sens que mes jambes ne veulent plus courir, elles hurlent au scandale, mon genou gauche se plaint des descentes et j’avance un peu n’importe comment. Un hippopotame serait plus gracieux.
Quelques kilomètres avant la fin, le 4eme et dernier ravito propose un bonus frites froides du déjeuner ! C’était pile ce qu’il me fallait pour la motivation ultime. Autre bonus de fin de course : retrouver Nicolas (sur le 53) et finir la course tous les 3 ! Nico m’oblige à calculer l’équivalent en tours de stade des 1800 m restants, mon cerveau ne veut plus de sollicitation. A l’approche de l’arrivée, ce sont la voix du speaker au micro de plus en plus distincte, Julien s’approchant pour m’encourager et la clameur des spectateurs qui me forcent à courir encore un peu pour passer enfin l’arche.

 

J’avais initialement estimé notre effort à 5h30, ce sera plutôt 6h15 au total. Soit la plus longue distance et le plus gros effort que j’ai pu fournir. Je ne suis pas sûre d’être soulagée et fière, le corps et le cerveau sont complètement décorrélés. Je reste un peu hébétée et surtout épuisée. Le retour à la maison se fera tranquillement, avec un dîner raffiné sur une aire d’autoroute, des frites et du poulet pané.

La meilleure nouvelle c’est que 4 jours après, tout va bien, le corps et le cerveau ont fait la paix, mes jambes ne m’en veulent pas/pas trop. En définitive, le dépassement de soi a pris tout son sens : un trail se court avec la tête et les jambes. Et moi j’apprécie réellement ma course si je la partage avec quelqu’un.
J’ai eu la chance d’être portée et soutenue par une super partenaire sur ce défi : un gros <3 fabienne.="" o:p="" pour="">

Je regarde mon prochain challenge trail de 2020, avec la promesse de travailler sur mes faiblesses.
Un spécial merci pour les supers GO et également, un clin d’œil à tout le groupe, qui a fait de ce court et intense week-end, un très joli souvenir."

mercredi 25 septembre 2019

Trail d'Alésia (22/09/2019)

récit de Marc F., notre infatigable reporter chic de choc
Trail d’Alésia – 22 sept. 2019 :







"Et nous voilà partis ce samedi 21 sept. pour une nouvelle aventure, prêts à livrer bataille quelques 2071 ans après le siège d’Alésia. Un peu d’autoroute, un restau-auberge avec de très bons produits et où tu te fais rappeler à l’ordre si tu parles trop fort, un retrait des dossards au rythme local (c’est là que tu vois que nous « parisiens » vivons à un rythme de crétins décérébrés…) puis une visite du MuséoParc Alésia généreusement offerte par Nico pile la journée du Patrimoine et enfin un rafraichissement bien mérité et direction le restaurant du soir pour un bon repas d’avant course.




Après une bonne nuit dans notre « hôtel de charme » (parce que construit avec des arbres du même nom ?!), et nous voici réunis au petit déj à 7h tapantes pour un départ d’Alise-Sainte-Reine à 8H30 pour nous, les 6 natixiens du 52 km « La Vercingétorix », aux pieds duquel le départ est donné (les pieds de la statue, ceux de Vercin ayant fini en prison romaine…). 8 de nos collègues partiront un peu plus tard sur le 35 km et 5 autres sur le 17 km.




Là se termine la partie ludique du récit, la suite c’est d’abord une descente assez raide qui vous massacre les cuisses dès le départ, puis un passage au milieu du MuséoParc, sympa, un petit tour sur d’anciens rails de chemin de fer où aucune traverse en bois n’est à la même distance, moins sympa, puis des montées assez raides (1700m de D+ annoncés), de bonnes petites descentes en forêt, des traversées de champs grillés et avec une chaleur lourde quoique sans soleil la plupart de temps. Résultat : des crampes aux mollets et sur le dessus des cuisses dès le 18 ième km (?!?) que j’arrive à juguler en buvant encore plus et en ralentissant ma cadence de folie (moyenne de 9,2 km/h à ce moment-là…).




J’avance tant bien que mal, pensant que ça allait être juste pour la barrière horaire du 30 ième, je fouille dans mon sac au mauvais moment et ne vois pas une bifurcation alors que je suis seul… Un coureur qui était devant revient et me dit qu’il y a 2 chemins et aucune indication, une coureuse qui est plus haut sur le chemin fait demi-tour… mais un Ferrand ça ne fait pas demi-tour, surtout quand c’est pour remonter sur 2 ou 300 m, alors avec l’autre coureur, nous empruntons un chemin transverse qui se termine par une barrière au bout de 100m, nous traversons un champ après avoir passé les barbelés, nous les repassons pour nous retrouver en pleine forêt, au milieu des ronces dont mon pouce se souvient, à quatre pattes pour éviter les obstacles… Au bout de 20 minutes, nous finissons par miracle par retrouver un panneau indiquant le chemin du 52 km et tombons sur le ravitaillement… Du 40 ième km !!! Alors que nos montres en indiquent 30 !!! Nous avons sans le vouloir coupé de 10 km et sommes dans les 15 premiers !!!! Autant dire que la course est finie pour moi, je fais un petit tour dans les bois de quelques km histoire de me rajouter de la distance (fada !!!) et je reviens au ravito du 40 pour terminer les 12 km restants.
Dans le fond, ça a été une chance car je n’aurais pas fini, victime de crampes et/ou éliminé sur barrière horaire… Bref, je recours jusqu’à l’arrivée, dernière traversée de pré grillé, dernière montée vers Vercingé et arrivée sur la distance que moi seul ait réalisée (et donc vainqueur sur MA COURSE PERSONNALISEE, comment ça on fait pas ce que l’on veut ?!!). C’était un peu frustrant au début de ne pas voir fait toute la course mais vu mon état, je pense que ça m’a évité des soucis donc je prends. Mis à part Julien  (14 ième !!) que j’ai laissé passer après mon raccourci involontaire, mes petits camarades arriveront après moi et mes 6h51 de course, on en a bien bavé. Bravo à tous car c’était une course exigeante !!
Merci à nos organisateurs pour ce we de course et de bonne humeur partagés !!!"



jeudi 19 septembre 2019

Charentonnaise Entreprise Saison 13 (19/09/19)

Une bien belle treizième édition de cette Charentonnaise Entreprise devenue un incontournable de la rentrée … près de 800 coureurs et marcheurs (dont 375 de Natixis)
et une belle moisson de podium pour les adhérents à la section Athlé de Natixis !









jeudi 25 juillet 2019

Attention à la Canicule - 25/07/2019

Votre bureau vous recommande d'être vigilant avec votre pratique sportive en cette période de canicule :


lundi 1 juillet 2019

Trail de l'Aubrac (23/06/2019)

Récit de Marc F.

"Trail Aubrac, 23 juin 2019 :
 

Ah, le trail de l’Aubrac !! Celui-là je l’ai repéré sur catalogue en décembre dernier… Les photos de paysages étaient tellement belles que cela m’a donné instantanément envie d’y participer. Mais méfiez-vous, choisir sa future sur book est dangereux, et je me suis retrouvé sur une course beaucoup plus dure que ce que je m’imaginais.
Reprenons tout ceci dans la chronologie : je choisis donc cette course en décembre, un peu avant l’annonce du Trail BPCE auquel j’aurais sans doute participé sinon. Je me prends un petit « Marathon des burons » annoncé à 42,8 km et 1250 de D+ (il en fera 44,5 en réalité… et 1350 m de D+) et engage ma moitié sur le quart (soit 10 km pour ceux qui n’ont pas fait math sup).
Arrivés à pied d’œuvre la veille de la course, les dossards sont récupérés et nous voilà prêts à en découdre malgré la chaleur annoncée.
 
6h15 ce dimanche 23 juin : Le départ d’environ 400 participants est donné dans la bonne ville de Nasbinals. Je ne me suis pas échauffé et la longue côte du début de parcours me semble déjà dure, petite inquiétude sur mes capacités du jour dès le départ… Je gère mon effort pendant les 5 premiers km, et mon orgueil m’interdit de marcher, pas dès le début !! Je triche un peu en prenant quelques photos du magnifique parcours puis le rythme s’installe, assez bas mais correct avec la fraîcheur matinale, viennent ensuite quelques descentes qui me permettent d’accélérer un peu.
 

 
 
Je tiens comme cela jusqu’au 1er ravito, au 19ème km, je pense à me réhydrater régulièrement car je transpire déjà beaucoup, et j’avale quelques tartines au fromage arrosées de Coca sur le ravito. Je sais c’est pas très gastronomique mais c’est efficace, ça colmate l’estomac ! Je repars regonflé à bloc et là c’est l’horreur : 10 km de descentes dans de la terre meuble et glissante à souhait (une seule chute bénigne !), le tout parsemé d’arbres en travers qu’il faut enjamber, de passages dans des mottes d’herbes, de remontées abruptes, heureusement en sous-bois donc sans grosse chaleur.
 

 Bref, pratiquement 2 heures à crapahuter sans réellement courir et une moyenne qui chute de manière vertigineuse en même temps que le moral qui n’est pas loin des chaussettes. Un rapide calcul après 3h45 d’effort m’indique qu’à ce rythme, il me reste autant de temps de course pour les 14 km restants… Je repars toutefois en courant avec ce que les descentes et côtes m’ont laissé d’énergie, je marche d’un bon pas dans les montées les plus rudes et le cerveau reptilien prend le relais.
 
 
 
Je profite des paysages, j’essaie de ne pas me prendre les pieds dans le tapis, car la plupart du temps seul un petit chemin étroit de vingt cm permet de courir, en dehors ce ne sont que touffes d’herbes et trous. Un petit ruisseau que je suppose bien frais me nargue pendant quelques centaines de mètres, la chaleur a nettement augmenté.
 
 

 
 
Je traverse ce même ruisseau et j’en profite pour y rester quelques secondes, en m’arrosant les jambes et la nuque, perdant ainsi mes compagnons de pénitence. Arrivent alors les looooooongues montées dans les prairies de l’Aubrac, en plein soleil, ce n’est pas encore la canicule mais il fait un bon 27degrés.
 
 

 
 
Je remercie mentalement la bénévole qui m’a un peu forcé à compléter le remplissage de ma poche d’eau de 2 L car je puise régulièrement dedans afin de ne pas surchauffer, j’ai également une flasque avec du Coca qui m’évite les crampes d’estomac. La fin est plutôt descendante mais les forces me manquent et je ne peux assurer qu’un petit 9 km/h, 10,5 au plus, qui me garantit de ne pas finir au-delà des 7h de course. J’aperçois l’amie qui nous a accompagnés et qui a terminé son 10 km, elle court avec moi sur la toute fin de course, me redonnant un peu d’énergie. La ligne est enfin là, au bout de 6h38 d’efforts… J’avoue avoir un peu sous-estimé le chalenge et les 1350m de D+, surtout avec 1km600 de rab !! Comme je suis un peu maso, j’ai bien aimé la course, c’était grandiose au niveau de l’environnement mais j’avoue avoir souffert, heureusement que mon mental de Fox Terrier était là pour suppléer les jambes qui criaient de partout. Dur mais sympa !!"