mardi 17 juin 2025

Trail du Saint Jacques par Sam (14/06/25)

Le Grand Trail du Saint Jacques – 82km / 3 300D+

 

1er objectif de la saison avec cette course de prépa et 1er course depuis 3 ans…

La prépa n'a pas été top à la suite d’une tendinite au tendon d'Achille qui me gêne depuis mars.

Du coup, ça été des footings vallonnés sans trop d'allure, des séances de côtes et un peu de PPG sans trop forcer sur les mollets.

Le point noir de ma prépa c’est aucun petit trail, pas même une sortie aux 25 bosses. Ma sortie la plus longue est un 25km…

Le parcours ne semble pas trop exigeant avec de longues côtes mais pas trop techniques. On va voir comment le tendon se comporte.

On part à 4 (Vavon, Ben et pour la 1ère fois William).

Faute de course et donc de points : notre index UTMB est à 0, du coup on part dans le dernier sas.

L’avantage est que l’on peut dormir 1h de plus pour la dernière navette, l’inconvénient est que l’on sera dans la masse et devoir remonter sans trop être gêner mais cela nous permettra aussi de ne pas partir trop vite…

L'objectif est de rester à 4 jusqu'au 20ème avec Vavon puis de rester et finir à 3.

La journée s’annonce très chaude, +30° : le kit canicule est activé.

8h50 c’est le départ de notre sas. On s’élance à 4 direct sur un long faux plat depuis le village de Monistrol d’Allier (très joli).


On part prudemment, il ne fait pas encore trop chaud, la route est suffisamment large pour ne pas créer de bouchon mais on trottine quand même les uns à côté des autres.

 


Dès le 4ème, Vavon est derrière mais on décide de suivre notre allure…

Je me sens surprend à boire toutes les 5’ quelques gorgées d’eau aussi tôt dans une course et aussi fréquemment.

On arrive au 1er ravito du 11km, on fait le plein des flasques ; un peu de saucisson/fromage et on repart.

Longues descentes pas trop casse pattes et un gros coup du cul à 20% qui nous amène doucement au 20ème. On remonte petit à petit et on voit déjà quelques coureurs mettre le clignotant et s’allonger. Va y’avoir de la casse avec la chaleur…



 

Avec William et Ben ça tourne bien, même rythme et on ne sépare jamais de plus de 50m, à tour de rôle devant ou derrière !

Je prends un éclat au 28ème, le cardio qui monte, la tête qui tourne un peu, et comme par magie je tombe sur Arnaud de la section qui est dans le même état. On lève le pied, on discute sur quelques hectomètres, ça fait du bien.



Gros ravito au 32ème sur la place du village autour du monument au mort. Pas d’ombre, c’est la guerre pour accéder au ravito, pour s’asseoir…

On se pose quelques minutes au cul d’un camion et là Ben avoue être dans le dur, en surchauffe… Il serre les dents et on repart.

On rentre dans la partie que j’appréhende : 20km de côte, de faux plats montants…

Finalement, comme on est en hauteur il y a un peu d’air et on trottine toujours en file indienne. Ce n’est pas si dur et comme on monte à allure modérée on relance assez bien !




On arrive dans un village avec une fontaine, Ben stoppe, me demande de remplir ses flasques et part s’allonger quelques minutes à l’ombre… Pas top !

William va bien pour le moment et ça l’arrange aussi un peu de se poser.

On perd quelques minutes mais la course est encore longue.

On arrive au gros ravito du 48ème avec plat chaud. On se donne 30’.

Ben se rallonge, je mange, m’étire, papotte avec William.




L’ambiance est bizarre : du monde, chacun prend son temps, beaucoup dorment et/ou vomissent ☹

Ben va un peu mieux, a réussi à boire et manger. On repart…

On se remet à grimper pour accéder au point culminant, ça grimpe fort +30%, pas long mais bien raide.

Je suis agréablement surpris : le fait d’être encore et toujours en file indienne nous oblige à ne pas monter trop vite et donc d’être en mesure de relancer direct en haut en courant alors que pas mal de coureurs s’arrêtent et récupèrent…

On prend des nouvelles du Vavon, qui n’est vraiment pas bien, nausée, pas capable de s’alimenter ni boire…

Il sera rattrapé par la barrière horaire au 48ème comme 50% des abandons…

C’est parti pour 15km de descente, faux plat descendant. On enchaîne bien, on court, les km défilent.


Jusqu’au 60ème le parcours est plutôt sympa : des bois, un sentier pas trop technique, de jolis points de vue !

Reste 20km enfin !



On l’attendait ce panneau mais William commence à être dans le dur, souriant mais il tique un peu. On fait le yoyo tout en trottinant, on essaie de ne pas perdre trop de temps sur cette partie roulante, qui n’est pas vraiment top car on longe des champs sans intérêt.

De mon côté, ça va !

Quelques points de côté qui me gênent en courant (trop bu de St Yorre mais il le faut) et le fait d’attendre William en marchant un peu me convient bien. Le tendon me laisse tranquille, ça tire un peu de temps en temps mais largement supportable ! Ouf…

Plus que 10km, avec 3 bosses assez raides, pas longues. On ne s’arrête pas trop au ravito, juste de quoi refaire le plein d’eau, de St Yorre, du saucisson/fromage et tuc (ce combo c’est la vie !).



Toujours des gars en vrac, allongés…

Depuis le 30ème on est dans les 600, on essaie de viser le top 500. William trottine toujours mais de moins en moins vite, il serre les dents et s’accroche !

On n’insiste pas trop ! Le but est de finir tous les 3 et avec du plaisir !

A 5km de l’arrivée un dernier ravito avec 2 camions de pompier et 2 gars sur civière ! C’est moche si près de l’arrivée… On trace directe !

Je suis un peu vexé de devoir sortir la frontale… On pensait mettre 12h… Mais quitte à l’avoir porté 75 bornes autant la mettre et ne pas prendre de risque.



Ces derniers kilos passent bien, succession de petites côtes et descentes qui permettent de garder un rythme sans trop réfléchir (même si comme tout le monde « j’en ai marre ! C’est quand qu’on arrive ? »)

Le Puy en Velay : 2km en ville, on accélère un peu, William nous insulte… Tant qu’il parle c’est bon signe 😊

Plus que 500m de côtes pour accéder à la cathédrale, bonne ambiance, c’est vraiment sympa cette arrivée !





 Et voilà ! 539ème en 13h45…

Pas de gros coup de dur pour ma part alors que je pensais vraiment en baver au vu de la prépa mais le fait d’être sous régime tout du long et surtout de ne pas craindre la chaleur a été bénéfique !

Très sympa, pour une fois de courir à 3 même si dans l’absolu faut gérer les coups de moins bien de chacun qui n’arrivent jamais en même temps, on perd un peu de temps mais c’est cool d’avoir toujours 2 gars sur qui compter !

De toute façon courir seul ne m’intéresse pas, je ne sais pas faire avec mon mental de chip…

… Et comme dirait l’autre « à plusieurs on va plus loin » !


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