vendredi 12 avril 2013

Marathon de Paris 2013

Magnifique récit d'Emmanuel François, sur le marathon de Paris 2013 :


-          « Le marathon de Paris, il faut au moins le faire une fois ! C’est magique ! » ; combien de fois j’ai entendu cette phrase de la part de copains runners…provinciaux.
 Je me suis alors décidé à sauter le pas et à m’acquitter, en cela aidé par ma gentille section athlé de l’ US, des droits d’inscriptions phénoménaux à cette course phénoménale.
-          « Bah, c’est pas terrible…y a trop de monde…tu peux pas courir, tu te marches dessus », me suis-je entendu dire dans les vestiaires de notre US par mes copains runners parisiens !
Bon, ben faut y aller maintenant. La prévision météo de la grenouille avait fière allure malgré la fraicheur de ce dimanche matin. Et l’heure passée dans le SAS des 4h a eu raison de la température accumulée dans le lit de l’hôtel parisien réservé pour la circonstance. « Tonic », il s’appelait l’hôtel ! C’etait pas du tout le cas de mon état de forme ce matin là… Et ca allait s’avérer juste, dès le départ et jusqu’à la tant convoitée ligne d’arrivée.

Le tracé ,plutôt sympa, partant des « Champs » vers le bois de Vincennes (mon terrain de jeu, les mardi et jeudi, avec les joyeux drilles de la section) avec retour à l’opposé vers celui de Boulogne et l’arrivée à « Foch », aura eu raison de sa beauté de part ma souffrance à partir du 26e km.
« Beau parcours, oui, mais quand on connaît un peu Paris, on n’en sort pas plus émerveillé que cela ». On voit tout de même les étoiles dans les yeux des étrangers qui courent à vos côtés. Certes, moi les étoiles je les avais aussi mais pas les mêmes…Les chandelles également ; mais pas celles du dîner de la veille en tête à tête avec ma chérie… Mais bon…
Côté ravito, ils ont été un peu pris de cours ; avec 40.000 au départ, faudrait un peu plus assurer ! Moi, la banane de Martinique n’est pas bien passée ; l’orange espagnole non plus d’ailleurs (un peu comme pour les joueurs du PSG cette semaine).
Que de monde sur les bas côtés ; parfois même très indiscipliné à la manière des spectateurs du Tour de France qui s’agglutinent pour ne laisser qu’un filet de coureurs passer, et envoyer de l’eau froide en pleine figure ;  comme si je n’etais pas assez naufragé. Et que dire de ces tunnels qui vous filent un coup de froid, suivi du coup de chaleur à la sortie. M’enfin…
Je noircis un peu vite le tableau. Mais je l’ai quand même terminé, ce marathon. 4h19 d’effort pour le réconfort apporté par les félicitations des uns et des autres. C’est quand même le principal.
Allez vite, le suivant…

1 commentaire:

  1. Héhé, récit plein d'humour, excellent.
    Du coup, j'ai effecivement hate de lire le CR... de ton prochain ultra !
    Bravo Olivier pour ce premier M :-)

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