mercredi 7 juin 2017

La Trans'Ju (04/06/2017)


La Trans’Ju Trail par « tintin » reporter (notre Marc F.)


« Le voyage vers le Jura fut un peu long (route coupée en fin de voyage), le logement quelque peu spartiate mais quelle course.
 


J’ai apprécié chaque seconde de ce trail humide, boueux et montagneux de 36 km, pleinement conscient de la chance de pouvoir participer à ce genre d’événements !!

Bien sûr c’est dur parfois et l’idée d’un abandon m’a traversé l’esprit (enfin ce qu’il en reste) aux alentours du 5ème km, la cuisse gauche me lançant à chaque pas sur une (rare) portion de bitume offrant la possibilité d’augmenter ma moyenne famélique.

Mais quelques bains de boue plus tard, avec deux belles gamelles à mon actif, et des ascensions puis descentes scabreuses qui ont (sur)chauffé les muscles, les douleurs initiales disparaissaient au milieu de la classique fatigue de course.
 
Oubliées les douleurs devant de si beaux paysages, la pluie du départ faisant peu à peu place à de belles éclaircies, des terrains variés avec des montées en sous-bois pour commencer, des descentes pas toujours maitrisées sur terrain gras, des collines d’herbe, des passages caillouteux et des montées à couper le souffle (l’expression y prend tout son sens).

Une montée vers la Dôle de toute beauté dans un long serpentin de coureurs et un point de vue à 360° au sommet, des traversées de pistes de ski ou plutôt des remontées puis des descentes de ces pistes. Le temps (réparateur) de quelques photos et je file (sic !) vers l’arrivée.

 


Ces 36 km ont passé vite, des courses comme ça j’en redemande !! Bravo à tous les Natixiens (8 sur le 36 km, 3 sur le 23 km et 1 sur le 10 km) et un éternel merci à nos organisateurs(trices) !!! »

 


 
 

Le 36 km et 2 000 m de D+ par Fabienne

 « Nous en rêvions de ce week end dans le Jura : verts pâturages, soleil qui réchauffe nos corps, pente qui chauffe nos cuissots….

Et bah non ! les orages qui sont tombés les jours précédents le trail ont planté quelques petites graines d’angoisse parmi les participants. Nous sommes arrivés samedi midi à Morez, le soleil a quand même pointé le bout de son nez.

Après un bon déjeuner diététique (escalope au comté accompagné de frites et de haricots verts…on n’est pas venus pour gagner, hein !) nous avons rejoint notre lieu de villégiature, l’Ecole des neiges de Lamoura et sa piscine.

Mettez 5 personnes dans une piscine avec quelques balles et la régression est assurée, nous voilà comme des gamins à se lancer la balle pendant 30 minutes. Echauffement des épaules en vue d’une utilisation intensive des bâtons le lendemain.

A l’école des neiges, l’heure c’est l’heure : à 19h à table pour savourer un autre repas diététique : la fameuse Morbiflette (tartiflette avec du Morbier). C’est bon mais c’est gras ! c’est sûrement pour ça que nous n’avons pas fait de podium J

La pluie est tombée toute la nuit non-stop, au réveil les mines ne sont pas à la fête mais au moins nous ne subirons pas la chaleur !

Direction Les Rousses pour déposer la voiture à l’arrivée. Un petit coup d’œil à l’arche d’arrivée: « rdv dans quelques heures !».

Nous montons dans le bus pour rejoindre la ligne de départ située à seulement quelques kilomètres, nous  ne prendrons pas exactement le même chemin en retour avec un détour par la Suisse.

Après une longue attente le départ est donné à 9h15, le soleil n’est pas au RDV mais au moins il ne tombe pas des trombes d’eau. C’est parti pour 36 km, la route est longue et elle est surtout très pentue : 2000m de D+ ! les bâtons sont de la partie et c’est tant mieux car ils aident à franchir les longues montées en épargnant les quadriceps. Je pars cool et je marche dès que ça monte en mode fast hiking, l’idée c’est d’arriver fraîche (je ne suis pas venue pour souffrir, OK ?).

La première partie en sous-bois nous protège de la pluie qui semble tomber, nos pieds ne sont pas épargnés : boue, passage de ruisseaux,  gazon détrempé, etc. Ce n’est pas sans rappeler un certain Trail Ardéchois d’il y a quelques années ! Ca grimpe mais ça ne descend pas beaucoup, tant mieux je préfère monter ! 1er ravitaillement à 14km, tout va bien. Le prochain est au 22ème et je sais qu’après il y a un gros morceau avec le passage en Suisse par la Dôle. La vue se dégage et le soleil commence à pointer le bout de son nez, à l’approche du 22ème j’aperçois la Dôle à plus de 1600m d’altitude.

Je reprends des forces au ravitaillement et zou direction la Dôle ! Pioooouuu, c’est pas le profil de l’ile de France mais j’adore, petits pas en rythme avec les bâtons : doucement mais sûrement !
 

Arrivée en haut il faut prendre le temps d’admirer le paysage, c’est aussi pour ça qu’on aime les trails ! La première partie de la descente réveille quelques douleurs au genou, je descends comme une empotée, comme d’habitude. Une nouvelle grimpette pour terminer la balade en Suisse avant d’attaquer une interminable descente, une grand-mère en déambulateur l’aurait descendue plus vite.

L’arrivée approche, j’aperçois Benoit qui va m’accompagner sur les 300 derniers mètres. Un petit clin d’œil à l’arche d’arrivée sous laquelle je suis passée en 7h02.

Week end réussi, tous finisher ! »

 

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