jeudi 8 juin 2017

La trans'Ju ... suite (04/06/2017)

Récit de Frédéric C., un petit nouveau sur les sorties de la section Athlé  ...



"Enfin une vraie course qui se profile. J'ai pourtant enchaîné les courses depuis le printemps, mais celle-ci c'est quand même celle que j'attendais. Courir en montagne, voir du paysage et du dénivelé. Je garde en mémoire ma dernière descente dans  le Verdon l'année dernière et j'espère pouvoir refaire la même.
Et puis quand même, pour la première fois, je me fais un week-end avec un groupe de l'USN. Je connais déjà quelques têtes pour les avoir croisées aux entraînements ou au départ de quelques courses. Je ne suis pas inquiet, je suis plutôt enthousiaste de pouvoir faire un peu plus connaissance.
Le rendez-vous est à 7h45 à Charenton. A 8h je me retrouve dans la voiture de Lionel en compagnie de Nathalie et Dominique. Ça papote tout le trajet. Notre progéniture est souvent au centre de nos discussions. Et aussi les souvenirs partagés lors des précédentes excursions avec l’USN.
On se retrouve tous à Morez pour le déjeuner. Pizzas, frites, fromage et bière au programme. Le ton est donné : on est la pour se faire plaisir, pas pour faire une performance. Moi je suis un peu plus dubitatif, un pizza sans trop de fromage fera l'affaire.
Petit tour dans les stands après avoir récupéré les dossards. Certains cassent leur tirelire. Et ensuite direction le gîte et la piscine privatisée pour une partie de baballe entre grands enfants.
Encore plein de fromage pour le repas. Quelques bières pour les plus motivés. Si avec ça on ne carbure pas !
Et pendant ce temps il pleut comme vache qui pisse. Et ça durera toute la nuit pour ne s'arrêter qu'un quart d'heure avant le départ. Ouf !
Evidemment il nous en faut plus pour nous enlever notre bonne humeur. Et à 9h15 le départ est donné pour le 36 km +2000m en compagnie de Ben, Hervé, Marc, Fabienne, Didier et Bruno.
10 minutes plus tard Marc est déjà en train de demander quand est-ce qu'on arrive. Globalement Marc et Lionel sont les plus bavards du peloton. Marc parle tout seul et Lionel à toute personne passant à sa proximité.
Ok, je force un peu le trait.
Le fait est qu'on reste pas trop éloignés dans la 1ere côte qui nous permet d'être immediatement dans le bain. On se perdra dans les premières descentes un peu techniques et surtout très glissantes.
Je me sens plutôt bien et je prends un bon rythme en me disant que 36 km c'est pas si long quet ça. Et dans les descentes je me fais plaisir, j'ai mes genouillères magiques et je n’ai aucune crainte pour mes genoux. Ça me vaudra d'ailleurs un beau bain de boue, heureusement juste avant de traverser une rivière dans laquelle je pu ensuite me faire un petit brin de toilette.
Quand même, un gars portant les mêmes genouillères s'arrêtera devant moi vers le 15eme km en me disant qu'il avait trop mal aux genoux. Mais ça ne m'inquiète toujours pas.
Enfin la Dôle. Il faut quand même vachement grimper avant même de pouvoir en commencer la montée. La fatigue commence à se faire sentir, mais après il y a pratiquement plus que de la descente donc c'est pas le moment de se relacher. Malgré tous mes efforts, je me rends vite compte que c'est pas maintenant que je vais gratter des places. Le pire c'est quand je me fais dépasser par 2 pipelettes qui papotaient et rigolaient au point de saouler tous les marcheurs à 50 m à la ronde, pendant que je peinais à mettre un pied devant l'autre. La plus grande s'est même permise de repartir en courant après avoir tapé la bise aux flics stationné sur le côté avec leur quad.
En tous cas, le paysage était superbe et le soleil faisait même son apparition. Je me retournais régulièrement pour profiter du point de vue.
C'est une fois arrivé en haut que les galères vont commencer. Et cela n'a rien à voir avec Marie-Laure et Dominique  (sur le 23 km) que je retrouve en train de se dépêtrer au tout début de la descente.
Non, c'est mon genou droit et son fascia lata. Cet idiot, pour la première fois de son histoire, il se décide à se réveiller juste après une montée, alors que le cumul de descente n'est pas encore très important et que je porte mes genouillères magiques … qui finalement ne le sont pas.
Du coup gros coup au moral, j'avance plus et c'est à peine si je peux profiter des paysages qui sont vraiment magnifiques côté Suisse.
Et au lieu d'accélérer sur ces chemins très roulant, je suis pratiquement obligé de marcher tout du long. Je ne force pas trop non plus, je suis pas la pour me faire du mal.
Je fini par croiser Hervé (oui, je faisais demi tour pour aller récupérer mes bâtons oubliés au dernier ravito), je me fais rattraper par Lionel et finit dans les pas de Marc qui m'aura dépassé dans les 100 derniers mètres.
Benoît, Didier et Bruno en trio, Natalie en solo sur le 23 et Béatrice sur le 10km étaient arrivés depuis longtemps.
Marie-Laure, Dominique et finalement Fabienne arriveront peu après.
Au final ça fait une course magnifique, un week-end vraiment hyper cool avec un groupe de coureurs absolument sympathiques et avec lesquels j'ai eut grand plaisir à faire connaissance. Et l’organisation au TOP ! Merci beaucoup.
Malgré tout il y a pour moi une belle frustration due à cette fin de course chaotique. Et de la crainte par rapport aux 4000m de dénivelé que j'ai prévu de gravir, et de redescendre donc, en septembre prochain.

Mais il m'en faut plus pour me decourager, j'ai d'ailleurs déjà mon plan de bataille qui est prêt. Et ça c'est une autre histoire …."

1 commentaire:

  1. Super reportage merci à toi
    Surtout que je connais très bien le coin
    Quand j'y vais je loge au Grepillon aux Rousses d'en Bas...très bon établissement
    Maurice SANGAN

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